Candidature Little Kingy D

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Little Kingy D
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Candidature Little Kingy D

Message par Little Kingy D »

Ah ah ! Je vous ai feinté ! En réalité, je ne veux pas devenir testeur chez vous, l'étant déjà ailleurs. Je souhaite juste recueillir votre avis sur mon test de Don't Starve.

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[b]Quand on entend Survival/horror ces derniers temps, on pense à Resident Evil, Dead Island ou encore The Last Of Us qui se fait attendre. On ne pense certainement pas à de petits titres comme Don't Starve, projet particulièrement original du studio Klei Entertainement (Mark of the Ninja), tant dans son concept que dans sa mécanique de jeu. Sous des allures de cocktail entre survival et Die and Retry, le jeu est assez exigeant et difficile. Entre autres, monde ouvert, survie, quelques outils pour s'en sortir, et voilà, on a résumé à peu près ce que vous propose le titre, le tout dans un univers particulièrement angoissant. [/b]
Il n’y a pas à dire, Klei Entertainement est le Burton du jeu vidéo. Après un Shank et un Mark of the Ninja très proche de cet univers-là, Don’t Starve ne déroge pas à la règle en nous projetant dans un univers glauque, inquiétant mais aussi assez bizarroïde soit dit en passant. Mais ce qui est réellement impressionnant, c’est que le titre vous plonge dans une ambiance et une atmosphère totalement crédible, tout en faisant fi d’un quelconque scénario ou une quelconque logique qui justifie cet univers. Mais une chose est cependant claire, c’est que le jeu se prête au genre Minecraftien, soit le survival sandbox. Pour faire simple, vous ne saurez jamais ce que vous faites ici, quel est votre réel but : seule chose à savoir, c’est que vous êtes lâché dans un monde ouvert hostile où survivre à partir de rien n’est pas une option. L’intérêt étant de vivre le plus longtemps possible. Plus les jours de survie s’accumulent, plus vous engrangerez des points d’expérience qui vous permettront à long terme de débloquer de nouveaux personnages ayant chacun ses spécificités. Jusque là, rien de bien compliqué…

Ne mourez pas de faim
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Comme l’indique précisément le titre du jeu – « ne mourez pas de faim » (Don’t Starve), il s’agit donc de pouvoir se nourrir régulièrement pour ne pas voir son héros mourir, le corps décharné et le ventre creux. Eh oui, car en plus de devoir construire, récolter et tenter à l’instar d’un certain Minecraft, il faudra de surcroit pouvoir se remplir l’estomac assez souvent ! Cependant, ce qui faisait le succès du réputé jeu Minecraft, c’était de pouvoir bâtir autant à sa guise de luxueuses habitations et de magnifiques bâtiments. Or, ici, c’est réellement la survie qui est de mise. Le concept est élémentaire : ne pas mourir. Concept appuyé par des mécaniques très intelligentes et un hasard par moment assez frustrant mais paradoxalement très amusant. Bref, bienvenue dans le monde de Don’t Starve. Dans le fond, le Gameplay du titre est assez basique : vous gérez la mobilité de votre personnage à partir de votre souris ou des flèches du clavier, et cliquez sur les éléments pour interagir avec eux. La mécanique se veut donc identique pour creuser un trou, couper un arbre, dépecer un animal mort. Le tout repose sur un système de crafting (artisanat) bien connu des amateurs du genre. Celui-ci est d’ailleurs très pratique puisque situé dans un menu à gauche de l’écran. Ce menu vous donne accès à tous les crafts possibles et il n’y a donc aucune recette à découvrir, ne limitant pas forcément l’exploration et facilitant tout de même un peu le jeu).

Ne mourons pas le ventre vide, donc. Déjà parce que c’est une morte totalement débile, mais aussi car la gestion de la faim de notre personnage est sûrement la plus importante, ce qui l’oblige à se déplacer en permanence pour récolter toujours des petits trucs à se mettre sous la dent, des fois que. Cela peut être des oiseaux, des plantes, des arbres, des feuilles etc… Tout est sujet à être utile. Et c’est d’ailleurs avec ses premières ressources qu’on commencera à fabriquer ses premières armes. Une fois qu’on aura suffisamment évolué dans notre aventure en quête de survie, on pourra exploiter un champ, et même : plusieurs champs. En d’autres termes, ces derniers permettent de cultiver de la nourriture. Et là on se dit : voilà qui facilite le jeu. Eh bien… non, car désormais, c’est la gestion de la santé des aliments qui fait son entrée. Vous l’aurez compris, le jeu présente donc énormément de contraintes qu’il faudra surmonter pour survivre le plus longtemps possible. Puis, on commencera à évoluer dans nos recherches, nous mettrons à créer des enceintes pour se protéger, faire plusieurs feux de camps, progresser et presque se faire son petit micro-village.

On a faim, on a faim !
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Il faudra donc gérer trois véritables contraintes dans Don’t Starve. Ces contraintes sont assez explicites : la faim, la folie et la santé. Celles-ci ont cependant plus ou moins d’importance en fonction de ce qu’elles représentent. La faim est sûrement l’élément culminant du jeu : lorsque la jauge de faim atteint zéro, votre personnage s’épuise et perd de la santé petit à petit. En parlant de la santé, sa jauge arrivant à zéro, vous mourrez inévitablement. Celle-ci, à titre d’informations, se réduit à chaque dégât que vous endurcissez : la température rugueuse, par exemple, les blessures de combat etc… Et si nous vous parlions de faire attention à ce que vous donnez à manger à votre personnage (et là où la santé joue un véritable rôle), ce n’était pas pour rien ! Si ce dernier n’aura aucune difficulté à manger un insecte comme un magnifique morceau de cochon rôti, vous pourrez aussi, à ses risques et périls, lui faire avaler de la nourriture avariée. Et quand on dit risques et périls, c’est que cette nourriture périmée lui fera perdre énormément de santé. Pour finir, l’élément pas forcément le plus intéressant étant la folie, nous nous devons de vous l’évoquer. Cette dernière représente le comportement de votre héros en fonction de vos actions. Tuer un animal inoffensif par simple plaisir de tuer affectera principalement cette contrainte, traverser une zone la nuit sans lumière aussi, ou encore, être proche d’un objet démoniaque. La folie est originale dans le sens où lorsque vous atteignez le seuil maximum, votre personnage commence à perdre la tête : le jeu se déforme alors, des monstres imaginaires apparaissent, les couleurs se ternissent etc…

Il est évident aussi que vous pourrez, grâce à différents moyens, rattraper vos trois jauges de contraintes si jamais celles-ci se sont dégradées. Pour cela, il faudra véritablement expérimenter certains éléments : par exemple, manger une plante, ou manger un certain animal ou une autre ressource qui ne viendrait jamais à l’esprit une seconde de manger. Bref, tout se tente pour sauvegarder sa petite existence, mais en contrepartie parfois assez frustrante – comme la mort en mangeant quelque chose qui en réalité était du poison. Sachez aussi une chose : c’est que si vous n’avez pas de médaillon capable de vous ressusciter (et à ce moment-là, ce médaillon disparaîtra) ou que vous n’avez pas trouver un autel de résurrection (et là de même, l’autel disparaîtra à votre retour en jeu), la mort est définitive. Vous devrez alors tout recommencer de A à Z. Et là dessus, le jeu est particulièrement exigeant et rude, car parfois, le hasard fait que vous viendriez à mourir de façon assez injuste.

…Eh bien il faut manger…
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L’ambiance nous fait donc vite comprendre qu’il vaut mieux rester à la source d’une lumière lorsque la nuit tombe, au risque de se faire manger sans réelle humilité par les bestioles qui envahissent le petit monde où vous vous trouvez. Ainsi, tous les éléments météorologiques seront des ennemis à part entière, tout autant que les créatures peuplant les terres de notre héros. Il faudra braver la neige pour ne pas mourir de froid (et là, les feux de camp ou la fabrication de vêtements chauds seront de grande utilité), affronter les orages pluvieux pour ne pas se faire foudroyer (ce en quoi les paratonnerres seront extrêmement pratiques) ou encore affronter la sécheresse qui réduira les récoltes de vos champs et les différentes ressources récoltables ; et comme nous l’avons évoqué : la nuit qui attire un plus grand nombre de monstres d’une gentillesse qui n’est plus à prouver. Mais Don’t Starve, c’est aussi prendre le risque d’expérimenter certains éléments. Par exemple, lorsqu’on ne sait pas à quoi sert cette plante-ci ou cet animal-là. Et le jeu est particulièrement bizarre, comme nous l’avons dit, dans la mesure où tout est presque incompréhensible, d’où le fait qu’il faut énormément expérimenter. On est perdu dans un monde assez insaisissable dans la mesure où rien n’a une utilité qui peut être réaliste : à commencer, par exemple, par le gnome qui inverse le magnétisme de la terre. On découvre donc des endroits, des ressources, des items, aux noms étranges, à la description assez étrange (à moins que cela soit mon anglais peu poussé) et globalement, c’est assez incompréhensible.

Mais l’exploration n’est pas là que pour dénicher de la nourriture et des ressources pour évoluer dans ses recettes. Elle permet aussi de prendre davantage connaissance des terrains, de s’habituer à l’univers, et d’y pouvoir étendre ses constructions. Mais c’est aussi l’opportunité de découvrir d’autres éléments assez pratiques, comme les autels de téléportation (quand on vous disait qu’aucun élément n’a de réalisme dans le paragraphe précédent…) ou encore des autels permettant de vous ressusciter lorsque vous mourrez. C’est encore la possibilité de découvrir certains ressources, qui, toutes réunies, vous font découvrir une toute nouvelle zone dans ce monde. Il y a d’ailleurs la possibilité de débloquer un mode Aventure en poussant davantage l’exploration. Ce mode permet en d’autres termes de varier un peu le jeu et de faire oublier son côté répétitif. Car oui, hélas, le jeu s’avère assez répétitif au bout d’un certain temps de jeu : les mécaniques sont assez redondantes et le but recherché ne change pas : il faut survivre.

… Oui mais on n’y arrive pas !
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Vu comme ça, on peut se dire que le jeu reste particulièrement classique. Or, ce n’est pas vrai. Don’t Starve a une réelle profondeur dans son univers. Le titre possède en effet énormément de petits trucs secrets qui ne viennent pas se jeter sous les yeux du joueur et qui apportent une réelle implication du joueur dans sa quête à la survie. Il y a de nombreux items à débloquer, à créer, de monstres à chasser, de lieux à explorer. Là dessus, l’univers du jeu est particulièrement riche et complet. Le concept même du jeu est d’ailleurs très original : car chaque expérimentation nous fait stresser, chaque escapade nous fait douter, chaque combat nous fait paniquer… Car comme nous vous l’avions dit précédemment, la mort est définitive. Et c’est d’ailleurs l’un des rares jeux où notre personnage n’évolue pas avec de l’expérience qui lui est propre, mais avec l’expérience que joueur se sera fait à force de retenter et de réessayer. On apprendra à chaque mort à s’améliorer dans notre survie, à faire les bons choix pour ne pas mourir de faim, à se rendre compte d’être minutieux et raisonnable et de commencer à se mettre en tête qu’on est très loin d’un jeu d’arcade où on peut tenir des jours et des jours sans manger.

De surcroit, le jeu a une réelle force dans son système aléatoire de pop d’évènements ou de monstres. Ainsi, un orage qui ne se faisait pas attendre peut surgir à tout moment et brûler la zone où vous aviez installé votre campement. Ou encore, un monstre méchant pop à côté de vous et vous éclate la tronche en moins de deux. Injuste, voilà le terme. Il faudra donc réellement compter sur sa bonne étoile pour survivre le plus longtemps possible. Mais le jeu est aussi injuste involontairement, notamment dans ses phases de combat. Ces derniers restent tout de même assez confus, car il arrive par exemple de ramasser une ressource ou de couper un arbre en plein combat en désirant s’attaquer à un monstre.

… Eh bien il faut se forcer

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Et sur ce qui doit être un jeu sympathique et amusant devient une réelle frustration. Certes, le Die and Retry est basé sur la frustration, la mort très souvent répétitive du joueur pour pouvoir recommencer et réussir. Or là, ce n’est pas d’un checkpoint qu’on recommence la partie, mais du début du jeu. Les moins patients n’apprécieront pas ce système et risquent bien vite de délaisser le jeu. Mais tout de même magnanime, le titre vous propose tout de même d’être légèrement récompensé de votre progression, comme nous vous l’avions spécifié en début de test, en vous offrant fréquemment un nouveau personnage dont les qualités sont supérieures et à ne pas prendre à la légère. Par exemple, nous aurons droit à un personnage invulnérable au feu, ou un autre personnage qui s’affame moins rapidement etc… De quoi dire aux moins patients : « Votre temps passé dans le jeu est félicité ». Et là, les développeurs se rattrapent un peu. Mais mourir donne l’impression aussi de recommencer sans arrêt la même chose, et le fait que les maps sont générées aléatoirement et sont différentes les unes des autres entre chaque mort, peut parfois en faire des maps radines où les ressources essentielles au bon développement de base de notre personnage ne sont pas à portée de main.

Cela dit, ce dernier défaut est perfectible par nous-même puisqu’il est possible pour le joueur de faire ses propres réglages, comme rajouter plus de ressources essentielles au bon développement de notre personnage, réduire la présence de certaines créatures, ou modifier la durée des journées. C’est en quelque sorte la possibilité de pouvoir régler sa propre difficulté. Ce qui n’est pas plus mal.

Le ventre à moitié-plein… Ou à moitié vide

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Le jeu a cependant d’autres défauts qui ne sont pas négligeables. En premier dans son ambiance sonore, qui est particulièrement inégale. On a d’abord droit à quelques musiques qui repassent en boucle, et quand ce n’est pas le cas, c’est le vide intégral. Mais à côté, les bruitages sont très réussis. Peut-être est-ce là pour rajouter un côté oppressant au jeu, mais en réalité, on se demande réellement si c’est une bonne idée. De l’autre, pas de mode multijoueur, et les développeurs ont précisé qu’il n’y en aura pas. Extrêmement dommage pour un survival sandbox. Le joueur se sentira donc très vite seul dans ce monde… Aussi, le côté très répétitif du jeu une fois qu’on a compris les mécaniques et qu’on côtoyé une ou deux fois la mort. Même si c’est commun au genre du Die and Retry et du survival sandbox, Don’t Starve propose en général une progression assez linéaire à ses débuts et notamment avec un pathfinding assez lourd, notamment avec la notion de l’aléatoire évoqué précédemment. Les cinq ou six premiers jours sont assez pénibles à force de recommencer, et ce n’est pas forcément un très bon point.

__________________________

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Don’t Starve est le résultat type entre une fusion du genre Survival et du genre Die and Retry. Arborant fièrement la carte de l’originalité tant par sa réalisation que par ses mécaniques de jeu plutôt abouties, le titre reprend ce qui fit le succès jadis d’un certain Minecraft et d’un actuel Terraria en y ajoutant son univers Burtonien, sa difficulté très exigeante. Le tout offre au jeu un rendu réussi, mais aussi qui transporte le joueur dans l’univers sombre, glauque et bizarroïde qu’est Don’t Starve. Les plus patients et amateurs des deux genres seront ravis d’y mettre leurs mains, tandis que les moins friands d’exploration et de persévérance ne verront là qu’un jeu hardcore et injuste. L’étrangeté du titre, c’est que ce dernier n’est pas notable tant il peut diviser et apporter des opinions différentes selon les joueurs. Mais celui-ci a plusieurs attraits qui méritent réellement le coup d’œil.
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Re: Candidature Little Kingy D

Message par Titiboy »

Pas mal le coup de bluff. Bienvenue sur le site.
On verra si nos testeurs ont le temps de regarder ton test. Ou sinon tente de le poster sur ton blog du site si tu veux d'autres avis que celui du staff.
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Little Kingy D
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Re: Candidature Little Kingy D

Message par Little Kingy D »

Merci pour ta bienvenue.
Tu peux voir mon test bien mis en page à ce lien-ci : http://musga.fr/dont-starve/1503
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Re: Candidature Little Kingy D

Message par * »

Salut à toi Little Kingy D !!! Bienvenue sur ConsoleFun.

Merci à toi pour ce petit coup de bluff :lol:
Je regarderais ton test quand j'aurais un peu de temps ^^
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Re: Candidature Little Kingy D

Message par StealthAssassin »

P'tit clin d'oeil aux inconnus :D
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