JeuxVideo.FR S’il ne faut qu’une balle pour se débarrasser de la majorité des ennemis dans Heavy Bullets, pas besoin de beaucoup plus pour faire tomber le joueur, et ainsi le forcer à recommencer le jeu depuis le départ. Les niveaux générés aléatoirement et l’apparition au hasard de divers objets garantissent l’intérêt sur la durée, même si la cruauté de certains passages pourraient bien avoir raison de votre patience. Si on rejoue encore et toujours à Heavy Bullets, c'est autant pour aller plus loin que la dernière fois que pour profiter de son ambiance psychédélique délicieuse, entre couleurs flashy, bestiaire cinglé et bande-son groovy à souhait. Voilà un candidat sérieux au titre de meilleur « jeu que l'on lance pour cinq minutes et sur lequel on scotche deux heures » de l'année.

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Gamekult Avec ses graphismes à faire saigner les yeux, sa bande son rétro et ses mécaniques impitoyables, Heavy Bullets est presque une caricature du jeu indépendant à la mode. De coup de stress en embuscades retorses, le titre arrive à maintenir le délicat équilibre entre punition et motivation pour nous pousser à aller jusqu'au bout de l'aventure, ne serait-ce que par orgueil. Dungeon Crawler tout à fait recommandable, qui replace le skill brut au coeur de son gameplay FPS, le dernier arrivant de la folle écurie Devolver Digital manque tout de même de diversité et de renouvellement sur le long terme. Mais il ne faut pas oublier que le jeu sait captiver jusqu'à son dénouement et qu'il a le bon goût d'être proposé à un prix de lancement, sept euros et quarante neuf centimes, plus que raisonnable. Heavy Bullets c'est comme un amour d'un soir rencontré à un concert de black metal : intense, brutal, qui laisse un léger mal de crâne et de bons souvenirs avant de passer à autre chose le lendemain.

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GamerGen Les plus L'univers visuel et sonore Les néons Les décors infinis Les musiques electro Les moins Le bruitage des pièces ! La difficulté parfois abusive

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