La série des Civilization, quelle illustre franchise ! Mélange savant entre macro gestion et micro gestion, Sid Meier (le créateur de la série) avait trouvé le cocktail parfait pour réaliser un bon jeu de stratégie. Civilization IV, sorti en 2005, avait ravi le public ainsi que les critiques. Civilization V a donc la lourde tâche de succéder à ce chef-d’œuvre, en satisfaisant les fans de la première heure tout en séduisant les novices. Une tâche particulièrement ardue somme toute. Alors, défi réussi ?
Et bien…Oui et non.
MGI : Massive Gameplay Improvements
Civilization, comme son nom le suggère, c’est un jeu où on incarne une nation. On commence lors de la préhistoire avec un colon et un guerrier. Le colon peut fonder une ville, et le guerrier ira explorer les environs à la recherche d’autres joueurs ou de ressources. Petit à petit, on se développe, et on devient un empire. Il faut d’abord savoir que c’est un jeu au tour par tour, avec des cases. Et si Civilization IV avait des cases carrées, Civilization V apporte un changement radical : des cases hexagonales. Cela peut paraître anodin, mais pas du tout. Les possibilités de tactique sont bien plus nombreuses, et ont peut utiliser une stratégie bien plus étoffée. Couplez cela à l’impossibilité d’empiler des unités militaires (une première dans les Civilization), et vous obtenez une réelle amélioration niveau gameplay. Un autre aspect du jeu primordial : le système des technologies. Au fur et à mesure du jeu, le joueur amasse des points de science (notamment avec des bâtiments). Il peut ainsi développer des technologies, améliorant des revenus, débloquant de nouvelles unités plus avancées et permettant de traverser les âges. Plus le nombre de points de science gagnés par tour est élevé, plus le nombre de tours nécessaires pour rechercher une technologie diminue. Autrement dit, il ne faut pas négliger la science, loin de là. Autre concept important sur ce jeu, le bonheur. Plus vous amassez de nourriture, plus vos villes sont peuplées. Les ressources de luxe (marbre, or, argent, pierres précieuses…) augmentent le bonheur de vos citoyens, ce qui augmente la production de vos villes et vos revenus en or. Enfin dernier aspect du gameplay : la culture. Certains bâtiments et ressources du jeu (vin, musées…) génèrent des points de culture par tour. Ces points de culture sont cumulables, c’est-à-dire que plus vous jouez plus vous avez de ces points. Une fois un nombre défini de points passé, vous pourrez adopter une doctrine sociale, accordant des bonus importants à votre civilisation.
Des combats jouissifs.
Détails au poil
Mine de rien, les graphismes ne sont pas un point si fondamental que ça dans un jeu de stratégie. Et pourtant, cela contribue vraiment à l’immersion et cela est toujours agréable à voir. Civilization V possède en l’occurrence des graphismes assez poussés, même si quelques textures sont un peu floues. En revanche, ce qui fâche, c’est la disproportion : vos unités sont composées de 10 hommes grand maximum, qui sont plus grands que les arbres dans le jeu (le R.E.D Modpack règle ce problème). Niveau réalisme on baisse d’un cran. Heureusement, ce défaut est vite compensé par la qualité graphique des dirigeants adverses : magnifiquement bien modélisés, avec une pose très dynamique et naturelle. Les musiques sont discrètes et particulièrement bien adaptées. Mention spéciale pour « Maid with the Flaxen Hair », une musique classique très reposante. Cependant, il n'y a pas de musique nerveuse, ce qui est assez dommage pour l'immersion dans les batailles.
Not bad.
Un jeu à moitié fini
Le sujet sensible. Il faut savoir qu’un grand nombre de fonctionnalités ont été enlevées, par exemple la religion et l’espionnage. Pour les novices ce n’est pas un problème, mais pour les assidus de la série (qui composent la plus grande part des acheteurs), c’est un blasphème. Le jeu s’en retrouve plus mou. On a l’impression que ce jeu est vide. Une sorte de malaise s’installe au fur et à mesure que l’on progresse à travers les âges, et c’est surtout au niveau de la Renaissance que ce vide se fait sentir. On se sent presque lésé par Firaxis, le développeur. Ce n’est finalement pas grand-chose, mais cela suffit à laisser un petit goût amer dans la bouche à la fin d’une session de jeu. Et ça, ça pourrit littéralement l’expérience. Très dommage. Mais si vous êtes novices de la franchises, n'hésitez surtout pas, foncez y jouer.
Victoire!
Mr.Sleepy
Commentaires (4)
16:23
Dis donc, je trouve qu²on a bien fait de te faire confiance pour te recruter. Pas mal du tout.
13:34
Merci à toi !
20:21
Aère ton texte.
C'est trop condensé.
J'ai tenter de faire quelques retour à la ligne, mais bon, faudrait retravailler la partie visuelle et surtout pas mettre d'image avec du blanc.
15:18
Pour les images, évites de mettre différents formats. C'est beaucoup mieux quand les formats sont identiques.