Développé et édité par tinyBuildGAMES, No Time To Explain est initialement un jeu flash, sorti sur PC le 25 janvier 2013. Le jeu a continué son petit bout de chemin, pour finalement sortir sur Xbox One en ce 17 juillet 2015, via le programme ID@Xbox. N’ayant pas eu l’occasion de tester No Time To Explain jusque-là, ConsoleFun vous offre son compte-rendu sur ce die and retry déjanté !
Simple à prendre en main, difficile à maîtriser
Comme nous le disions dans l’intro, No Time To Explain est un jeu à l’ambiance déjantée : l’histoire commence sur les chapeaux de roues, quand votre Vous du futur pénètre dans votre maison en brisant un des murs, et en vous lançant ce fameux « I am you from the future ! There’s no time to explain ! », autrement dit « Je suis Toi du futur, pas l’temps d’expliquer ! ». A peine cette réplique lâchée, votre Vous du futur se fait attraper par un crabe géant, et vous ramassez son laser avant de vous lancer à sa poursuite.
Le jeu se présente alors comme un die and retry, où le laser vous sert d’arme ainsi que de jetpack. Les premiers niveaux servent de tutoriel, vous y apprenez à gérer au mieux le laser et ses différents angles de propulsions. Les contrôles sont très limités, et donc très simples à prendre en main : une gâchette pour sauter, le stick gauche pour se déplacer et le stick droit pour utiliser le laser dans telle ou telle direction. Ajoutez à cela un bouton pour respawn directement au dernier checkpoint, ainsi qu’un bouton pour danser, et vous connaissez maintenant la totalité des contrôles du soft.
Le crabe géant fera office de premier boss à abattre.
Si les contrôles du jeu se veulent simples à prendre en main et relativement intuitives, les mécaniques de jeu sont quant à elles l’un des points forts de l’aventure. Ainsi, la plupart des niveaux possède ses propres mécaniques de jeu : que l’on soit dans un monde où le laser est remplacé par un fusil à pompe nous propulsant en arrière, dans un monde fait de gâteau où le héros doit manger des parts de cake pour grossir et franchir certains obstacles, ou encore un monde où l’on doit utiliser des parcelles d’eau (parfois suspendues inexplicablement en l’air) pour progresser avec notre laser, le gameplay se renouvelle sans cesse et les niveaux ne se ressemblent pas.
De plus, le gameplay est similaire à celui d’un Super Meat Boy, avec des pièges à éviter au pixel près et des morts fréquentes. Heureusement, celles-ci ne sont jamais punitives, et l’on dispose d’un nombre de vies infini. Les boss sont les seules exceptions à cette règle, et constituent souvent un moment épic amenant au prochain twist scénaristique, à base de paradoxes temporels et d’univers parallèles.
Certains boss seront l’occasion de tester un nouveau style de jeu. Ici, passage shoot’em’up !
Un jeu fun et déjanté, et après ?
Passé un twist scénaristique final franchement sympa, il est bon de se pencher sur la replay-value du jeu. A tout moment, vous pouvez accéder à un hub permettant de vous rendre dans les univers déjà visités. Le seul intérêt sera alors de collecter les chapeaux, qui sont disséminés un peu partout dans les niveaux, et au nombre de 100.
Pour vous aider, le hub indique pour chaque univers le nombre de chapeaux à collecter, ainsi que le nombre de chapeaux que vous possédez. Hormis ces collectables, refaire le jeu n’aura pas vraiment d’intérêt, puisque vous aurez déjà maîtrisé chaque mécanique de gameplay. No Time To Explain propose tout de même deux univers post-game, l’un basé sur Minecraft et l’autre abordant des niveaux créés par les joueurs.
Finalement, c’est surtout l’ambiance de No Time To Explain qui marquera le joueur, plus que son temps passé sur les différents niveaux. Avec des graphismes cartoons qui s’accordent très bien à l’atmosphère délirante livrée par la narration, ainsi qu’une bande-son dynamique allant dans le sens du jeu (à entendre : des musiques pressant le joueur, puisqu’on le rappelle, il n’a pas le temps), le tout occupera environ six heures, et les quelques moments passés à haïr certains obstacles seront vite occultés de la mémoire du joueur pour laisser place à cette course contre-la-montre haletante menant au twist final.
Le hub du jeu, où l’on accède à un univers en tirant sur la sphère correspondante.
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