Un grand pouvoir... etc
ci, Beenox a décidé de changer les règles. L'intrigue est une suite direct du film réalisé par Marc Webb. Les développeurs se sont donnés une grande liberté pour pouvoir exploiter l'univers du tisseur. Après avoir combattu vaillamment le Lézard, Spider-Man alias Peter Parker coule des jours heureux aux côtés de sa bien-aimée Gwen Stacy. Ayant perdu ses dons reptiliens, le Dr. Connors se voit être enfermé dans l'asile de Beloit. La société Oscorp dirigée par le brillant Alister Smythe s'est reconvertie dans la fabrication de robots protecteurs et dociles. Malheureusement Gwen (employé de la société) a découvert que de nombreuses expériences visant à muter le génome humain et animal sont effectués au sein même de l'entreprise. Ce qui amène Peter à poursuivre sa petite enquête pour comprendre ce qu'il se passe réellement. Contre toutes attentes, les cobayes sèment la zizanie et détruisent les activités d'Oscorp, à cela s'ajoute la propagation d'une infection dans la ville de New-York et une lutte sans merci entre les machines et les mutants. Notre ami Spidey va devoir mettre un terme à ce chaos. La clé de cette quête : le Dr. Connors !
Retour à la vieille école
Depuis Spider-Man : Le règne des ombres, les balades acrobatiques dans les vastes étendues de la grosse pomme ont disparues. Notre héros a, par la suite, poursuivi de nombreux périples à l'intérieur de niveaux confinés et dirigistes (Spider-Man Dimensions, Spider-Man : Aux frontières du temps). Pour le plaisir des fans, cette ancienne mécanique de jeu est de retour. Il sera possible de traverser la ville de New York sous les traits de Spider-Man. Et ce n'est pas tout, Beenox aura eu la brillante idée d'insérer un système de niveaux confinés présent dans les précédentes aventures de l'araignée. Ces deux concepts alimenteront le gameplay de manière positive. Concernant les atouts du Spidey, celui-ci dispose de ses bonnes vieilles cabrioles (jet de toiles, adhérence à différentes surfaces, déplacements fluides et furtifs, ...) De quoi se fondre parfaitement dans la peau du héros en collant.
Sa innove grave !
Cet opus est bourré d'améliorations. En monde ouvert, les déplacements sont beaucoup plus fluides et retranscrivent à merveille les mouvements de Spider-Man. La nouvelle fonction de jeu intégrée dans cette aventure accentue l'omniprésente fluidité : le Web-Rush. Il suffit au joueur d'appuyer sur une touche pour que le tisseur enchaîne moultes cabrioles à travers la ville (il saute sur un lampadaire puis continu sa course en courant sur un bus pour atteindre la façade d'un bâtiment et atterrir sur le haut d'un building). Il peut aussi laisser cette touche enfoncée pour ralentir le temps et choisir judicieusement la prochaine action à effectuer (se jeter sur un ennemi précis, atteindre une zone précise, ...) L'utilisation du balancement de toile en toile est toujours possible pour permettre de se sentir agile. La map est un moyens de s'évader de l'intrigue et d'effectuer quelques quêtes annexes (poursuite de véhicule, agression de civils, course à travers la ville, shooting photo, ...) Le joueur dispose d'un terrain de jeu assez vaste et correctement modélisé. Dans les environnements confinés, le joueur sentira pleinement les atouts du héros. Il sera possible d'utiliser le Web-Rush pour éliminer ses ennemis furtivement à la manière d'un Batman Arkham. Il s'agira de viser un ennemi et d'actionner la touche pour que le tisseur agrippe le malfrat pour le coller au plafond à l'aide de sa toile. Si ceux-ci vous repères, pas de panique, il suffit d'utiliser cette mécanique de jeu pour atteindre rapidement un endroit sûr. Cependant, les méchants pas beaux n'hésiteront pas à user de leur lampe torche pour fouiller les recoins les plus sombres de la salle. Les combats au corps-à-corps sont aussi une option de jeu. Il sera possible d'envoyer valser vos adversaires à l'aide de combos admirablements exécutés par notre héros. La grâce et l'agilité seront de la partie. Le système de combat est très simple, une touche d'attaque et une une touche d'esquive. Il sera possible d'utiliser sa toile pour coller ses ennemis aux mûrs ou pour les faire valser sur leurs acolytes. L'inspiration sur le titre de Rocksteady se fait fortement ressentir lors des premières minutes de jeu et cela reste cependant très positif. La plus grande satisfaction du titre est d'avoir des combats de boss extrêmement bien réalisé, surtout ceux contre les gigantesques machines d'Oscorp. Leurs difficultés est bien dosé et permet de se fondre dans l'ambiance du combat. Pour finir, il est possible d'acheter de nouvelles aptitudes à l'aide des points d'expériences récoltés en combat.
Ça va faire mal !
Ce flot de nouveautés n'est pas sans craindre quelques légères déceptions. On regrettera d'avoir une faible durée de vie concernant l'histoire principale (8 heures environs). Cependant, les missions annexes regorgeant la ville de New-York permettront de passer un peu plus d'heures dans la peau du tisseur. Celles-ci sont assez variées mais malheureusement forts redondantes. Elles allongeront la durée de vie de 5 heures minimum. De plus, une incompréhension se fait ressentir après avoir fini les missions annexes puisqu'elles n'apparaîtront plus sur la map. Cela appauvrira l'ambiance New-Yorkaise avec l'omniprésence d'une ville vide d'actions et de délits... On remarque donc qu'ici le concept d'un monde ouvert a ses limites même s'il est super attrayant de se balader dans un New-York fidèlement modélisé et bénéficiant d'une grandeur adaptée à nos cabrioles. On peut aussi ajouter la pauvreté de l'intrigue. Elle se veut être une suite du film éponyme mais la faiblesse du scénario refera surface à certains moments. On ressentira une sorte d'inégalité en parcourant l'aventure.
[b]Sa balance ?[/b]
Le titre de Beenox a de quoi charmer les fans de l'araignée mais aussi ceux de la licence Batman Arkham. Ils ont eu la brillante idée de s'inspirer du chef d'oeuvre de Rocksteady et de la remettre à la sauce Spider-Man. Le résultat reste très satisfaisant même si l'aspect scénaristique n'a pas de quoi éblouir les joueurs. Cela reste tout à fait normale puisque, utiliser la trame principale d'un film cinématographique est une tâche assez difficile à réaliser. Les développeurs auront eu l'audace d'en faire une suite mais cela ne change pas grandement la donne. La principale force du jeu est de se sentir à 100% dans la peau de l'homme-araignée et cela reste le plus important dans un jeu vidéo reprennant le super-hèros New-Yorkais. Le Web-Rush contribue fortement à se ressenti et devient une excellente mécanique de gameplay.
Commentaires (8)
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Je te suis aussi au niveau de l'adaptation d'une nouvelle trilogie. Bref, la carrière du tisseur aurait dû s'arrêter là. Ce reboot est tout simplement une pompe à fric. Je ne suis donc pas intéressé à voir ce film.
Après il est dommage que le jeu suive le film et qu'il exploite la base du scénario. Il aurait été préférable d'avoir une intrigue à part entière tout comme l'a fait la série des Batman Arkham (d'où la note du scénario qui est, pour ma part, assez faiblard) même si on sent que Beenox a voulu se détacher du film mais en vain. Cependant, ce jeu est une assez bonne surprise et renoue avec le gameplay du très bon Spiderman 2 en innovant sur certains points.
Sinon, de rien Titi
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Le pire c'est qu'après tu débloquais le mode arène et tu devais affronter Rhino, Shocker et Octopus en même temps
En tout cas, ce Spiderman était complet.
10:12
19:12
a part quelques légères fautes le tout est très bon , tu maitrise le sujet, tu traites ts les points et tu arrives à rendre tout ça agréable à lire. Encore bravo pour ton excellent boulot
Je vais peut être me laisser tenter plus tard