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Watch Dogs

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Habitué à surfer chaque année sur le succès de la licence Assassin's Creed, c'est lors de l'E3 2012 que l'éditeur Ubisoft nous avait sorti de son chapeau une toute nouvelle série qui avait alors fait grand bruit, via une impressionnante vidéo de gameplay. Watch Dogs, tel était le nom de cette licence qui avait à cœur de proposer un univers riche en possibilités dans un monde ultra connecté. Tirant parti de l'expérience engrangée avec les différents épisodes d'Assassin's Creed, c'est donc rempli de promesses et d'attentes que Watch Dogs sorti chez nous le 27 Mai dernier. Bénéficiant de l'une des plus grosses campagnes marketing de l'histoire du jeu-vidéo, Watch Dogs méritait-il qu'on s'attarde autant sur lui ? Six mois après sa sortie, et à l'occasion de sa récente apparition sur Wii U, il est l'heure de tirer un bilan complet de la venue de Watch Dogs dans le paysage vidéo ludique.

 

Bienvenue à Chicago, il ne sera plus question ici de conflits historiques entre les assassins et les templiers mais bien d'une guerre d'un genre nouveau. Comme énoncé dans l'introduction, Watch Dogs nous introduit dans un futur proche où tout est relié, tout est connecté. La principale organisation responsable de la sécurité à Chicago, du nom de Blume Enterprise, démontre et prouve à qui ne le croirait encore la puissance et l'utilité de son outil fétiche : le ctos. Véritable mine d'or d'informations, la technologie du ctos permet à chaque personne d'être relié à la ville entière grâce à son smartphone, de tout savoir, de tout faire, sur tout et sur tout le monde. Un outil qui permet de contrôler la ville entière, des caméras de surveillance aux feux de croisements en passant par les panneaux d'affichage de la ville. Un outil très pratique sur certains aspects de la vie courante, comme le fait de pouvoir lutter aisément contre la criminalité de la ville. Mais chaque innovation s'accompagne inévitablement du revers de la médaille, et si les promesses du ctos parviennent à convaincre la population de Chicago d'utiliser cette technologie, le joueur réalisera très vite à quel point cet outil peut s'avérer dangereux.

 

 

Des perturbations dans le réseau

Nous voici dans la peau d'Aiden Pearce, un de ces nombreux hackers de la ville qui possède le pouvoir sur les réseaux, armé de son seul smartphone. Le jeu nous introduit sans plus attendre dans le feu de l'action, lors d'une tentative de braquage d'un des hôtels les plus luxueux et huppés de Chicago baptisé le Merlaut. Accompagné de son acolyte du nom de Damien, les deux compères vont tenter de forcer la sécurité de l’hôtel et ainsi récupérer les quelques millions de dollars qui s'y trouvent. Expérimentés dans le domaine de l'intrusion informatique, Aiden et Damien ne vont toutefois pas pouvoir réussir leur mission à bien puisqu'un autre hacker, inconnu et particulièrement doué, s'infiltre lui aussi dans le système. Dès lors tout s'accélère, la sécurité de l'hôtel parvient à bloquer le réseau et il n'y a plus d'autres solutions que la fuite. Sans penser que cet échec entraînera la mort d'une fillette de six ans, pour des raisons qui dépassent pour l'heure toute raison logique. L'histoire de Watch Dogs débute ainsi, sur la noirceur de ce drame qui a vu mourir Lena Pearce, la nièce de notre personnage, et dont la découverte de son assassin va constituer l'axe principale du scénario de Watch Dogs. Le ton est donné.

 

 

L'histoire de Watch Dogs tourne donc principalement autour de l'élucidation du meurtre de Lena. Hanté par la mort de sa nièce, Aiden va réaliser tout ce qui est en son pouvoir pour remonter à la source du mal et combler son désir de vengeance, un désir parfois obsessionnel qui le conduira à mettre sa vie et celle de ses proches en danger. Concernant le scénario de Watch Dogs, il est vrai qu'on en ressort forcément déçu. Avec un concept de départ -le hacking- qui laissait entrevoir tant de bonnes idées, Ubisoft se contente de nous servir une histoire qui ne s'appuie pas assez sur son univers. On ne fait que suivre un fil rouge qui n'est pas toujours des plus alléchants avec une histoire vue et revue, allant parfois même jusqu'à la caricature. Il faut noter également que l'écriture dans Watch Dogs n'aide pas à la pleine immersion, les différents dialogues du jeu sont parfois à la limite de la platitude tant ils n'apportent rien en substance et paraissent niais. Un point d'autant plus regrettable que le jeu sait, de manière très subtile, nous offrir quelques moments de grâce qui donnent à cette expérience la grandeur qu'elle méritait. Le déroulement de l'histoire se conduit de manière logique et le joueur ne sera jamais perdu dans la compréhension de l'histoire, c'est déjà ça.

 

 

Enfin, il serait de bon ton, pour peut-être comprendre un peu plus pourquoi cette histoire ne passionne guère, d'évoquer les différents personnages du jeu et surtout notre protagoniste. Dès le début de l'aventure, et même si il sait se rendre invisible aux yeux de tous, Aiden ne trompe personne de son absence de charisme et son manque de présence. C'est à un héros trop gentil -alors que son combat représente tout le contraire- que nous avons affaire dans Watch Dogs. Jamais Aiden ne saura apporter avec lui ce trait si singulier qui fait d'un héros la seule personne que l'on veut incarner. Jamais Aiden ne s'impose comme la figure forte de cet opus et va même jusqu'à, et c'est le plus terrible, se faire voler la vedette par les autres personnages du jeu, T-Bone en tête. Il y a ici une très grosse erreur de la part d'Ubisoft de ne pas avoir su construire un héros emblématique comme ils avaient su le faire avec Ezio pour Assassin's Creed 2. Cela amène donc le joueur à vivre cette histoire de façon totalement détachée du personnage qu'il incarne et l'immersion en est de ce fait totalement biaisée. C'est dommage !

 

Toutefois, tout n'est pas à jeter dans la construction scénaristique de Watch Dogs. Au delà d'une écriture parfois trop consensuelle et d'une progression trop évidente, l'univers laisse entrevoir de nombreuses possibilités dans le futur. Il faut saluer ici un effort évident de la part d'Ubisoft d'avoir su proposer aux joueurs une réflexion autour du hacking. Comme nous vous le présentions dans l'introduction, la technologie du ctos est dépeinte par la ville comme un outil révolutionnaire censé améliorer la condition de vie de la population. Seulement, le jeu ne s'arrête pas à la simple conclusion qu'on lui dicte mais pousse le raisonnement pour faire réfléchir le joueur. Par des procédés discrets mais efficaces, Ubisoft incite le joueur à distinguer les bons et les mauvais cotés d'un monde ultra connecté et à faire son choix parmi ce dédale d'informations. Ce n'est jamais ni tout noir ni tout blanc et même si le joueur tirera profit d'une telle technologie, il en verra également les limites et c'est un très bon point à mettre au crédit de ce Watch Dogs.

 

Hacker n'est pas jouer

Souvenez-vous, c'était il y a deux ans maintenant. E3 2012, alors que personne ne s'y attendait, Ubisoft scotche toute l'assemblée en diffusant une vidéo de son tout nouveau cheval de course Watch Dogs. Nous n'avons aucune information à propos de cette nouvelle licence, nous ne savons rien à propos de son histoire ou de ses personnages mais ce que nous voyons à l'image est merveilleusement beau. La séquence diffusée ce soir-là fait rapidement le tour du monde et tout le monde veut du Watch Dogs. Les joueurs sont conquis, aux anges, la nouvelle génération possède enfin son ambassadeur, Ubisoft est le meilleur. Et puis le temps passe. Le temps passe et l'excitation diminue à mesure que l'éditeur se fait de plus en plus discret à propos de son nouveau jeu, jusqu'au jour où une nouvelle vidéo est présentée. Et tout d'un coup, le drame. La polémique commence à grossir autour d'un potentiel downgrade, très rapidement confirmée dans les faits, Watch Dogs n'est plus la claque visuelle qu'on nous avait montrée à l'E3 2012 et Ubisoft est tiraillé de tous les cotés. En quelques mois, Ubisoft est passé du studio le plus cool de l'industrie au studio qui ment le mieux. Mais alors dans les faits, après tant de verve et d'excitation de la part des joueurs, Watch Dogs est-il un beau jeu ?

 

 

Bien sûr, et le temps nous l'a prouvé, la démo de l'E3 2012 n'était pas du pipeau complet, seulement le commun des mortels n'a pas nécessairement la possibilité de s'équiper du meilleur matériel existant pour faire tourner son jeu dans les plus hautes conditions.. Concrètement et ce sur les consoles nouvelles générations, PC inclus, Watch Dogs est un très beau jeu. Les efforts qu'apportent la nouvelle génération se ressentent notamment au niveau des différents effets. La pluie, la lumière, les explosions, autant d'effets revus et améliorés qui apportent véritablement de la matière au jeu qui dispose d'un univers abondamment riche. La ville dans laquelle nous évoluons, Chicago, est particulièrement bien retranscrite même si l'on regrettera encore et toujours l'omniprésence de quêtes annexes qui faussent un peu la réelle utilité d'une si grande ville. Un point sur lequel les open-worlds d'aujourd'hui ne peuvent pas se permettre de faire l'impasse mais qui fait plus ici office de simple remplissage. Durant toute l'aventure, Watch Dogs sait nous offrir des environnements variés qui savent provoquer chez le joueur un sentiment de dépaysement. Loin de la grande ville et de ses panneaux publicitaires aveuglants se trouve parfois un coin tranquille, un bref moment de calme.

 

 

Les différents éléments qui donnent vie à cette ville immense arrivent à tirer leur épingle du jeu en proposant au joueur un monde cohérent, bien animé et un résultat très satisfaisant. Ce qui ne l'est pas, en revanche, se situe quelques fois au niveau de la réalisation technique du titre. Bien que depuis la sortie du jeu, des patchs aient été déployés en grands nombre, le jeu continue de subir la loi de nombreuses chutes de framerate très gênantes et qui nuisent fortement à l'expérience du jeu, en particulier pour le cas de la version PC lors des phases de conduite.

Tantôt décrié, tantôt salué, la réalisation artistique et graphique de Watch Dogs est à la hauteur de ce que la nouvelle génération peut nous proposer à l'heure actuelle. Certes, le jeu n'est peut-être pas aussi beau que ce qu'on nous avait promis mais il serait incongru de dire que Watch Dogs est un jeu moche. C'est bien souvent le contraire.

 

Lâchez les chiens

Coté gameplay, on retrouve évidemment les mécaniques principales maintes et maintes fois aperçues avec Assassin's Creed, à la seule différence que la maniabilité de notre personnage s'est vue améliorée d'une certaine fluidité bienvenue. Les différentes possibilités d'action d'Aiden Pearce sont assez vastes pour que le joueur ne tombe pas dans une certaine lassitude, ce dernier point étant peut-être la question qui revenait le plus dans la bouche des joueurs. Le hacking permettra t-il de réaliser beaucoup de choses ? Absolument. L'un des grands points forts de la nouvelle licence d'Ubisoft réside dans sa capacité à tirer profit des outils dont il dispose et offrir aux joueurs un panel d'actions possible très riche. Hormis les différentes armes disponibles dans le jeu et que vous pourrez acquérir dans des boutiques prévues à cet effet, c'est d'une simple pression de doigt sur votre smartphone que vous allez pouvoir contrôler la ville entière . Doté d'une roue de compétences qui vous permettra d'améliorer vos attributs selon différents domaines, (hacking, conduite, combat etc) vous allez pouvoir espionner les conversations téléphoniques des gens, contrôler le métro, éteindre les lumières de la ville ou bien changer l'ordre des feux de croisement et même prendre possession des caméras de surveillance.

 

 

Autant d'actions possibles par le joueur qui apportent un réel intérêt au gameplay de Watch Dogs puisque celui-ci se base essentiellement sur son univers. Mais si il est un point aussi primordial, c'est avant tout car toutes ces interactions ne sont pas un simple coup d'épée dans l'eau, loin de là. Durant les différentes missions que vous allez devoir accomplir pour progresser dans l'histoire, vous allez ainsi avoir différentes façon de les réaliser. Que vous décidiez d'entreprendre votre progression en totale furtivité ou bien en fonçant droit dans le tas la mitraillette à la main, Watch Dogs vous permettra de faire ce que bon vous semble et il faudra quelques fois bien planifier le déroulement de vos missions pour un succès garanti. Le joueur prendra plaisir à examiner son environnement pour y voir les failles potentielles des ennemis environnants, à placer des explosifs à des endroits stratégiques et voir le résultat dans une caméra de surveillance. Il sera grisant de provoquer un blackout complet pour s'échapper d'une escouade d'ennemis aussi féroces que résistants, et dans l'anonymat le plus complet réussir à bien une mission. On notera au passage une I.A particulièrement tenace et qui ne vous laissera aucun répit, surtout dans les niveaux de difficultés élevés.

Le gameplay de Watch Dogs est donc une franche réussite, à la seule exception des phases de conduite qui sont pour le coup à mille lieux de ce que le jeu nous propose à pied. Mis en retrait de manière logique, la conduite dans Watch Dogs s'avère très arcade et oublie de respecter allègrement toutes les caractéristiques qui définissent habituellement un véhicule. Hormis la vitesse, il n'y aura donc pas énormément de différences entre une simple voiture et un camion, sans parler des motos qui sont à proscrire de toute urgence. Qu'à cela ne tienne, Watch Dogs est plaisant à jouer et les possibilités d'interactions sont nombreuses et surtout impactantes dans le déroulement des missions !

 

Attrape moi si tu peux

Watch Dogs n'est pas avare en contenu. Comptez un peu moins d'une vingtaine d'heures pour boucler le scénario du jeu en ligne droite, lequel saura offrir aux joueurs des missions variées dans de nombreux endroits différents. Ajoutez à l'histoire principale les nombreuses quêtes annexes et vous obtenez une très bonne durée de vie. Perçues parfois comme du simple remplissage, et à raison, les missions secondaires de Watch Dogs s'avèreront toutefois très variées et intéressantes. Il vous sera par exemple demander d'empêcher qu'un crime se produise, d'arrêter de grands réseaux de trafiquants ou encore stopper un convoi criminel. Cerise sur le gateau, même si ce n'est pas le mode le plus travaillé du jeu, Watch Dogs dispose également d'un mode multijoueur.

Le premier élémént de ce multijoueur est la possibilité de pirater les données des joueurs directement en jeu. Lorsqu'un joueur essaie de vous pirater, il vous faut alors vous rapprocher du signal émetteur afin d'essayer de retrouver le hacker et l'anéantir. Du résultat de cette chasse à l'homme se construit votre profil en ligne avec des points qui vous sont attribués selon si vous êtes parvenu à capter votre assaillant ou non. Bien que ce mode inédit soit sympathique lorsque l'on se prend au jeu, on regrettera toutefois que son apparition se réalise de manière trop intrusive dans le jeu, surtout quand nous souhaiterions ne pas être dérangés au cours de notre partie. Les autres modes du multijoueur de Watch Dogs se rapprochent beaucoup de ce que l'on peut trouver partout ailleurs et il faut bien dire que ce n'est guère passionnant. Du match à mort par équipe ou chacun pour soi, des courses de voitures trop bancales et des captures de drapeau, le multijoueur n'invente rien et ne représente en aucun cas l'élément principal au jeu. Watch Dogs, à l'instar d'Assassin's Creed, se concentre principalement sur son aventure principale et la découverte de son univers, lequel saura offrir aux joueurs une bonne expérience.

  • JOUABILITÉ

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    Watch Dogs se repose en grande partie sur le gameplay de son grand frère Assassin's Creed. C'est donc sans grande surprise que nous retrouvons une jouabilité qui a fait ses preuves et qui offre à notre personnage énormément de liberté dans Chicago. On notera également que les déplacements du personnage ont été améliorés et qu'ils sont maintenant plus fluides qu'auparavant.

  • GRAPHISMES

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    Watch Dogs n'est pas une révolution en soi, et même si ce n'est pas le jeu présenté lors de l'E3 2012, il reste un jeu à l'ambiance réussi et à l'univers dense. Les différents effets de lumière et d'explosion sont bluffants et la ville de Chicago est fidèlement retranscrite. Watch Dogs tire partie de ce que la nouvelle génération peut offrir à l'heure actuelle, ce n'est pas la claque graphique escompté mais bien un jeu qui possède de solides arguments artistiques.

  • BANDE SON

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    La bande son de Watch Dogs fait dans le classique, sans jamais décevoir. Piochant sa setlist dans des titres aux sonorités pop rock, les musiques disponibles dans le jeu restent en accord avec l'identité globale du jeu et sont agréables à écouter.

  • DURÉE DE VIE

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    Comptez une vingtaine d'heures pour le scénario principal et le double avec toutes les missions secondaires. Variées et plaisantes, les quêtes annexes de Watch Dogs apporteront au jeu une plus-value non négligeable et des missions véritablement intéressantes.

  • SCÉNARIO

    14

    Sans être véritablement mauvais, le scénario de Watch Dogs ne s'appuie pas assez sur l'univers du jeu et se contente trop souvent de banalités. La narration du jeu n'aide pas non plus à une totale immersion, avec des dialogues trop simplistes.

  • Points positifs

    • Un terrain de jeu varié et immense...
    • Un univers et un thème novateur
    • Des séquences de jeu très plaisantes
    • Le parkour encore plus agréable
    • Le hacking permet d'apréhender les missions de différentes manières
    • Des possibilités d'interactions jouissives et jamais lassantes
    • Une première expérience positive
    • De très jolis effets de lumières et d'explosions
  • Points négatifs

    • ...mais parfois très vide
    • La conduite des véhicules
    • Les motos, ce scandale
    • Une histoire trop consensuelle
    • Un héros sans charisme
    • Le multijoueur n'apporte rien

Conclusion

Le véritable défaut de Watch Dogs n'est pas d'être techniquement imparfait ou bien de posséder un scénario bancal mais bien d'être une première expérience. A la manière du premier Assassin's Creed, Watch Dogs déçoit surtout par toute la publicité qui en a été faite. Un exemple parmi tant d'autres qui démontre qu'une trop grande publicité peut parfois fausser l'impression qu'on se fait de quelque chose. Jamais mauvais, Watch Dogs sait même offrir aux joueurs des grands moments de jeu que nous aurions aimer voir plus souvent. L'univers du hacking proposé dans le jeu possède un potentiel énorme qui mérite d'être plus aboutie. Doté d'un univers cohérent et bien retranscrit, d'un gameplay toujours aussi plaisant à jouer et des nombreuses interactions qu'offre le ctos dans la ville, ainsi que d'une très bonne durée de vie, Watch Dogs est un bon jeu pour ceux qui sauront lui pardonner ses quelques hésitations de débutant.

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Commentaires (1)

author * 02/12/2014
17:41
Super Test GalWii ^^

Ayant joué à WatchDogs sur PS3, je suis totalement d'accord avec toi. Aiden n'est pas très charismatique et c'est assez décevant. Normalement, c'est le perso principal qui doit s'imposer pour que l'on s'immerger et s'implique totalement dans l'intrigue. Quand j'y jouais, j'avais l'impression de jouer un perso lambda. Je me suis dit que peut-être Ubisoft a fait ce choix pour que le joueur s'identifie mieux au perso... mais je ne suis pas convaincu.

Techniquement, la version PS3 du jeu est... dégueulasse x) Seuls les effets de pluie m'auront bluffé. Pour le reste c'est désolant : l'eau est horrible et ne parlons même pas des cheveux des perso, ma copine et moi on a failli vomir... Le titre était d'ailleurs truffé de bug d'affichage...

Bref, Watch Dogs est un jeu sympa avec un concept intéressant mais sans plus.