C’est un retour que beaucoup attendaient avec impatience. Vingt ans après sa sortie initiale, The Elder Scrolls IV: Oblivion revient dans une version remasterisée, pensée pour les consoles modernes. Véritable icône du RPG occidental, le titre de Bethesda fait peau neuve, tout en conservant l’ADN qui a marqué une génération de joueurs.
Avant de plonger dans nos impressions écrites, nous vous invitons à regarder notre test-live complet, disponible sur notre chaîne ConsoleFun. Une session riche en souvenirs et en redécouvertes, capturée directement sur PS5.
*Le jeu est disponible sur le PSN, voir ce lien
Le lifting est indéniable : textures affinées, meilleure gestion de la lumière, modélisation plus propre des environnements. Le tout permet de redécouvrir Cyrodiil avec un œil neuf. Si le moteur de base trahit toujours son âge dans certaines animations ou visages figés, le rendu global reste très agréable et cohérent avec le style artistique d'origine.
Les environnements sont toujours aussi riches et variés : forêts denses, donjons sombres, cités médiévales vivantes… le charme opère toujours.
Les thèmes cultes d’Oblivion retrouvent une seconde jeunesse, avec des orchestrations plus profondes et une spatialisation sonore revue pour les équipements actuels. L’ambiance sonore participe largement à la redécouverte du jeu, notamment lors de l’exploration ou des affrontements.
Oblivion reste un RPG en monde ouvert d'une richesse impressionnante, même des années plus tard. La liberté d’action qu’il propose est encore aujourd’hui un modèle du genre :
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Choix du destin de chaque PNJ (les tuer, les voler, les épargner...)
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Une multitude de quêtes secondaires et de factions à rejoindre
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Des villes et régions à explorer librement, sans restriction
Chaque décision a un impact sur l’univers du jeu, et les possibilités offertes au joueur sont encore impressionnantes aujourd’hui.
Le cœur de l’aventure repose sur un scénario principal solide, mêlant crises politiques, invasion démoniaque et héritage impérial. L’intrigue gagne en intensité au fil des heures et vous pousse à vous investir dans votre rôle de héros (ou d'anti-héros, selon vos choix).
L’écriture, bien que datée sur certains dialogues, conserve un ton mature et immersif qui fonctionne toujours.
Même si le jeu a été embelli, certains défauts de conception d'époque persistent :
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L’IA reste perfectible, parfois incohérente dans ses réactions ou ses trajectoires
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Des comportements de PNJ très scriptés ou répétitifs
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Une ergonomie des menus toujours un peu lourde, surtout dans la gestion de l’inventaire
Rien de rédhibitoire, mais ce sont des éléments qui rappellent que le jeu date de deux décennies, même sous sa nouvelle apparence.
The Elder Scrolls IV: Oblivion – Remastered réussit à raviver la flamme d’un classique, sans le trahir. Si vous avez aimé le titre à l’époque, vous serez ravis de le redécouvrir avec ses améliorations graphiques et musicales, tout en retrouvant l’immense liberté de choix qui en a fait un monument du RPG.
Et pour les nouveaux venus, c’est l’occasion parfaite de plonger dans un univers culte, à condition de tolérer quelques reliques du passé.
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