Une histoire sombre et violente dans une nuit perpétuelle.
C'est ainsi que l'on peut qualifier le jeu créé par Starbreeze qui est le créateur du jeu Les Chroniques de Riddick.
The Darkness et une adaptation du comics du même nom.
On nous conte le récit de Jackie Estacado élevé par son oncle Paulie et tué par celui-ci lors de son 21ème anniversaire.

«Jackiiiiiiiiiiiie laisse-moi te posséder ! »

Hé oui, votre héros meurt dès le début du jeu pour avoir osé s'élever contre son oncle, mais la mort n'est en réalité que le début d'une route sombre pour Jackie, celle de la vengeance et de la recherche de la vérité.
Le Darkness, créature démoniaque, prend possession de Jackie quand celui-ci meurt et lui offre même son aide. Pourquoi ? A vous de le découvrir.
Cette créature, venue des Enfers, lui offrira des pouvoirs meurtriers, telle une extension permettant de tuer furtivement vos adversaires, des tentacules pour empaler vos adversaires, le déploiement de trous noirs capable de faire disparaître tous vos adversaires dans un large périmètre.
Les extensions sont les moyen les plus pratiques pour tuer furtivement même si cela demande un temps d'adaptation car on peut très bien perdre le sens du haut et du bas quand on se balade sur les murs avec eux.

Si ces possibilités ne vous suffisent pas, sachez que vous pouvez également invoquer des Darkling parfaits serviteurs qui n'hésitent pas à aller au casse-pipe pour vous. Vous pourrez les invoquer via des puits d'ombres qui apparaissent une fois qu'une zone est plongée dans l'obscurité.
Ceux-ci sont de quatre types :
-Les mitrailleurs qui se baladent avec une gatling sur le dos.
-Les bouchers qui attaquent au corps à corps avec des scies ou autres armes blanches.
-Les kamikazes qui s'explosent sur vos ennemis et qui servent aussi à dégager certains passages.
-Et pour finir les éteigneurs, se chargeant d'éteindre toutes les lumières d'un niveau pour ne pas finir sans pouvoirs en zone chaude.
Car oui le Darkness est un démon,mais il a une faiblesse, la lumière qu'elle soit artificielle ou naturelle, celle-ci le rend aussi faible qu'un enfant. Pour cela dans chaque niveau, vous serez obligé de détruire toutes les sources de lumière que vous trouverez.

Vous disposez aussi d'armes plus conventionnelles comme les pistolets, fusils à pompes et autres mitrailleuses. Cela dit, les pistolets du début du jeu sont déjà biens puissants et rendent quasiment inutiles les autres armes. On peut exécuter nos victimes dans de jolies mouvements avec les armes à feux pour peu que l'on soit assez proche. Vous pouvez zoomer avec toutes les armes du jeu.




«Une ambiance mortelle»

Le scénario réserve son lot de surprises et d'évènements tragiques et c'est d'ailleurs sur ce point que repose le jeu, L'AMBIANCE. Cette ambiance de polar noir tient à la réalisation qui, sans être transcendante, est de bonne facture notamment les effets d'ombres et de lumières, la modélisation des visages est réussie pour tous les personnages que vous rencontrerez (même si j'aurais à redire sur les cheveux, mais je chipote). L'histoire alterne entre temps morts (exploration de la ville) et moments riches en émotions (L' Orphelinat, Jenny)
Le jeu est aussi extrêmement violent il suffit de voir les Darkling scier la tête d'un pauvre malfrat ou de voir les tentacules du Darkness se battrent pour se nourrir d'un coeur.
Les doublages sont de très très bonnes factures, notamment le Darkness qui n'en finit pas de montrer son mépris pour les humains. Les répliques que vous sortent les Darkling pendant un massacre sont vraiment excellentes. Les thèmes musicaux qui interviennent s'intègrent parfaitement à la situation, certains sont mêmes magistraux, je pense au Jenny's Theme et Uncle Paulie qui m'ont vraiment marqué.
Lors des fusillades, les musiques sont déjà beaucoup plus proches du trip métal.


« Le Darkness à tant de choses à t'offrir »

Oh que oui. Car si vous avez la possibilité de faire le scénario en ligne droite sachez que vous aurez aussi de multiples petites missions qui vous attendront.
Comment faire pour les obtenir? Hé bien, parler avec les gens qui se trouvent dans le métro.
Le métro est en quelque sorte le quartier général de Jackie. Il permet de rallier tous les différents quartiers, d'accepter différentes petites missions pour faire progresser le Darkness, les numéros de téléphones à récupérer par exemple.
Faire ces missions annexes vous permettent de débloquer des bonus dans le menu dédié (Artwork, numéro de comics et autre pré-script)




« Je suis la perfectiiiiion! »

-Non t'as des défauts mon cher, faut pas rêver.

Dans un premier temps on citera l'absence de vie dans les rues et quartiers que vous arpenterez, autant les différents métros sont pleins de gens avec qui parler, autant la ville en surface, à part deux ou trois malfrats qui viendront chercher des crosses et repartiront en crachant leurs dents, est désespérément déserte.
On citera aussi un autre défaut qui est le deuxième endroit que vous explorez nommé l'Otherworld qui est vide, sans vie à part les zombies qui vous agressent et sans aucunes indications de l'endroit où vous devrez aller (en gros préparez-vous à errer comme une âme en peine), et vous devrez y aller deux fois.
Le plus gros défaut du jeu est surtout cet automatisme répétitif qu'il vous faudra prendre et qui consiste à détruire toutes les sources de lumière des zones à arpenter.
Maintenant parlons un peu de la difficulté et là je tiens à dire que même en normal si vous foncez dans le tas vous allez le regretter, jouer du flingue face à à plus de 3 adversaires ne mène qu'au Game Over. Non, pour survivre, il faut utiliser intelligemment le Darkness dès le début, éliminer vos ennemis d'une manière furtive en restant loin de l'action, se planquer pour récupérer de la vie et finir le massacre en empalant vos victimes (au moins au début)
L'IA du jeu n'est pas excessivement intelligente, mais pas non plus idiote. Elle peut vous prendre par derrière, tout comme elle peut rester immobile à vider son chargeur sur la poubelle derrière laquelle vous êtes cachée.