Assassin's Creed Unity : Un lancement qui sent le souffre
Publié : 15 novembre 2014, 14:22
Si vous suivez un tant soi peu l'actualité du jeu-vidéo, vous n'êtes pas sans savoir que le nouvel Assassin's Creed Unity est sorti il y a tout juste deux jours. Un lancement qui sent clairement le souffre pour un épisode qui devait faire date dans l'histoire de la série et qui, malgré lui, s'est vu installé sur le banc des accusés à cause de nombreux points noirs.
Entre problèmes d'affichage, carences techniques, framerate flucutuant et un jeu final qui est loin d'être optimisé, Assassin's Creed Unity a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase d'un verre déjà bien rempli par Ubisoft. A tel point que la firme Française, classé parmi les trois plus gros éditeurs du monde, a vu sa côte en bourse chuter de façon drastique et les joueurs n'ont pas hésité à fustiger l'éditeur sur la place publique. Et à raison.
A l'instar de Watch Dogs, qui nous avait épaté lors de sa présentation à l'E3 et qui n'avait pu, une fois le jeu sorti, tenir les promesses qu'il nous avait montré, Assassin's Creed Unity bacle sa copie et nous offre là une expérience, certes bonne, mais qui aurait mérité quelques mois supplémentaires pour être celle vraiment attendue par les joueurs.
Déçu et désabusé, c'est aujourd'hui en toute logique que le marketing agressif et quelque peu mensonger d'Ubisoft est pointé du doigt par les joueurs du monde entier. Comment accepter, aujourd'hui, de se voir proposer une expérience qui n'est pas celle qu'on nous a vendue et, pire encore, un produit qui n'est pas fini? Un jeu peut décevoir et déçoit parfois par ses mécaniques ou même son histoire, et ce même avec les plus gros efforts de son équipe, mais il ne s'agit pas de ça ici. Il s'agit d'un calendrier qui oblige les développeurs (qui sont peut-être les plus à plaindre) à fournir le plus de travail possible dans un intervalle de temps très court afin de respecter les délais. Sans parler qu'Ubisoft n'en est pas à son coup d'essai en matière de jeu incomplet.
Tout comme cette nouvelle politque des micro-transactions qui prend une place importante dans le jeu, pour quelle raison devrions-nous accepter de voir s'introduire dans nos jeux une façon aussi grossière de quémander un peu d'argent? Comme si l'achat d'un jeu n'était déjà pas suffisamment cher pour nos bourses, Ubisoft veut nous faire payer encore en échange de quoi nous posséderons des items et des compétences que les autres n'ont pas. La fénéantise au service d'un jeu, et globalement d'une industrie, qui assume dorénavant son désir d'avidité et qui ne se cache plus pour proposer aux joueurs de nouvelles fonctionnalités, qui auraient pu être intégrées dans le jeu de base.
Si l'on rajoute à tous ces problèmes, déjà bien conséquents pour Ubisoft, l'apparition d'une polémique instaurée par certains hommes politiques quant à la légitimité de son aspect historique, Assassin's Creed Unity ne cesse de faire parler de lui dans les médias comme sur internet. Après tout, on peut finalement se demander si telle n'était pas la volonté première d'Ubisoft : faire parler de son jeu. Que ce soit en bien ou en mal, par les joueurs ou par la presse, Assassin's Creed Unity reste sous le feu des projecteurs et pour un éditeur aussi important qu'Ubisoft, c'est peut-être ça le plus important.
Au final, la sortie d'Assassin's Creed Unity est l'exemple parfait de ce qu'il ne fallait par faire pour Ubisoft. A force de trop vouloir faire bien, Ubisoft fait mal, de par son statut et son besoin de maintenir en vie sa plus grosse licence, l'éditeur Français s'inscrit dans un processus néfaste qui l'oblige à prioriser la forme plutôt que le fond, de satisfaire les actionnaires plutôt que les joueurs. Si Ubisoft continue dans cette voie, ce qu'on ne lui souhaite pas, il court à sa perte. Il ne tient qu'à lui de réagir devant ce flot de mécontentements, légitimes et basés sur un très lourd passif. Et ainsi éviter de voir la guillotine tomber sur lui.
Entre problèmes d'affichage, carences techniques, framerate flucutuant et un jeu final qui est loin d'être optimisé, Assassin's Creed Unity a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase d'un verre déjà bien rempli par Ubisoft. A tel point que la firme Française, classé parmi les trois plus gros éditeurs du monde, a vu sa côte en bourse chuter de façon drastique et les joueurs n'ont pas hésité à fustiger l'éditeur sur la place publique. Et à raison.
A l'instar de Watch Dogs, qui nous avait épaté lors de sa présentation à l'E3 et qui n'avait pu, une fois le jeu sorti, tenir les promesses qu'il nous avait montré, Assassin's Creed Unity bacle sa copie et nous offre là une expérience, certes bonne, mais qui aurait mérité quelques mois supplémentaires pour être celle vraiment attendue par les joueurs.
Déçu et désabusé, c'est aujourd'hui en toute logique que le marketing agressif et quelque peu mensonger d'Ubisoft est pointé du doigt par les joueurs du monde entier. Comment accepter, aujourd'hui, de se voir proposer une expérience qui n'est pas celle qu'on nous a vendue et, pire encore, un produit qui n'est pas fini? Un jeu peut décevoir et déçoit parfois par ses mécaniques ou même son histoire, et ce même avec les plus gros efforts de son équipe, mais il ne s'agit pas de ça ici. Il s'agit d'un calendrier qui oblige les développeurs (qui sont peut-être les plus à plaindre) à fournir le plus de travail possible dans un intervalle de temps très court afin de respecter les délais. Sans parler qu'Ubisoft n'en est pas à son coup d'essai en matière de jeu incomplet.
Tout comme cette nouvelle politque des micro-transactions qui prend une place importante dans le jeu, pour quelle raison devrions-nous accepter de voir s'introduire dans nos jeux une façon aussi grossière de quémander un peu d'argent? Comme si l'achat d'un jeu n'était déjà pas suffisamment cher pour nos bourses, Ubisoft veut nous faire payer encore en échange de quoi nous posséderons des items et des compétences que les autres n'ont pas. La fénéantise au service d'un jeu, et globalement d'une industrie, qui assume dorénavant son désir d'avidité et qui ne se cache plus pour proposer aux joueurs de nouvelles fonctionnalités, qui auraient pu être intégrées dans le jeu de base.
Si l'on rajoute à tous ces problèmes, déjà bien conséquents pour Ubisoft, l'apparition d'une polémique instaurée par certains hommes politiques quant à la légitimité de son aspect historique, Assassin's Creed Unity ne cesse de faire parler de lui dans les médias comme sur internet. Après tout, on peut finalement se demander si telle n'était pas la volonté première d'Ubisoft : faire parler de son jeu. Que ce soit en bien ou en mal, par les joueurs ou par la presse, Assassin's Creed Unity reste sous le feu des projecteurs et pour un éditeur aussi important qu'Ubisoft, c'est peut-être ça le plus important.
Au final, la sortie d'Assassin's Creed Unity est l'exemple parfait de ce qu'il ne fallait par faire pour Ubisoft. A force de trop vouloir faire bien, Ubisoft fait mal, de par son statut et son besoin de maintenir en vie sa plus grosse licence, l'éditeur Français s'inscrit dans un processus néfaste qui l'oblige à prioriser la forme plutôt que le fond, de satisfaire les actionnaires plutôt que les joueurs. Si Ubisoft continue dans cette voie, ce qu'on ne lui souhaite pas, il court à sa perte. Il ne tient qu'à lui de réagir devant ce flot de mécontentements, légitimes et basés sur un très lourd passif. Et ainsi éviter de voir la guillotine tomber sur lui.