Et voici le 4ème opus de la magnifique Saga Assassin’s Creed toujours développer et éditer par Ubisoft. Qui nous embarque encore dans une aventure, bien que courte, jouissive au cœur de la grande ville de Constantinople, ou Istanbul pour cette époque, plus grande que Rome. Nous poursuivons l’histoire d’Ezio Auditore Da Firenze l’assassin depuis le Assassin’s Creed II qui après avoir mis à mal une conspiration des Templiers et détruit le pouvoir des Borgia dans l’Italie de la Renaissance, part dans une quête personnelle à la recherche du savoir de son ancêtre Altair à Masyaf (Château des assassins dans AC I). Mais il s’attend à ne pas être seul…
Au début de cet Opus, nous retrouvons Ezio à Masyaf entrain de poursuivre un Capitaine Byzantins. Notre Héros a pris un sérieux coup de vieux… et oui, notre Assassin a une cinquantaine d’années. Son but... récupérer les 5 Clés d’Altair pour ouvrir un sanctuaire à Masyaf. Mais les 5 Clés sont à Istanbul (Occupé par les Ottomans). Ezio devras tous faire pour récupérer ces Clés au péril de sa vie et de son cœur.
Passons aux nouveautés pour le Gameplay. On ne manquera pas de noter les nouvelles armes de cet AC, en particulier le crochet, la ville de Constantinople (Istanbul) est reliées par un réseau de tyrolienne que Ezio peut emprunter grâce à sa nouvelle arme avec laquelle il peut perpétrer de magnifiques assassinats aériens ainsi que détrousser les gardes en combat de leur bourse et effectuer des balayettes pour les esquiver en pleine course.
Le gros ajout qui a servit de marketing pour cet opus est la création de bombe aussi diverses que variées. Là où vous aurez des bombes explosives classiques, vous aurez aussi des bombes de diversion et des bombes dites tactiques. Chacune d’entre elles nécessites certains ingrédients que vous trouverez tout au long de votre périple. Notez que sur chacun des types de bombes il y a plus d’une formule. Cet ajout est sympathique mais on préférera utiliser nos bonnes vieilles techniques.
Vous vous rappelez des Tours de Borgia dans l’AC Brotherhood, cette idée est restée dans cet opus mais avec un ajout que je trouve tout à fait jouissif malgré sa haute difficulté. C’est un système de défense, ou lorsque l'un de vos territoires est contesté par les templiers, après avoir été fortement recherché, vous permet de placer vos unités dans une rue, de façon stratégique, et de la défendre contre des vagues successives d’ennemies. Jusqu'à un engin de siège qui fait office de Boss. Ce mode de jeu reste pour le moins très difficile à prendre en main.
Pour le reste il n’est pas différent des opus précédents que ce soit au niveau graphique, qu'au niveau du gameplay. Nous avons toujours nos quêtes annexes, nos restaurations de boutiques pour avoir du revenu et retirer de l’argent en banque pour rénover aussi les monuments de la ville. Au niveau des graphismes on a eu le droit à une entière refonte qui n’est pas un mal en soit. Le système de guilde des assassins a été conservé et fortement amélioré. Maintenant vous devez créer une hiérarchie avec un chef et des lieutenants, et le système de missions est devenu un jeu de conquêtes appelé conquête de la méditerranée. Vous devrez toujours allez recruter vos assassins dans les rues d'Istanbul.
Le multijoueur a lui aussi été amélioré et même fortement transformé. Il y a même un ajout de scénario qui nous plonge dans le bas-fond de la société d'Abstergo et des templiers. Deux nouveaux modes de jeu fond leurs apparition, le mode deathmatch, axé sur l’action qui part de l’esprit d'AC et le mode Vol de relique. Un nouveau mode coopératif ou 2 équipes doivent se volées leur relique pour gagner. L’interface a elle aussi été transformée le rendu est impeccable une interface fluide et rapide.
Pour conclure, cet Assassin’s Creed était plein de promesses mais toutes étaient exagérées mise à part pour le multi. La promesse de jouer Altair a été tenu, mais celui-ci est sous exploité avec seulement 5 mini-séquences à Masyaf. La promesse de jouer Desmond a été tenu, cela ressemble plus à un TETRIS dans le monde de TRON. Malgré cela, les fans adoreront retrouver l’ambiance d'AC et le scénario toujours aussi excellent sou-poudrer d’une magnifique bande son pour cette fresque historique.
Note Globale : 12,5/20
By Tanaka Oda
Source : http://www.gamertest.fr/
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