Tout le monde est au courant, chaque année, les studios d'EA sports et de Konami se tirent la bourre afin de sortir la simulation de football ultime. Il fut une époque, la génération précédente, ou konami était le leader incontesté dans le domaine, mais depuis le passage à la nouvelle génération, la donne a changé, et c'est désormais la licence FIFA qui a pris le dessus sur PES. La mouture 2011-2012 confirmera-t-elle la suprématie du géant américain ?


Comme toujours, il s'agit bien sur de football, et FIFA vous propose donc d'incarner votre équipe favorite parmi des milliers disponibles. Des milliers ? Car oui, l'un des gros points forts de la série d'EA par rapport à sa concurrente est le nombre colossal de licences officielles dont elle dispose, des plus célèbres ligues européennes jusqu'aux obscurs championnats asiatiques. L' autre point fort de la série, c'est son gameplay parfaitement rodé, mis en place à partir de FIFA 08, peaufiné et amélioré à chaque épisode tandis que chez Konami, on peine à trouver le bon équilibre, en proposant chaque année des nouveautés qui peinent à convaincre.






Il faut toutefois reconnaître que la série évolue assez peu d'année en année, EA a donc décidé de plancher sur des nouveautés plus significatives pour cet opus 2012 et ne s'est pas privé pour en vanter les mérites à travers les différents salons avec notamment son tout nouveau moteur physique. En effet, grâce à ce dernier, les collisions deviennent bien plus réalistes, les chocs entre les joueurs s’avérant beaucoup plus crédibles. En revanche, ce moteur n'est pas exempt de bugs, en effet, on assiste parfois à des scènes assez curieuses et surréalistes, une chute en entraînant plusieurs autres tels des dominos, mais heureusement, ces situations sont relativement rares. Au rayon nouveautés, on a également droit à un tout nouveau système de défense, vous pouvez donc oublier la touche pressing en permanence, désormais, il faut se placer avec soin et intervenir dans le bon timing. Si cela a l'avantage de rendre le jeu moins assisté, il est évidemment plus difficile de défendre et cela donne régulièrement lieu à des scores fleuves, les 3-3, 4-4 et consorts sont désormais très communs, dommage... De plus, les attaquants sont fortement avantagés par rapport aux défenseurs, étant souvent bien plus véloces. Autre ajout de taille, l'apparition du mode saison en ligne, excellent, structuré en dix divisions et qui permet de jouer des coupes en ligne, une bonne solution pour évaluer son niveau et progresser. A part ceci, le contenu reste assez proche de celui des opus antérieurs, à noter que l'extension Ultimate team est comprise dans le jeu. Enfin, on a également droit à une IA dont le niveau a été légèrement revu à la hausse et quelques autres ajouts mineurs mais sympathiques comme les touches rapides par exemple.






Côté gameplay, mis à part le système de défense mentionné plus haut, il n'y a pas de changements majeurs par rapport à l'édition 2011, à noter toutefois que les frappes sont plus franches et puissantes, tirer de loin est désormais une arme très dangereuse avec un joueur adéquat. Côté réalisation, il n'y a pas de gros changements non-plus, alors que pourtant, elle se révèle très très perfectible avec notamment des visages inégaux et très peu expressifs ainsi que des corps toujours aussi étrangement taillés. En revanche, les spectateurs modélisés en 3D et les stades superbement retranscrits impressionnent toujours autant d'autant que les animations des joueurs restent tout à fait fluides et réalistes comme dans les éditions précédentes. L'ambiance sonore, quant à elle, est très bonne grâce aux chants de supporters qui varient selon l'équipe qui joue à domicile malgré des commentaires parfois peu inspirés du duo Matthoux-Sauzée, les remarques de l'ancien joueur de l'OM étant souvent à côté de la plaque.






En conclusion, FIFA 12 reste une valeur sure malgré ses défauts. Doté d'une durée de vie gigantesque en solo comme en multi, FIFA 12 est le jeu à posséder pour tout fan de football qui se respecte, ajoutant des nouveautés bien senties à une formule dont l'efficacité n'est plus à prouver.