Défier les dieux ce n’est pas si terrible que ça. La preuve, un bon coup bien placé de hache à deux mains et même Hadès arrête de faire le mariole. Prévoyez tout de même une armure robuste et beaucoup de potions parce qu’affronter une divinité, c’est autre chose que partir à la chasse aux rats dans les égouts.
Le Guide du routard
La première chose à faire en lançant Loki, est de laisser votre cerveau sur le coin de votre bureau. A l’instar des autres titres du genre, la trame de fond est basique. L’aventure n’est clairement pas porté par un scénario rechercher et captivant. Dès l’instant ou vous terminerez votre premier chapitre, votre personnage doit parcourir tous les mondes à la poursuite de Seth. Ce dernier n’est autre que le grand méchant du mode Humain. Après l’avoir battu, la difficulté héros est disponible. A ce moment, il faut reprendre toute l’aventure avec un nouveau défi, chercher l’instigateur de toute cette mascarade : Loki. Il reste encore un dernier mode de difficulté : Dieu, mais nous n’allons pas gâcher votre découverte en spoliant cette dernière partie.
Commencez d’abord par sélectionner une des personnages parmi les quatre types proposés : Guerrier Nordique, Sorcier Egyptien, Chaman Aztèque, Combattante Grecque et commencez votre terrible boucherie : un monstre, un clic, des tripes et du sang. Selon le choix de votre héros, vous évoluerez dans un des quatre actes aux ambiances totalement différentes : Egypte antique, Grèce, Plaine Nordiques enneigés, Jungle ; Bien que les chapitres soient divisés en plusieurs zones, les temps de chargements sont vraiment corrects, voire insignifiant.
Ici, il n’y a donc pas de commencement type avec une série d’actes qui se suivent. Après avoir accompli toutes les quêtes dans son pays natal, votre personnage se retrouve dans un lieu étrange nommé Les Seuils du Temps. Il s’agit d’un endroit qui permet d’accéder sans contrainte aux quatre mondes afin de continuer votre aventure selon vos envies.
Entre nous, c’est le coup de foudre !
Craignez toute l’étendue de ma puissance, Mortels !!!
Chaque personnage dispose de trois branches de pouvoir octroyés par les dieux. Il suffit de se rendre devant l’autel du village pour prier le dieu de son choix et obtenir des pouvoirs en retour. Malgré les différentes évolutions que peut prendre le personnage, les sorts mis à disposition sont majoritairement inutiles, il faut le dire. Dans les faits on s’aperçoit rapidement que monter un ou deux sort est amplement suffisant pour évoluer sans problème. Quoi qu‘il en soit, il est possible de réattribuer les points de sort moyennant quelques pièces d’or, histoire de faire les bon choix. Evidemment, il est impossible de transférer des points gagné dans une branche dédié à un autre dieu. Choisissez donc bien la divinité qui vous correspond le mieux au début de votre partie.
Rien ne vous empêche de monter toutes les branches pour chacun des personnages, mais en faisant ainsi, vous vous priverez des compétences et des sorts les plus puissants. Vous pouvez aussi choisir de ne priez en aucun dieux, cela fera monter votre barre d’expérience beaucoup plus rapidement, mais, en contrepartie, vos compétences ne progresseront pas et vous pourrez alors choisir de faire des offrandes au dieu dont vous voulez les pouvoirs, en offrant un objet magique de votre inventaire.
L’écran de sélection des personnages
Clic, clic et re-clic
La prise en main s’effectue très facilement comme tout bon hack’n slash qui se respecte. La souris permet d’accomplir toutes les actions possibles : attaquer, lancer des sort, utiliser des objets, dialoguer, s’équiper, etc.
Les fanatiques de Diablo 2 devront tout de même s’habituer à des raccourcis clavier différents de ce dont ils sont habitués depuis des années. Mais après quelques minutes, vous n’aurez aucun mal à mémoriser vos nouvelles commandes. Coté inventaire, c’est froid comme un tableau Excel mais il faut avouer que le système est pratique. Les objets sont listés et rangé automatiquement par catégorie, ce qui simplifie grandement la gestion des armes et armures. Dommage qu’il ne soit pas possible de voir les statistiques de passe sur l’ennemi. Si vous déplacez votre joueur, vous n’aurez plus votre cible affichée à l’écran. Pas très pratique lorsqu’on désire se focaliser sur une cible en étant poursuivit par une dizaine de créatures.
Comme vous avez de grandes dents !
Du plaisir, tout simplement
Il est évident que certains trouveront, à cause des légers points noirs cités au-dessus, un manque de confort au niveau du gameplay. Néanmoins, il faut garder en tête que tout ça n’empêche aucunement de progresser et de prendre du plaisir grâce à des combats bien bourrins. A ce niveau, Loki ne fait pas dans la dentelle. Les monstres déboulent de tous les côtés, les batailles sont intenses et rythmées par des coups puissants. Pour ne rien gâcher, les décors et les monstres sont variés même si l’aspect visuel n’offre pas une qualité constante. Certains sort et environnements sont vraiment jolis alors que d’autre, nettement plus classiques. Mais l’ensemble est bien fichu, les boss sont impressionnants, la découverte des différents mythologies est attrayante. Bref, on est poussé par l’envie d’explorer tous les mondes, d’affronter tous les monstres et surtout par le désir de gagner en puissance en ramassant des armes et des armures de plus en plus efficaces. On n’en demande pas vraiment plus à un hack’n ’slash. Certes Loki n’est pas parfait, mais il est amusant et distrayant, et c’est bien là le principal.
En deux mots, la motivation de certains joueurs risque bien d’être freinée par le manque de finition de Loki. Il n‘en reste pas moins un bon hack’n ’slash qui donne envie de poursuivre l’aventure jusqu’à la fin. Oubliez les quelques détails gênants et vous passerez un agréable moment à pourfendre des monstres et a chercher un meilleur équipement pour votre personnage. Rien qu’en créant cette envie, Loki a gagné son pari.
Commentaires (3)
17:01
J'ai réuploader de meilleurs images, car c'était vraiment pas ça lol.
Tu avais uploadé des mini vignettes.
18:38
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