ConsoleFun s’est replongé dans The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, le monument de Nintendo, désormais disponible sur Nintendo Switch 2 dans une version optimisée. Nous avons repris notre test-live réalisé à l’origine sur Switch 1 pour évaluer les bénéfices de cette mise à jour, tout en redécouvrant la richesse du jeu complet. Résultat ? Un chef-d'œuvre qui brille encore plus fort sur la nouvelle console de Big N.
Voici notre test en 4K :
Tears of the Kingdom prend place quelques années après Breath of the Wild, dont il reprend la carte d’Hyrule… mais enrichie de nombreuses nouvelles couches. Link et Zelda, explorant les profondeurs du château, réveillent par mégarde Ganondorf, jusqu’alors scellé par la technologie d’une mystérieuse civilisation nommée les Sauneaus.
L’événement entraîne l’effondrement du château, la disparition de Zelda, et la corruption du bras de Link, qui se voit greffer un bras artificiel lui permettant d’accéder à de nouveaux pouvoirs. C’est avec ce nouveau lien que débute une aventure vaste, libre, et profondément expérimentale.
Le jeu repose toujours sur une structure en monde ouvert, mais introduit deux grandes nouveautés : les cieux et les souterrains.
Au sol, la carte d’Hyrule a été modifiée, trouée par des gouffres et altérée par les événements. Dans les airs, on retrouve des îles célestes reliées par des systèmes de plateforme, de courants ascendants et de technologie Saunao. Enfin, dans les profondeurs, un monde ténébreux et hostile s’étend, doublant la surface explorable.
L’exploration repose sur une vraie liberté : aucun chemin imposé, des objectifs multiples, et un sentiment constant de découverte. Les énigmes sont nombreuses, les Korogus sont de retour, et les donjons font leur grand come-back, avec des thématiques fortes (eau, feu, vent...).
Le gameplay de Tears of the Kingdom se démarque par les nouveaux pouvoirs du bras de Link :
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Amalgame permet de fusionner des objets pour créer des armes ou équipements inédits (une branche + un rocher = une masse de fortune).
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Emprise permet de manipuler et assembler des objets pour créer des véhicules, des structures ou résoudre des énigmes mécaniques.
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Infiltration permet de traverser verticalement des plafonds, modifiant la gestion des environnements.
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Rétrospective inverse le mouvement d’un objet dans le temps, idéal pour revenir en arrière ou créer des ascenseurs improvisés.
Le jeu encourage l’expérimentation permanente. Chaque obstacle peut être contourné par la logique, la créativité ou même par l’absurde. Cette approche en fait une véritable boîte à idées ludiques, rarement égalée dans un open world.
Visuellement, le jeu conserve son style cel-shading, mais bénéficie d’un travail artistique toujours aussi inspiré. Les sanctuaires Saunao succèdent aux anciens, avec des thématiques variées et des puzzles bien pensés. L’ambiance sonore reste minimaliste, mais participe à l’immersion.
L’histoire, plus présente que dans Breath of the Wild, repose sur des souvenirs à découvrir et des quêtes principales mieux mises en scène. Ganondorf fait son grand retour en tant qu’antagoniste central, redonnant à la série une touche plus narrative.
Sur Nintendo Switch 2, Tears of the Kingdom ne propose pas de contenu inédit, mais plusieurs améliorations techniques et fonctionnelles qui changent vraiment l’expérience de jeu :
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Framerate beaucoup plus fluide, même dans les zones denses ou en combat.
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Temps de chargement considérablement réduits, que ce soit lors des téléportations, transitions ou accès aux menus.
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Rendu visuel plus net, avec une meilleure résolution globale et un piqué d’image plus propre.
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Animations environnementales renforcées : le vent dans l’herbe, les feuilles qui frémissent, les effets atmosphériques gagnent en lisibilité et en impact visuel.
Autre ajout notable : Zelda Notes, une application mobile connectée qui enrichit le jeu. Elle permet de :
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Consulter des souvenirs vocaux liés à votre progression,
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Bénéficier d’un assistant de navigation sur votre smartphone,
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Accéder à un studio photo pour visionner vos captures,
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Suivre des statistiques mondiales, pour comparer votre avancée à celle des autres joueurs.
Un outil pratique et immersif, parfait pour prolonger l’expérience en parallèle de la console.
Points forts :
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Liberté d’exploration exceptionnelle,
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Gameplay créatif basé sur la physique et la logique,
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Trois niveaux de carte (sol, ciel, souterrains) parfaitement exploités,
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Retour des donjons thématiques,
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Optimisation réussie sur Switch 2 (fluidité, temps de chargement, qualité visuelle),
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Fonctionnalité Zelda Notes connectée !
Points faibles :
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Pas de réelles nouveautés de contenu sur Switch 2,
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Système de durabilité des armes toujours clivant,
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Ambiance sonore discrète, parfois très en retrait,
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Interface un poil dense pour les néophytes.
Conclusion
Note d’expérience ConsoleFun : 18/20 + Label qualité ConsoleFun
The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom était déjà une référence absolue sur Nintendo Switch. Sa version optimisée pour Switch 2 améliore sensiblement le confort de jeu, sans dénaturer l’expérience d’origine. Plus fluide, plus net, plus rapide… le voyage dans Hyrule et au-delà se fait avec une aisance nouvelle. Le jeu conserve toute sa richesse, sa créativité et sa générosité. Un must-have absolu pour tous les détenteurs de la nouvelle console de Nintendo.
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