Indivisible

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Greed Lavare
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Indivisible

Message par Greed Lavare »

Indivisible a su attirer les regards avant sa sortie sur consoles de salon et PC grâce à une cinématique d'introduction de qualité animée par Titmouse (Avatar : Le Dernier Maître de l'Air...) et Studio TRIGGER (Little Witch Academia...), mais également par sa direction artistique soignée et son mélange de gameplays différents. Légitimement, il est logique de se demander si le titre de Lab Zero Games et 505 Games parvient à créer un succulent cocktail ou alors si tout en lui se divise pour nous laisser un goût amer en bouche. Réponse dans notre test !

 



 

Melting-pot

 

 

Chaque jour en dehors d'Ashwat – un village reculé et paisible, Ajna part s'entraîner aux arts martiaux avec son père Indr pour une raison qui lui échappe encore, l'homme évitant d'aborder les sujets concernant ses desseins ou sa défunte femme. Plutôt têtue et rebelle, Ajna se dispute avec son paternel qui élude ses questions existencielles et retourne au village. Prenant le temps de se calmer, Ajna décide de s'excuser auprès de son père mais au lieu de ça, elle assiste à sa mort au milieu des habitations dévorées par les flammes : les troupes du terrible Ravannavar ont emporté avec elles les secrets des origines de l'adolescente.

 

Jurant vengeance, Ajna part à la recherche de Ravannavar et fait sur sa route de magnifiques comme d'étranges rencontres. Certains personnages lui prêtent main forte dans sa quête tandis que d'autres la rejoignent sans nécessairement le vouloir, ceux-ci étant littéralement absorbés dans son crâne, histoire d'étendre un peu plus l'ombre qui plane sur ses origines.

 



Le scénario semble cousue de fils blancs mais réserve son lot de surprises.

 

Quelques trop rares cinématiques animées, des cutscenes illustrées et des phases de dialogues rappelant celles des visual novels narreront l'histoire de Indivisible jusqu'à son dénouement. La mise en scène est simple, voire minimaliste mais la direction artistique léchée et le très bon jeu des acteurs permet de passer outre et de créer des liens plus aisément avec les nombreux personnages qui rejoignent la troupe d'Ajna.

 

Le jeu offre d'ailleurs beaucoup de compagnons au joueur dès les premiers pas à l'extérieur d'Ashwat afin qu'il puisse rapidement profiter des différentes combinaisons de groupe possibles (nous y reviendrons), laissant la place à des conversations longuettes pour des échanges plus humains.

 

On peut regretter que certains alliés récupérés souffrent d'un développement moindre, mais le casting est globalement haut en couleur.

 

 



Ajna peut se rendre dans son for intérieur n'importe quand pour prendre des nouvelles de ses camarades.

 

 

Le monde est vaste !

 

 

Pour avancer dans l'histoire et accueillir de nouvelles recrues dans son cerveau, Ajna doit parcourir plusieurs lieux et les explorer de fond en comble. Certains endroits sont inaccessibles mais avec l'acquisition progressive de nouvelles capacités, il sera possible d'y retourner plus tard afin de percer tous les secrets des différents environnements visités, aussi bien les villes que les sombres donjons.

 

En plus d'être un metroidvania bon et accessible avec une progression fluide et agréable, Indivisible y allie des phases de plateformes qui deviennent au fur et à mesure de plus en plus impressionnantes et limites gratifiantes – qu'il y ait un objet à la clef ou non – tant le joueur apprend correctement à maîtriser le jeu.

 

Malheureusement, un point noir survient lorsque le joueur passe d'une zone à une autre (elles sont toutes reliées entre elles) : le jeu se met soudainement à ralentir ou bien même à planter, et parfois les tableaux suivants ne chargent pas, laissant Ajna tomber dans un gouffre infini ou alors dans une texture. Un problème de taille qui survient principalement vers la fin du jeu et qui, on l'espère, sera remédié dans une prochaine mise à jour. De nombreux points de sauvegarde sont dispatchés à travers le monde de Indivisible, on ne peut donc que conseiller d'en profiter et de sauver sa partie le plus souvent possible.

 



Quelques personnages non-joueurs sont moins soignés esthétiquement et semblent parfois venir d'une autre œuvre.

 

Malgré ça, les contrées tantôt colorées tantôt monotones de Indivisible demeurent agréables à parcourir. Les personnages en 2D – dessinés et animés à la main pour un résulat très convaincant – sont incrustés avec brio dans les décors en 3D ; ceux-ci n'ont pas des modélisations ou des textures parfaites, et pourtant ils ne se démarquent pas et sont en symbiose totale avec le reste de la direction artistique.

 

 

Asura Profile

 

 

En explorant, on tombe irrémédiablement sur des ennemis qui ne sont pas là pour papoter : frapper ou se faire frapper est la seule règle qui prévaut pour lancer un combat, le premier qui touche l'autre s'assurant un premier avantage.

 

Trois membres préalablement sélectionnés en-dehors des affrontements rejoignent alors Ajna dans la bataille. Tout comme dans Valkyrie Profile, chacun d'entre eux est assigné à l'une des touches de la manette selon sa position sur le terrain, il suffit ensuite de gérer ses points d'action – une attaque épuise un point d'action au personnage. Il est alors possible d'effectuer des combinaisons en alliant les bons combattants et son sens du rythme.

 



Chaque personnage dispose d'attaques et de compétences uniques qu'il faut utiliser avec parcimonie.

 

En cognant l'opposant, la jauge d'Iddhi – disposée en haut à gauche de l'écran – se remplit. Selon le nombre de segments de la barre complétés, il est possible de lancer des attaques dévastatrices ou bien alors des capacités salvatrices. Si plusieurs personnages sont tombés au combat, Ajna inclue, et que la jauge d'Iddhi est pleine, on peut dépenser toute l'énergie accumulée pour tous les ressusciter – bien pratique !

 

Pour éviter de perdre de la vie, il suffit d'appuyer au bon moment sur les boutons correspondants aux personnages attaquer pour parer les coups, ce qui consomme de l'Iddhi. Une garde parfaite octroie quelques bonus comme un regain de santé et d'Iddhi.

 



On peut engager les conflits n'importe où, même dans un coin étroit et proche d'un précipice...

 

Les boss proposent des affrontements intéressants et dynamiques, alternant entre phases de combat et de plateformes pour la plupart. Certains d'entre eux sont même mémorables, optant pour des designs particuliers – subtile fusion entre mécanique et organique – inspirés des créatures des mythologies asiatiques pour des résultats saisissants pouvant rappeler l'esthétique singulière de Asura's Wrath.

 

Les combats peuvent parfois paraître longs à mener, surtout si l'on ne pense pas utiliser correctement les spécifités de chacun, mais pour contrebalancer la durée des affrontements, il faut savoir qu'ils ne sont pas omniprésents et qu'ils restent plaisants à faire tant par leur simplicité que leur dynamisme.

 

Avec l'acquisition de nouvelles capacités et d'armes, Ajna peut également blesser les ennemis sur le terrain avant de les affronter pour avoir un certain avantage sur eux. De cette façon, on peut aussi les tuer sans avoir à activer une seule phase de combat, mais cela revient à fuir les points d'expérience.

 



C'est vrai que ça commence à faire du monde..!

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