Le test de Bully Scholarship Edition

Bully Scholarship Edition jeu sorti le 7 mars 2008 est la réédition HD et plus complète du jeu PS2 Canis Canem Edit lui-même sorti le 27 Octobre 2006. Édité par Take 2 Interactive et développé par Rockstar Games.

Jimmy un ado comme les autres ?

Le jeu nous place dans la peau de Jimmy Hopkins, petite terreur de 15 ans qui a été viré de nombreuses écoles et dont la mère change de mari comme de chemise. Autant dire qu’il est dans l’âge bête et qu’il le fait payer à tout le monde. L’aventure nous amènera à devenir le chef des différents groupes qui régissent l’école tout en suivant des cours dispensés au sein de l’école.

Avec toute l’école à dos et quelqu’un qui manigance pour lui attirer des problèmes, il va falloir retrousser ses manches et distribuer une tournée de marrons à tout le monde pour pouvoir enfin avoir la paix.

On se retrouve donc avec Jimmy dont sa mère vient tout juste de se marier et qui décide de se débarrasser de son fils. Elle le place dans une école très stricte, La Bullworth Academy en Nouvelle Angleterre pour partir en lune de miel.

Jimmy et ses amis... ou pas !

Dans cette école il y a de nombreux groupes, les intellos, les sportifs, les bourges, blousons noirs et un autre groupe qui est extérieur à l’école ainsi que quelques élèves sans groupe, dont il va falloir obtenir le respect, dans un premier temps en leur rendant services et par la suite en général on finit par frapper tout le monde pour les calmer. Par-dessus cela les pions les profs et le directeur sont sur le pied de guerre et à la moindre bêtise commise c’est la sanction et bien souvent un passage dans le bureau du directeur s’impose.

Les personnages, eux, sont hauts en couleur et très caricaturaux digne des gros clichés que l’on se fait des américains et de sa société.

Tout ce qu'il faut pour se battre

Tout un arsenal est mis à la disposition du joueur, mais ici pas d’armes à feu on ne va pas se retrouver avec ce genre d’équipement dans les mains dans une école ça semble logique, non ? Du classique lance pierre, en passant par des pétards  au surprenant et ravageur lance patate il y en a pour tous les goûts. Mais certaines fois la seule solution est de fuir de se planquer et de laisser les choses se calmer un peu.

Voilà comment ça risque de finir si Jimmy ne se cache pas assez vite.

Un environnement vivant

Le jeu est un GTA-like pur et dur avec un monde ouvert, l’univers du jeu est composé de 4 zones déblocables au fil de l’aventure. Elles ne sont pas immenses mais sont suffisamment grandes pour prendre du plaisir à les parcourir.

Les contraintes du lycéen, ses cours et ses moyens de déplacements

Une journée type est composée du réveil, d’un cours, de la pause repas d’un cours et du temps libre jusqu’ au coucher. On est libre de ne  pas suivre les cours mais c’est au risque de se faire attraper et punir par les pions ou les policiers si on se trouve en dehors de l’école. En parlant des cours, on les retrouve sous forme de divers mini jeux que ce soit sous forme de QTE, les mots à former, de réponse à choisir il y a pas mal de cours à faire. Ces cours apportent des bonus qui seront bien utiles. Par exemple on peut débloquer la possibilité d’embrasser les filles… et certains garçons pour récupérer de la santé. Ils sont répartis sur 5 niveaux et une fois terminés les cours sont optionnels ce qui laisse plus de temps libre.

Pour vous déplacer il y a la possibilité d’utiliser un skateboard, un vélo et d’autres moyens de locomotion déblocables.

Les cours de géographie permettent de faire apparaitre sur la carte des objets à récolter.

Un point sur les graphismes et les animations

Coté graphismes le jeu est beau mais techniquement il est un peu fade au niveau des couleurs très pastels. Un petit plus très apprécié au fil du jeu le temps change et les saisons se succèdent ce qui change complètement l’atmosphère.

Au niveau des textures elles ne sont pas très détaillées c’est un peu simpliste. Le clipping par contre est omniprésent.

L’animation des personnages est assez saccadée par moment et ne fait pas naturelle, la modélisation elle aussi est assez grossière et on se retrouve avec pas mal de jumeaux côte à côte au niveau des adultes, à croire qu’ils sont tous de la même famille. Quand on se retrouve de nuit le jeu est un peu trop sombre et on est souvent obligé d’augmenter la luminosité pour y voir quelque chose.

Après les cours, le fun

Pour allonger la durée de vie déjà très satisfaisante les développeurs ont jugés bon de rajouter toute sorte d’objets à rechercher justifiés par le scénario. Par exemple on pourra récolter des élastiques sur toute le carte afin d’obtenir une nouvelle arme très marrante. Il y a aussi la possibilité d’acheter des vêtements pour ceux atteins de collectionnite il y en a plus de 300.

Il y a aussi des diverses activités  accomplir, commissions,  courses de kart, de vélo à faire ainsi que des tags à réaliser dans toute la ville.

La balle aux prisonniers appelé "Dodgeball" peut être pratiqué en dehors des cours. Pour exploser la tête à ses petits camarades de classe en toute légalité.

Le mot de la fin

Pour conclure Rockstar et Take Two nous offrent ici un jeu frais avec un humour omniprésent bourré de clichés qui change un peu de l’univers gangster auxquels nous avaient habitué les GTA et compagnie. Ce jeu est un des plus méconnus et un des moins vendus de Rockstar et c’est bien dommage car il y aurait amplement mérité une suite tant l’histoire est prenante.

Jouabilité : 18/20

La prise en main est intuitive et les commandes réagissent bien. La visée est assistée cela peut en rebuter certains. Le jeu en lui-même n’est pas difficile ni trop facile, la difficulté bien dosée. Les missions sont variées et pas répétitives.

Durée de vie : 18/20

Pour venir à bout du jeu en ligne droite compter une bonne vingtaine d’heures. Si on rajoute la recherche de divers objets il faut ajouter une bonne dizaine d’heures. Le scénario est inattendu et le jeu se fini en apothéose.

Graphismes : 13/20

Ici les graphismes sont trop fades, les couleurs sont pastels et manquent de peps. L’école n’est pas une partie de plaisir mais il y a des limites. Les apparitions de décors à 10 m et l’apparition de jumeaux à la pelle sont assez dérangeants.

Bande son : 14/20

Les musiques sont bien présentes et collent parfaitement au thème et à l’ambiance, elles savent être entrainante dans l'action et se faire calme quand c'est nécessaire. Cependant elles sont trop répétitives et au bout d’un moment elles commencent à peser. Seul regret seulement des voix anglaises avec les sous-titres en français mais bon on est habitué avec les jeux Rockstar. Les dialogues sont de qualité et tous les personnages ont une répartie à vous tordre de rire, ils ont tous une personnalité propre. Les personnages sont bien doublés et les textes sont et ont chacun une voix qui colle bien à leur caractère.

Verdict Final : 16/20

Petite perle trop méconnue par le grand public Bully n’a pas bénéficié de la renommée des jeux de Rockstar. Malgré des graphismes un peu fades, le jeu est bourré d’humour et est très plaisant à faire. Si jamais vous êtes lassés de GTA et compagnie vous pouvez vous tourner vers ce jeu qui change grandement de l’univers gangster il est grand temps de profiter de ce jeu.