Faisant partie du staff du site ReadandPlay.be en tant que testeur écrit, le site ayant disparu, je recherche une team avec une très bonne ambiance, une bonne communication entre les membres et de la maturité principalement ( en gros j'en ai marre des collègues qui font que de se critiquer). Voilà pour mes exigences lol!
Je suis une personne passionné par l'univers des jeux vidéo, j'y joue depuis plus de 20 ans. Je pense pouvoir vous apporter mon analyse sur les jeux tout simplement, après je suis un testeur "débutant", je n'ai que sept test à mon actif.
Vous trouverez ci joint en exemple le test de Saints Row IV.
Merci de me dire ce que vous en pensez!
Anthony
Spoiler
Initialement, Saints Row IV devait être un DLC de l’épisode précédent mais le rachat de la franchise par Koch Media (faillite de THQ) a changé la donne. Volition, le développeur, a donc du s’atteler à ce que ce soi-disant DLC ait véritablement sa place dans cet univers totalement décalé.
Notre fonction ? Président des États-Unis…
À moins d’un mois de la sortie du mastodonte GTA V, on peut s’étonner de la sortie de l’autre franchise phare de l’Open World, nommée Saints Row 4. La question qu’on peut légitimement se poser est donc la suivante : ces deux jeux jouent-ils vraiment dans la même catégorie ? À priori non. La principale différence avec ses principaux concurrents est l’humour omniprésent, l’aspect "too much" et l’impression d’être vraiment dans un jeu bac à sable avec la possibilité de faire vraiment n’importe quoi. Il n’y a qu’à voir le prologue pour s’en apercevoir. On doit sauver la ville de Washington d’une bombe nucléaire et, pour cela, notre héros n’hésite pas à sauter sur ladite bombe et la désamorcer en vol avec la musique d’Aerosmith (une belle parodie des Call Of Duty en passant). Bien sûr, pas besoin de parachute pour notre surhomme qui va tomber directement dans un fauteuil, et pas n’importe lequel... Il faut bien avouer que cette première mission est décevante, on se retrouve devant un TPS du pauvre en shootant des ennemis à l’IA complètement à la ramasse, mais le fun est là de part les dialogues. Il est également donné au joueur la faculté de personnaliser son héros en pouvant affubler notre avatar de n’importe quelle tenue, en l'habillant avec une combinaison spatiale par exemple, un soutien-gorge ou encore une jupe, ce qui fait que la personnalisation made in Saints Row fournit un sentiment toujours aussi jouissif. Plus tard, il sera bien sûr donné au joueur la possibilité d'acheter de nouvelles fringues et même de faire de la chirurgie esthétique. Tout un programme !
La progression du jeu est totalement différente des autres épisodes. En effet, contrairement aux précédents opus où l’on devait gagner à la fois du respect et de l’argent, ici, on est déjà au sommet de la pyramide puisque nous incarnons ni plus ni moins le président des Etats-Unis, rien que ça ! Et depuis ce poste, il va falloir faire face à une invasion d’aliens belliqueux menés par le très vilain Zinyak. On se prend tout d’abord une rouste contre les envahisseurs et, enfermé dans un monde virtuel dirigé justement par nos ennemis, nous allons devoir réveiller nos amis et lutter contre l’occupant réunis. De plus, les créateurs du jeu se sont amusés à truffer leur jeu de références ou d’hommages à de grands films et œuvres de science-fiction comme c’est le cas de l’intrigue (qui ressemble énormément à Matrix !).
Un gameplay approfondi et du fun !
Grâce à une de nos alliés, notre héros va petit à petit prendre le pouvoir dans ce monde virtuel. Les concepteurs de ce quatrième volet ont opté pour un système nous permettant de débloquer des capacités et améliorations en engrangeant de l’expérience. On a donc le choix d’améliorer notre santé maximum, d’augmenter nos dégâts avec les armes à feu, d’ajouter à nos véhicules un turbo afin de semer nos poursuivants, d’upgrader les armes de notre gang, etc. Il est également possible de personnaliser nos armes afin de maximiser la précision, d’obtenir une vitesse de rechargement accrue et tout un tas d'autres améliorations. Jusqu'à là, rien de nouveau sous le soleil, mais une nouveauté apparaît, les super-pouvoirs. Comme les jeux du type Infamous et Protoype, notre personnage va, en terrassant des boss, obtenir des habilités surpuissantes. Il pourra dans un premier temps courir aussi vite qu’une voiture ou encore sauter d’immeuble en immeuble ! Dans un deuxième temps, le héros pourra congeler ses ennemis et leur lancer des boules de feu. Mais contrairement aux jeux cités ci-dessus qui utilisent ce concept, ces nouveaux pouvoirs vont poser quelques soucis de jouabilité. Le fait de les utiliser lors des séquences de shoot l’aggrave ; il n’est pas toujours simple de viser correctement l’ennemi en faisant des bons de dix mètres. L’apparition de ces super-pouvoirs entraîne pareillement un autre défaut : la capacité donnée au joueur de courir très vite rend quasiment obsolète la conduite de véhicule qui a une place quand même importante dans le jeu (ainsi que dans l'open world représenté). Les développeurs ont cherché à freiner l’utilisation de cette compétence avec une jauge d’endurance qui se remplit malheureusement bien trop vite. Il se peut que le joueur fasse abstraction de cette phase de gameplay et qu'il en vienne à oublier l’opportunité qui nous est donnée de personnaliser le véhicule ou encore d'en faire la collection.
On se laisse prendre quand même au jeu car il y a un élément par le biais duquel Saint Row IV fait parfaitement son boulot, c’est le fun. L’utilisation des armes est très sympathique, il n’a qu’à voir par exemple avec le Dubstep gun qui neutralise nos ennemis en les faisant danser ou encore le Rapto Matic qui permet de lancer des trous noirs. Et on l'aura vite compris, l’arsenal est complet et varié. Les créateurs ont vraiment choisi de faire dans la surenchère, avec par exemple des voitures qui explosent lorsqu’on utilise un super-pouvoir. L’humour est particulièrement présent tout au long de nos pérégrinations. En effet, fans des blagues subtiles s’abstenir, le soft rentre vraiment dans l'excès jusque parfois à en devenir vulgaire, ce qui en fait tout son charme ! La bande son du titre est, elle, vraiment intéressante à écouter et très éclectique : nous trouvons à la fois du rap, de l'électronique et des chansons très connues (What is love d’Haddaway, entre autres).
Une technique à la ramasse mais une durée de vie conséquente.
Peut-être est-ce du à un manque de temps où aux événements liés à la faillite de THQ, mais le verdict est sans appel : le jeu est techniquement dépassé et truffé de bugs. Tout d’abord, la modélisation des personnages fait peine à voir, les textures murales sont infâmes et on éprouve une sensation de vide lorsqu’on visite la ville, et le fait que la cité soit toujours plongée dans le noir est dommageable. De plus, sur consoles, le jeu multiplie les baisses de framerate et parvient même à freezer. Un comble.
Heureusement, Saints Row IV se rattrape au niveau de la durée de vie. Dix à douze heures seront nécessaires pour boucler l’aventure en ligne droite, mais il faut avouer que cela serait dommage de ne pas profiter de toutes les quêtes annexes... Pour activer ces activités optionnelles, il est possible de s’y rendre directement ou de rencontrer un de nos amis récemment libéré. Une vrai plus-value, car cela permet de connaître un petit peu mieux nos alliés qui possèdent tous un tempérament complètement loufoque. Ces types de missions ont en plus de cela l’avantage d’être nombreuses (au nombre de huit), ce qui permet d’éviter un sentiment de redite et il y a vraiment de tout à faire : des choses drôles (Arnaques à l’Assurance qui permet au personnage de rebondir sur plusieurs kilomètres) et des missions beaucoup moins intéressantes (les courses). Néanmoins, grâce à cette multitude d’activités diverses et variées, on ne s’ennuie pas, on trouve toujours quelque chose à faire et on essaye d’alterner entre activités dont le fun ne manque pas et celles qui sont davantage répétitives. En d’autres termes, pour finir le jeu entièrement et avoir les fameux 100%, autant dire que vous pouvez multiplier par deux la durée de vie initiale. Il est également donné au joueur l’opportunité de jouer en coopération dans le mode campagne, ce qui est véritablement un plus et favorise les délires entre potes.
Conclusion :
Saints Row IV a choisi l’exact opposé de son rival GTA V, les développeurs ont choisi de travailler sur le fun avec l’utilisation d’armes totalement folles et la possibilité de tout casser alors qu’un GTA se veut plus réaliste et sérieux. Outre ces problèmes graphiques et quelques difficultés à utiliser ces super-pouvoirs, le jeu remplit bien son office, à savoir du fun, du rythme, de l’humour et quelques références bien pensées. Un jeu honnête !
Les Plus
• Super-pouvoirs
• Customisation très poussée
• Les armes
• Variété d’activités proposées
• Durée de vie
• Le fun qu’il procure
• La Bande Son
Les Moins
• Difficile à maîtriser
• Les véhicules ne servent plus à grand chose
• Graphismes décevants
• Présence de bugs
NOTE : 15
Notre fonction ? Président des États-Unis…
À moins d’un mois de la sortie du mastodonte GTA V, on peut s’étonner de la sortie de l’autre franchise phare de l’Open World, nommée Saints Row 4. La question qu’on peut légitimement se poser est donc la suivante : ces deux jeux jouent-ils vraiment dans la même catégorie ? À priori non. La principale différence avec ses principaux concurrents est l’humour omniprésent, l’aspect "too much" et l’impression d’être vraiment dans un jeu bac à sable avec la possibilité de faire vraiment n’importe quoi. Il n’y a qu’à voir le prologue pour s’en apercevoir. On doit sauver la ville de Washington d’une bombe nucléaire et, pour cela, notre héros n’hésite pas à sauter sur ladite bombe et la désamorcer en vol avec la musique d’Aerosmith (une belle parodie des Call Of Duty en passant). Bien sûr, pas besoin de parachute pour notre surhomme qui va tomber directement dans un fauteuil, et pas n’importe lequel... Il faut bien avouer que cette première mission est décevante, on se retrouve devant un TPS du pauvre en shootant des ennemis à l’IA complètement à la ramasse, mais le fun est là de part les dialogues. Il est également donné au joueur la faculté de personnaliser son héros en pouvant affubler notre avatar de n’importe quelle tenue, en l'habillant avec une combinaison spatiale par exemple, un soutien-gorge ou encore une jupe, ce qui fait que la personnalisation made in Saints Row fournit un sentiment toujours aussi jouissif. Plus tard, il sera bien sûr donné au joueur la possibilité d'acheter de nouvelles fringues et même de faire de la chirurgie esthétique. Tout un programme !
La progression du jeu est totalement différente des autres épisodes. En effet, contrairement aux précédents opus où l’on devait gagner à la fois du respect et de l’argent, ici, on est déjà au sommet de la pyramide puisque nous incarnons ni plus ni moins le président des Etats-Unis, rien que ça ! Et depuis ce poste, il va falloir faire face à une invasion d’aliens belliqueux menés par le très vilain Zinyak. On se prend tout d’abord une rouste contre les envahisseurs et, enfermé dans un monde virtuel dirigé justement par nos ennemis, nous allons devoir réveiller nos amis et lutter contre l’occupant réunis. De plus, les créateurs du jeu se sont amusés à truffer leur jeu de références ou d’hommages à de grands films et œuvres de science-fiction comme c’est le cas de l’intrigue (qui ressemble énormément à Matrix !).
Un gameplay approfondi et du fun !
Grâce à une de nos alliés, notre héros va petit à petit prendre le pouvoir dans ce monde virtuel. Les concepteurs de ce quatrième volet ont opté pour un système nous permettant de débloquer des capacités et améliorations en engrangeant de l’expérience. On a donc le choix d’améliorer notre santé maximum, d’augmenter nos dégâts avec les armes à feu, d’ajouter à nos véhicules un turbo afin de semer nos poursuivants, d’upgrader les armes de notre gang, etc. Il est également possible de personnaliser nos armes afin de maximiser la précision, d’obtenir une vitesse de rechargement accrue et tout un tas d'autres améliorations. Jusqu'à là, rien de nouveau sous le soleil, mais une nouveauté apparaît, les super-pouvoirs. Comme les jeux du type Infamous et Protoype, notre personnage va, en terrassant des boss, obtenir des habilités surpuissantes. Il pourra dans un premier temps courir aussi vite qu’une voiture ou encore sauter d’immeuble en immeuble ! Dans un deuxième temps, le héros pourra congeler ses ennemis et leur lancer des boules de feu. Mais contrairement aux jeux cités ci-dessus qui utilisent ce concept, ces nouveaux pouvoirs vont poser quelques soucis de jouabilité. Le fait de les utiliser lors des séquences de shoot l’aggrave ; il n’est pas toujours simple de viser correctement l’ennemi en faisant des bons de dix mètres. L’apparition de ces super-pouvoirs entraîne pareillement un autre défaut : la capacité donnée au joueur de courir très vite rend quasiment obsolète la conduite de véhicule qui a une place quand même importante dans le jeu (ainsi que dans l'open world représenté). Les développeurs ont cherché à freiner l’utilisation de cette compétence avec une jauge d’endurance qui se remplit malheureusement bien trop vite. Il se peut que le joueur fasse abstraction de cette phase de gameplay et qu'il en vienne à oublier l’opportunité qui nous est donnée de personnaliser le véhicule ou encore d'en faire la collection.
On se laisse prendre quand même au jeu car il y a un élément par le biais duquel Saint Row IV fait parfaitement son boulot, c’est le fun. L’utilisation des armes est très sympathique, il n’a qu’à voir par exemple avec le Dubstep gun qui neutralise nos ennemis en les faisant danser ou encore le Rapto Matic qui permet de lancer des trous noirs. Et on l'aura vite compris, l’arsenal est complet et varié. Les créateurs ont vraiment choisi de faire dans la surenchère, avec par exemple des voitures qui explosent lorsqu’on utilise un super-pouvoir. L’humour est particulièrement présent tout au long de nos pérégrinations. En effet, fans des blagues subtiles s’abstenir, le soft rentre vraiment dans l'excès jusque parfois à en devenir vulgaire, ce qui en fait tout son charme ! La bande son du titre est, elle, vraiment intéressante à écouter et très éclectique : nous trouvons à la fois du rap, de l'électronique et des chansons très connues (What is love d’Haddaway, entre autres).
Une technique à la ramasse mais une durée de vie conséquente.
Peut-être est-ce du à un manque de temps où aux événements liés à la faillite de THQ, mais le verdict est sans appel : le jeu est techniquement dépassé et truffé de bugs. Tout d’abord, la modélisation des personnages fait peine à voir, les textures murales sont infâmes et on éprouve une sensation de vide lorsqu’on visite la ville, et le fait que la cité soit toujours plongée dans le noir est dommageable. De plus, sur consoles, le jeu multiplie les baisses de framerate et parvient même à freezer. Un comble.
Heureusement, Saints Row IV se rattrape au niveau de la durée de vie. Dix à douze heures seront nécessaires pour boucler l’aventure en ligne droite, mais il faut avouer que cela serait dommage de ne pas profiter de toutes les quêtes annexes... Pour activer ces activités optionnelles, il est possible de s’y rendre directement ou de rencontrer un de nos amis récemment libéré. Une vrai plus-value, car cela permet de connaître un petit peu mieux nos alliés qui possèdent tous un tempérament complètement loufoque. Ces types de missions ont en plus de cela l’avantage d’être nombreuses (au nombre de huit), ce qui permet d’éviter un sentiment de redite et il y a vraiment de tout à faire : des choses drôles (Arnaques à l’Assurance qui permet au personnage de rebondir sur plusieurs kilomètres) et des missions beaucoup moins intéressantes (les courses). Néanmoins, grâce à cette multitude d’activités diverses et variées, on ne s’ennuie pas, on trouve toujours quelque chose à faire et on essaye d’alterner entre activités dont le fun ne manque pas et celles qui sont davantage répétitives. En d’autres termes, pour finir le jeu entièrement et avoir les fameux 100%, autant dire que vous pouvez multiplier par deux la durée de vie initiale. Il est également donné au joueur l’opportunité de jouer en coopération dans le mode campagne, ce qui est véritablement un plus et favorise les délires entre potes.
Conclusion :
Saints Row IV a choisi l’exact opposé de son rival GTA V, les développeurs ont choisi de travailler sur le fun avec l’utilisation d’armes totalement folles et la possibilité de tout casser alors qu’un GTA se veut plus réaliste et sérieux. Outre ces problèmes graphiques et quelques difficultés à utiliser ces super-pouvoirs, le jeu remplit bien son office, à savoir du fun, du rythme, de l’humour et quelques références bien pensées. Un jeu honnête !
Les Plus
• Super-pouvoirs
• Customisation très poussée
• Les armes
• Variété d’activités proposées
• Durée de vie
• Le fun qu’il procure
• La Bande Son
Les Moins
• Difficile à maîtriser
• Les véhicules ne servent plus à grand chose
• Graphismes décevants
• Présence de bugs
NOTE : 15