Cookie Consent by Free Privacy Policy Generator

Consolefun.fr

Assassin's Creed : Revelations

3

Test Assassin's Creed : Revelations

Une fois de plus, il aura suffi d'une seule année pour voir apparaître un nouvel épisode d'Assassin's Creed dans le monde vidéo-ludique. Pourtant, le délai semble trop court pour pouvoir donner aux joueurs de nouvelles sensations de jeux. N'avons-nous pas là l'impression de crouler sous une suite d'épisodes rébarbatifs et assez similaires les uns aux autres ? Le seul moyen d'avoir la réponse est, bien entendu, de jouer à ce énième opus pour pouvoir se forger un avis concret et cohérent. Armons-nous de nos lames et entrons de nouveau dans la confrérie des Assassins !

 

Après Rome, Constantinople

 

Le joueur incarnera, pour une troisième fois, Ezio Auditore. Après avoir éliminé les Borgia et récupéré la Pomme d'Eden, notre héros poursuit sa quête afin d'en savoir d'avantage sur l'un de ses descendants : Altaïr. Cette fois-ci, direction Constantinople. C'est en ce lieu que l'Assassin trouvera les réponses à ses questions. Malgré qu'il ait prit quelques rides, notre combattant est toujours aussi svelte et classe. Bien-sûr, il ne faut pas oublier Desmond Miles, puisque c'est sur ce personnage que l'intrigue repose et plus particulièrement sur le fameux Sujet 16. Un bref récapitulatif s'impose alors : dans le volet précèdent, Desmond a tué Lucie lorsqu'il était sous l'emprise d'une force qu'il ne pouvait contrôler. Malheureusement, suite à cela, il tombe dans le coma et se voit être projeté dans un monde parallèle où réside le Sujet 16. C'est l'occasion pour lui d'en apprendre un peu plus sur cet énigmatique personnage mais aussi au joueur de découvrir le passé du héros. Desmond Miles doit tout faire pour sortir de ce sommeil. La seule solution est de poursuivre l'aventure qu'a entreprit Ezio.

 

La ville de Constantinople : la nouvelle Rome !

La ville de Constantinople : la nouvelle Rome !

 

L'âme d'un Assassin

 

Constantinople, un nouveau terrain de jeu pour notre Italien. Celui-ci dispose toujours d'un panel d'armes varié (Lames secrètes, épée, lance, dague, …). Il peut toujours grimper et sauter de toit en toit avec fluidité et majestuosité. Tout ce qui était présent en termes de contenu et de gameplay dans les précédentes aventures l'est encore dans ce nouvel opus. Le joueur peut donc effectuer à sa guise les missions principales et les missions secondaires. Entre-temps, si le cœur lui en dit, il peut s'adonner à la recherche d'artefacts à collecter afin de débloquer du contenu exclusif (tenues, armes spéciales, …) et obtenir les 100%. Enfin, le système de synchronisation permettant de découvrir la map est lui aussi présent. Grosso modo, les habitués de la série prendront leurs repères instinctivement. Les nouveaux venus n'ont pas à paniquer puisque les commandes sont expliquées à l'exécution d'une nouvelle technique de combat ou de déplacement. Le mode Multijoueur fait son retour en proposant différents modes jeux dans lesquels les assassins du monde entier pourront participer (Traque, Deathmatch, Chasse à l'homme, …). L'upgrade des compétences est beaucoup plus peaufiné et tiendra les joueurs qui y adhèrent. Il n'y a pas à dire, on est face à du Assassin's Creed pur jus.

 

Le crochet, très utile aux combats et pour les déplacements rapides !

Le crochet, très utile aux combats et pour les déplacements rapides !

 

Faut innover, faut innover avant que le ciel nous tombe sur la tête...

 

Assassin's Creed : Revelations se doit bien d'apporter quelques petits ajouts au niveau du gameplay. En effet, Ezio fera l'acquisition d'une sorte de « crochet » lui permettant de projeter ses ennemis plus rapidement ou de les esquiver en passant au-dessus d'eux. Il pourra aussi l'utiliser pour grimper beaucoup plus vite en attrapant une corniche située plus haut ; ou tout simplement pour traverser la ville à tout allure en l'utilisant comme une tyrolienne lorsqu'il y a des cordes reliant un bâtiment à un autre. Le joueur pourra confectionner des bombes de différentes sortes en récupérant des ingrédients (pillage de cadavre, ouverture de coffre, accomplissement de missions dédiées…). Il devra se rendre dans un atelier approprié pour associer trois types d'ingrédients dans le but d'obtenir une bombe spécifique (Attaque, Diversion, Flash, …). L'ampleur de l'explosion, la portée du lancer et le temps d'efficacité en seront modifiés. Il sera même possible de préparer son plan d'attaque lors d'une embuscade en plaçant les bombes à terre pour qu'elles explosent lorsqu'un ennemi se trouve à proximité (telle une mine). Petite disparition : les chevaux. En effet, la map se base sur l'utilisation de tyroliennes donc celle-ci est structurée en "pente", ce qui empêcherait les longue escapades à dos de cheval. Bien entendu, les Assassins composent une confrérie à laquelle Ezio adhère. Il aura la tâche de recruter de nouveaux membres. Pour ce faire, le joueur devra aider des civils prédéfinis étant attaqués par des soldats. Une fois rangés aux côtés des Assassins, ceux-ci se devront d'acquérir de l'expérience en accomplissant les missions que le joueur leur attribuera à l'aide d'une carte du monde. Il pourra les envoyer aux quatre coins du globe pour assassiner des Templiers et agrandir par la même occasion leurs influences sur le monde. Un équipement pourra leur être attribué après avoir acquis un certain taux d'expérience. La relation avec la fratrie ne s'arrête pas là puisque Ezio pourra effectuer des missions aux côtés de ses recrues (basés sur l'assassinat d'une cible) et solliciter leur aide lors de combat. Ici, le concept des Tours Borgia a été repris. Seul leur nom (Tours des Templiers) et leurs fonctions ont changés. Précédemment, il suffisait d'éliminer le chef arpentant les lieux pour libérer une tour. Dorénavant, les tours libérées peuvent être attaquées à n'importe quel moment. Il faudra donc s'y rendre pour les défendre. C'est à ce moment que s'enclenchera un système de jeu basé sur le Tower Defence. Le joueur devra placer différentes classes d'Assassins (archer, soldat, assassin aérien, …) ainsi que des barrages pour ralentir et éliminer les envahisseurs. Ce petit intermède est assez sympa même si trop répétitif. Assassin's Creed 2.2 ? On pourrait en conclure que oui.

 

Le retour d'Altaïr, beaucoup moins jouissif qu'auparavant...

Le retour d'Altaïr, beaucoup moins jouissif qu'auparavant...

 

Encore et encore...

 

Il est évident que ce volet reprenne le gameplay de ses aînés. Cependant, il est dommage de voir que le titre n'a pas vraiment évolué depuis Assassin's Creed : BrotherHood. On a l'impression d'être face à une copie de l'épisode se passant à Rome à cause du manque d'innovations. Le jeu est quasiment identique à un détail près : un lieu différent. Constantinople a de quoi faire voyager le joueur mais il est beaucoup moins dépaysant que Damas, Jérusalem, Venise ou encore Florence. Une grande déception se fait ressentir lors des courtes phases de jeu aux côtés d'Altaïr. Aucune liberté n'est permise, l'objectif est peu intéressant et le tout reste ennuyeux à jouer. Il aurait été préférable de faire l'impasse sur ces quelques passages. L'idée de contrôler de nouveau Altaïr avait de quoi satisfaire les fans du protagoniste. Malheureusement, l'ennui reprend le dessus... Ensuite, il est possible de quitter l'époque antique afin de rejoindre Desmond au sein de cet univers parallèle. Ces périodes de jeu non-obligatoires deviennent alors d'un ennui incommensurable. Le joueur doit déverrouiller des portails lui permettant d'accéder à de petites phases de FPS/Plate-forme. C'est à ce moment qu'une incompréhension surgit : Pourquoi inclure ce genre d'évènements quasi-injouables pour obtenir des bribes d'informations sur le passé de Desmond ? Certes, cela rend le concept beaucoup plus immersif mais moins intéressant. De plus, l'histoire principale n'a pas vraiment d'intérêt même si deux ou trois rebondissements font surfaces. Heureusement que la fin rehausse ce manque d'originalité et permet au joueur de mettre un point final au destin d'Altaïr et Ezio.

 

Desmond et le Sujet 16, deux personnages clés dans la lutte contre les Templiers

Desmond et le Sujet 16, deux personnages clés dans la lutte contre les Templiers

 

Finalement, cela perdure

 

Assassin's Creed : Revelations est assez moyen. L'histoire est vide mais vite rehaussée par un final promettant des révélations inattendues. Le gameplay n'a pas bougé d'un poil même si deux, trois nouveautés ont fait leurs apparitions. Constantinople est un très bon et beau terrain de jeu même si il n'arrive pas à surpasser les précédentes destinations d'Ezio. C'est l'omniprésence d'une sensation de copier/coller qui donne un arrière-goût au jeu. Finalement, seule la fin du jeu satisfera les joueurs en quête de réponse.

SvainGame

  • JOUABILITÉ

    17

    Toujours une aussi bonne jouabilité. Il faut quand même un certain temps d'adaptation afin de dompter le surplus de commandes. Mais une fois pris en main, le jeu devient intuitif.

  • GRAPHISMES

    14

    De bons graphismes donnant vie à la ville de Constantinople. Cependant, le tout reste fade à certains moments et le design des décors ainsi que des personnages n'a pas vraiment évolué.

  • BANDE SON

    18

    L'ambiance sonore est, une fois de plus, immersive. Les thèmes musicaux sont excellents. Le grand Jesper Kyd y est sûrement pour quelque chose.

  • DURÉE DE VIE

    14

    De nombreuses quêtes annexes permettront de rester scotcher quelques heures de plus malgré une quête principale courte. Les différents artefacts à récupérer ajouteront aussi un peu de temps passé sur le titre. Il faut tout de même jouer le jeu des 100% si l'on ne veut pas lâcher sa manette, puisque, le scénario se boucle rapidement.

  • SCÉNARIO

    12

    Un scénario vide et inintéressant. Seule la fin surprendra le joueur et lui offrira quelques révélations. Dommage pour un début qui commence sur les chapeaux de roues...

  • Points positifs

    • Des thèmes musicaux toujours aussi beaux
    • Un multijoueur renouvelé et plus complet
  • Points négatifs

    • Un manque flagrant d'innovations
    • Un scénario vide
    • Les phases avec Altaïr et Desmond sont ennuyeuses

Conclusion

Cet Assassin's Creed est beaucoup trop similaire à ses prédécesseurs. Les petites nouveautés ne réaniment pas la flamme du concept du jeu. De plus, le vide qui se fait ressentir au sein du scénario n'arrange pas les choses. Heureusement que le final complète se manque à l'aide de quelques révélations. Inconditionnels ou non de la franchise, une certaine déception prendra le pas lorsque l'on entamera le jeu. À vouloir trop faire de suite, le concept s'essouffle malgré lui. Regrettable... Seule une suite digne des premiers épisodes pourrait donner un nouveau souffle à la série.

13

Commentaires (3)

author antokaz 14/01/2013
15:37
encore un tres bon test de svain
j'aime ta sincérité, ce jeu a bcp trop été surcôté par les sites de jeux vidéo
13/20 c'est la note que mérite un jeu qui ressemble beaucoup trop à ses prédécesseurs
brotherhood était déjà proche du 2 mais ce révélation est encore plus proche de son prédécesseur et en plus le scénario est faible
entièrement d'accord ac ton test, très juste et très complet, et parfaitement écrit
beau travail
author Titiboy 14/01/2013
17:46
yes merci svain.
author * 15/01/2013
16:58
Yeahhh, merci beaucoup et de rien =D

Ouep, faut le dire ça ! Trop proche des précédents donc la recette s'épuise =/

M'enfin, je prépare le test de Assassin's Creed 3, mon avis sera meilleur car enfin il y a du renouveau =D