C’est bien le retour d’un Souls-like de la vieille école. The First Berserker: Khazan s’inscrit dans la lignée de jeux exigeants comme Demon’s Souls ou Dark Souls, avec une proposition brutale, visuellement singulière, et surtout, impitoyable. Préparez-vous à mourir – souvent – car ce jeu ne fait pas de cadeaux, comme vous le constaterez dans notre vidéo de test, où nous vous faisons vivre nos premières heures, manette en main, sans filtre.
Vous incarnez Khazan, autrefois grand général de l’Empire Pelos, aujourd’hui trahi, torturé (les tendons des bras sectionnés…), puis exilé. L’introduction du jeu pose rapidement l’ambiance : sombre, violente et tragique, avec une narration linéaire soutenue par des cinématiques doublées (et sous-titrées en français).
Khazan revient dans un monde où il a été laissé pour mort. Il s’agit donc d’une quête de vengeance, mais aussi de survie dans un univers déchiré par le chaos et les complots.
La direction du scénario semble classique mais efficace, avec un accent mis sur la chute d’un héros brisé et sa lutte pour reprendre le contrôle sur son destin.
Les amateurs de Souls-like ne seront pas dépaysés :
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Le système de combat repose sur des esquives, des parades, et une gestion minutieuse de l’endurance.
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La moindre erreur est punie, et les affrontements contre les ennemis, même les plus faibles en apparence, peuvent vite se solder par la mort.
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La caméra libre à 360° permet de bien gérer les placements et les mouvements de l’adversaire.
Le titre intègre des options d’accessibilité intéressantes, comme un mode anti-arachnophobie, preuve que les développeurs ont pensé à inclure quelques ajustements modernes dans un univers pourtant très old-school dans son approche.
L’univers est pensé pour être hostile, pesant, et malgré l’hiver visuel, l’ambiance est loin d’être froide. Chaque avancée se mérite. Chaque victoire, aussi minime soit-elle, est gratifiante.
Graphiquement, The First Berserker: Khazan ne cherche pas la photoréaliste :
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Le titre propose une direction artistique fortement stylisée, avec des contours très marqués, façon encrage noir.
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Cela donne un aspect bande dessinée ou cel-shading, qui tranche avec les environnements très sombres et hivernaux du début de l’aventure.
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Les modélisations de personnages semblent simplifiées, mais s’animent avec fluidité.
Ce style pourrait diviser, mais il a le mérite d’apporter une touche d’identité visuelle à un genre souvent très ancré dans la dark fantasy classique.
A noter que dès les premiers réglages, le jeu permet de configurer plusieurs éléments :
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Langue audio au choix (anglais, coréen, mandarin, japonais)
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Textes et sous-titres disponibles en français (appréciable pour la compréhension du lore)
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Réglage de luminosité, très utile pour contrebalancer les environnements sombres
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Possibilité d’activer ou désactiver l’interface pendant les cinématiques, pour une immersion totale
Points forts
- Ambiance lourde et sombre, fidèle aux canons du Souls-like,
- Direction artistique assez unique pour le genre,
- Difficulté relevée, pour les amateurs de défis,
- Mode anti-arachnophobie et sous-titres FR bienvenus,
- Scénario de vengeance classique mais immersif !
- Un bestiaire qu'on a trouvé fort sympathique !
Points faibles
- Modélisation parfois un peu simpliste,
- Distance d’affichage souvent réduite,
- Quelques bugs rencontrés lors de nos essais,
- Univers global visuellement austère qui pourra rebuter certains joueurs.
Conclusion
Note finale : 16/20
The First Berserker: Khazan est un Souls-like pur et dur, assumé, qui ne fait pas de compromis sur la difficulté. Si vous êtes prêt à souffrir, vous y trouverez un jeu engagé, exigeant, avec une vraie personnalité graphique. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il parlera directement aux fans de Dark Souls, Lies of P ou Nioh, en quête de leur prochaine épreuve de force.
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