Painkiller est un reboot de la licence culte : on y incarne un condamné perdu dans le Purgatoire, recruté pour arrêter l’ange déchu Azazel et son armée démoniaque avant qu’ils n’envahissent la Terre. Le jeu est développé par Anshar Studios avec l’implication de Saber Interactive et 3D Realms, et il sort sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.
Avant de lire : nos impressions proviennent de notre test-live (séance d’environ deux heures) et de la lecture des éléments officiels — nous vous recommandons de regarder la rediffusion pour voir les combats en direct.
Condamné pour ses fautes, le joueur reçoit une chance de rédemption : en tant que l’un des Champions, il doit traverser des arènes infernales et affronter hordes et boss pour stopper Azazel. Le propos reste volontairement simple : progression arène par arène, montée en puissance de l’arsenal et amélioration des capacités via un système de cartes et ressources.
Painkiller conserve l’ADN bourrin de la licence : rythme élevé, combat agressif et sensation de puissance. Durant notre session live, le titre s’est montré nerveux, avec une direction artistique gothique et une bande-son métallisée qui accompagne parfaitement l’action. La formule lorgne plus aujourd’hui vers l’arena shooter / raid que vers le shooter solo strictement linéaire, avec un fort accent sur la rejouabilité et la coop.

Le jeu se démarque par :
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Une action « bourrine » et mobilité marquée : dash, grappin / points d’attache et doubles sauts rendent le gameplay très aérien et rapide, favorisant les déplacements verticaux et horizontaux rapides.
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Un arsenal varié : armes anciennes réinventées (lance-pieux, pompe, lance-roquette, électroconduit, mitraillette…) et nouvelles mécaniques (ex. : armes avec évolutions et choix d’attachements élémentaires). L’équipe met en avant une arme « Painkiller » polyvalente qui participe au feeling.
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Système de progression hybride : gains d’or, cartes de tarot (buffs consommables pour un raid), gestion d’«Âmes anciennes» pour restaurer cartes et acheter améliorations, et arbres d’évolution d’armes. Ces éléments donnent une couche roguelike/looter sur la structure des raids.
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Coop jusqu’à trois joueurs : le jeu supporte la coopération en ligne (ou hors-ligne avec bots selon le déploiement) et propose des synergies d’équipe (rôles et complémentarités d’armes).

Les niveaux se présentent en biomes distincts (trois biomes, neuf niveaux) ; chaque raid est relativement long (compter souvent 20–30 minutes selon le rythme), et les objectifs varient (purger une zone, escorter un artefact, remplir une jauge d’âme, etc.). Cette variété évite l’écueil de la monotonie et ajoute une dimension tactique aux raids. La rejouabilité est mise en avant par le système de difficultés et les maîtrises d’armes à débloquer. Nos impressions live confirment une durée de vie globale confortable si l’on s’intéresse aux défis et au contenu additionnel (season pass).
Lors de notre session sur PS5, le jeu est globalement fluide : le framerate tient bien la charge même lors des grandes vagues d’ennemis, avec quelques micro à-coups ponctuels (chargements ou streaming d’actifs), sans impact majeur sur l’expérience de jeu en direct. Les textures et le level design montrent un soin certain (reliefs, décors gothiques), même si l’animation et quelques hitboxes peuvent parfois manquer de finesse.
Sachez que la bande-son fait très "métal", les effets sont percutants et les bruitages nerveux : la sonorité colle au rythme de l’action et soutient l’atmosphère infernale. Le mix fait le job pour un titre pensé pour le défouloir et l’adrénaline.

Points forts
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Gameplay nerveux et satisfaisant, fidèle à l’esprit Painkiller d’origine.
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Sensations de tir réussies, avec un bon impact et une fluidité générale.
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Level design bien structuré, proposant des environnements variés et un rythme soutenu.
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Direction artistique solide, mélange d’ambiance gothique et d’effets modernes.
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Coop bien intégrée et stable pendant les sessions de test.
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Bande-son métal efficace qui soutient parfaitement l’action.
Points faibles
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Des imprécisions dans les collisions et animations lors des affrontements rapprochés,
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L’action peut devenir répétitive sur les longues sessions, avec une boucle de jeu assez classique finalement,
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Quelques micro ralentissements visuels observés, sans conséquence majeure sur le gameplay,
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Interface perfectible sur certains menus, contraintes imposés pour améliorer ses compétences de jeu ! (système de cartes).
Conclusion
Note d'expérience : 13/20
Painkiller signe un retour convenable pour la franchise, en conservant l’ADN brutal et rythmé de la série tout en modernisant son approche.
Le jeu offre une expérience de tir dynamique, lisible et plaisante, renforcée par une direction artistique soignée et une bande-son percutante.
Malgré une structure répétitive, l'absence d'un vrai solo, et quelques détails techniques à ajuster, le plaisir de jeu est bien là : rapide, fluide et bourrin !
Nul doute que les prochaines mises à jour contribueront à améliorer encore l’expérience de jeu.



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