La série des Rune Factory est bien connue pour son savant mélange entre RPG, gestion de ferme, et romance. Avec Guardians of Azuma, la licence prend un nouveau tournant visuel et scénaristique, tout en conservant son ADN d’origine.
Avant d’entrer dans le détail, nous vous recommandons de visionner notre vidéo, disponible sur ConsoleFun, pour découvrir du gameplay maison et nos impressions :
Une aventure entre magie, nature et amitiés
Dans ce nouvel épisode, vous incarnerez notamment Subaru, un « danseur tellurique » chargé de ramener le printemps à Azuma, un monde en proie à un déclin naturel. Pour cela, vous êtes soutenu par Ulalaka, une entité jadis puissante, et devrez à la fois combattre des ennemis, interagir avec les habitants du village, et revitaliser les terres via la culture et la récolte.
Le jeu mêle donc aventure narrative, farming et action RPG. Vous pourrez cultiver vos champs, préparer vos repas, gérer vos ressources, tout en partant explorer les contrées d’Azuma à la recherche de trésors, matériaux et points d’expérience. Une belle hybridation de genres qui définit l’ADN de la licence, mais dans une forme bien plus aboutie.
Une narration plus posée et soignée
Contrairement aux précédents volets, Guardians of Azuma prend son temps pour poser ses bases. Chaque nouvelle mécanique de gameplay est introduite par une séquence scénarisée ou une cinématique. Vous apprenez progressivement à cuisiner, cultiver, ou invoquer des esprits pour enrichir votre quotidien. Cette approche narrative, plus douce et guidée, facilite l’immersion et offre un rythme moins abrupt.
Le jeu intègre aussi un humour bien dosé, renforcé par une mise en scène dynamique : angles de caméra variés, plans rapprochés ou larges selon les situations, et un vrai travail de scénarisation. On sent une volonté de donner à cet épisode une identité plus mature.
Un style visuel réinventé, plus adulte
Visuellement, le jeu marque une rupture avec la SD habituelle. Les personnages sont plus grands, mieux animés, et le design global s’inspire davantage du folklore japonais. Les fleurs de cerisier, temples mystiques et paysages bucoliques confèrent au jeu une ambiance douce, presque poétique.
Ce changement de direction artistique est réussi : l’univers est plus riche, plus vivant, et cohérent avec l’histoire qu’il veut raconter. Le pixel art a laissé place à une 3D sobre mais charmante, parfaitement lisible sur Nintendo Switch 1.
Une bande-son traditionnelle et immersive
L’ambiance sonore participe grandement à l’immersion. Les musiques empruntent aux sonorités japonaises classiques, avec une touche de mélancolie bienvenue. Elles évoluent selon les environnements et renforcent la dimension contemplative du jeu. Les bruitages sont discrets, bien intégrés, et accompagnent les interactions du quotidien comme les combats plus dynamiques.
Un gameplay hybride bien équilibré
Outre la gestion de la ferme, vous retrouverez de nombreux environnements à explorer, des ennemis à affronter, et des compétences à débloquer via un arbre de progression. Les combats s’enchaînent de manière fluide, avec une sensation de montée en puissance bien dosée. Le système d’action-RPG reste simple mais efficace : esquives, combos, selon votre build.
L’expérience ne se limite donc pas à la routine agricole : il y a une véritable aventure, avec exploration, secrets, et développement du personnage.
Un portage Switch 1 très honnête
Malgré quelques ralentissements visibles lors de scènes chargées ou de cinématiques, Guardians of Azuma tourne bien sur Nintendo Switch première génération. Les animations en combat sont fluides, la navigation dans les menus est réactive ! On peut malgré tout regretter quelques temps de chargement un peu longs. On imagine sans mal une version Switch 2 encore plus optimisée, mais ce portage reste solide et agréable à jouer.
Points forts
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Direction artistique inspirée et plus mature,
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Gameplay hybride bien équilibré (farming + action RPG),
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Bonne mise en scène narrative,
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Univers riche et ambiance sonore soignée,
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Contenu généreux et très accessible,
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Portage Switch 1 globalement propre malgré les limites techniques !
Points faibles
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Quelques ralentissements pendant les cinématiques
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Un rythme volontairement lent qui pourra en rebuter certains.
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Des temps de chargement sur Switch 1 !
Conclusion – Notre avis ConsoleFun
Note d'expérience ConsoleFun : 16/20
Rune Factory: Guardians of Azuma est sans doute l'épisode le plus aboutis de la licence. Plus beau, plus mature, plus scénarisé, il conserve les fondamentaux tout en les enrichissant par une narration fluide et une direction artistique renouvelée.
Jouable sans souci sur Switch 1, il s’impose déjà comme un excellent jeu de fin de génération — et une belle promesse pour la suite sur Switch 2.
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