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Tom Clancy's Splinter Cell : Blacklist

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Trois ans après ses péripéties en solo. Sam Fisher fait son retour pour le plus grand plaisir des fans du jeu d’infiltration. Après un épisode Conviction au succès mitigé. Ubisoft a décidé de renouer avec le style qui a enchanté de nombreux joueurs : l’infiltration pur et dur. Ici, cet opus exploite les anciennes mécaniques du jeu en les alliant avec la fluidité et la nervosité du dernier volet en date. Ce n’est pas tout, puisque cette fois-ci, la Blacklist débarque sur les consoles de Sony et Nintendo. De quoi remettre en marche la licence Splinter Cell !

 

We want you !

 

Quelques mois après les événements de l’épisode Conviction, les Etats-Unis sont menacés par la Blacklist. De nombreux pays opposés à l’omniprésence américaine mettent en place ce fameux projet en menaçant le territoire de l’oncle Sam (Oh… Un jeu de mot ! Bref…). Une multitude d’attaques terroristes font alors surfaces, à commencer par la destruction de la base militaire de Guam. L’imperturbable Sam Fisher et son ami Victor Coste sont sur le point de quitter les lieux dès lors que l’attaque débute. Les deux collègues parviennent à stopper le massacre mais malheureusement, Victor est grièvement blessé. La présidente des Etats-Unis nomme Fisher à la tête d’Echelon 4. Son objectif : mettre fin à la menace terroriste à l’aide de sa fine équipe composée de la belle Anna Grímsdóttir, de l’ingénieux Charlie Cole et du frénétique Isaac Briggs (pas facile de trouver des adjectifs adéquates). Ce sera aussi l’occasion pour eux de construire une certaine cohésion qui est, on peut le dire, assez fragile. Une mission éprouvante, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.

 

Le Paladin, un QG de qualité

 

On passe aux choses sérieuses

 

Ici, pas de surprise ou presque. Le menu du jeu (choix de missions, upgrade de l’équipement, …) prend place au sein du Paladin. « C’est quoi ça ? » eh bien, il s’agit d’un avion atteignant le summum technologique et servant de QG à l’équipe de Fisher. Le joueur doit tout d’abord interagir avec l’IMS (une carte virtuelle du monde) afin de choisir la mission qu’il veut entamer. Il aura le choix entre plusieurs types de missions (scénario, survie, secondaire, élimination, coopération, …). Chaque protagoniste arborant le Paladin propose leur type d’objectif à Sam. Briggs s’occupe des niveaux effectuables uniquement en coopération (en ligne ou en écran splitté). Charlie s’attarde sur les niveaux de survie dans lesquels le joueur doit éliminer successivement des vagues d’ennemis. Grim intervient dans les missions secondaires et… pour ne pas SPOILER, un autre personnage donne des missions d’éliminations dans lesquels Fisher doit mettre hors d’état de nuire des ennemis dans deux zones différentes. D’ailleurs, il est possible d’améliorer son équipement pour orienter son type d’intervention (silencieux ou non). Car oui, après avoir terminé un niveau, un rang est attribué au joueur (Fantôme, Panthère ou Assaut). Le premier nécessite de parcourir les lieux en éliminant et en alertant le moins de PNJ possible. Le second incite le joueur à assassiner silencieusement quiconque se trouvant sur son chemin. Le troisième donne carte blanche au joueur puisqu’il se base sur l’élimination brutale à découvert. Bref, de quoi permettre au joueur de rejouer à certains niveaux d’une toute autre manière. Il est donc préférable de s’équiper de manière intelligente et en adéquation avec le style de jeu qui va être entrepris. Ben oui… il ne serait pas judicieux de s’armer inutilement de grenades à fragmentation si on veut se la jouer discret. Un moyen efficace pour s’immerger dans l’action. Par ailleurs, l’équipement est varié et bénéficie de nombreux gadgets (grenade fumigène, grenade à fragmentation, trirottor, mine à impulsion magnétique, grenade IEM, …). La customisation affecte aussi la combinaison portée. Il est possible de rendre sa tenue plus résistante ou bien de la rendre plus légère afin de diminuer les bruits de pas. Le joueur peut désormais modifier bon nombre de paramètre et adapter le tout à son style de jeu.  Il ne faut pas oublier qu’il faudra acheter l’armement nécessaire pour pouvoir l’utiliser. Grim permet aussi d’upgrader le Paladin pour disposer de divers atouts (radar longue portée sur le terrain, emplacements de customisation de combinaison supplémentaires, nouvel arsenal, …). N’oublions pas le choix de la difficulté qui joue aussi un rôle important. Plus celle-ci sera augmentée, plus l’IA sera intransigeante. À noter que le mode Perfectionniste empêche l’utilisation du tir rapide. Globalement, les mécaniques de jeu exploitent la fluidité de l’épisode Conviction en enrobant le tout avec une infiltration quasi old-shcool.

 

C'est beau et en plus les objectifs et autres informations

s'affichent toujours sur les décors !

 

Psssiouuuu (bruit des lunettes infrarouge)

 

Sam Fisher peut user de ses bonnes vieilles cabrioles pour atteindre ses objectifs. Les déplacements sont rapides et permettent d’agir plus simplement et efficacement face à toutes les situations. Notre héros peut s’agripper à des rambardes, longer les conduits d’aérations, se déplacer silencieusement, glisser en tyrolienne, descendre en rappel, … Bref, autant de mouvements qui font la base de la saga. L’IA est très travaillée et remarquera le moindre changement ayant eu lieu sur l’environnement (fenêtre ouverte, porte fermée, allié n’occupant plus son poste, …). Il faudra alors faire très attention lors des déplacements et de l’élimination des ennemis. Cacher les corps deviendra une chose fréquente et assez utile. Les catégories d’ennemis seront diversifiées (simple soldat, soldat high-tech, chien de garde, mastodonte, …). De quoi modifier la façon d’appréhender telle ou telle situation. Il faudra alors s’armer de patience et observer minutieusement son environnement pour ne rien laisser au hasard. Outre la tâche principale étant souvent de se rendre d’un point A vers un point B, des objectifs secondaires seront de la partie (récupérer des infos sur un ordinateur, trouver une clé USB contenant des infos top-secrètes et capturer un ennemis clé). Sympa pour découvrir quelques pistes audio concernant la Blacklist ainsi que des artworks du jeu. Une sorte de meublage efficace donnant aux missions parcourues un peu de piquant. Le joueur se déplacera dans une multitude d’environnement et de décors au design très travaillés. Que ce soit un village désertique en plein milieu de l’Afrique ou une base militaire en plein centre de la Russie, il est agréable d’être dépaysé aussi rapidement. Le solo dispose d’un contenu pour le moins complet et conséquent et incite à la re-jouabilité. Bien entendu, toutes les missions secondaires sont jouables en coopération. De plus, le mode multi fait son grand retour et permet aux gamers de découvrir ou redécouvrir le célèbre mode Spies VS Mercs dans lequel quatre joueurs s’affrontent (en deux équipes de deux). La première doit pirater des serveurs en usant du gameplay à la Fisher  et de nombreux gadgets alors que l’autre équipe doit empêcher le piratage avec une vue subjective et un arsenal dévastateur. Bien sûr, les deux styles de jeu se compensent. Il y a aussi d’autres modes tels que le classique Deathmatch ou encore le Spies VS Mercs Blacklist qui double le nombre de joueurs sur le terrain. Le multi-joueurs fait parti des atouts du titre de par son efficacité et son originalité. Étrange de voir qu’il avait été oublié depuis l’épisode Double Agent…

 

Bon... Grenade IEM = Lumière HS = Passage en toute discrétion

 

Tata Fisher, qu’est-ce qu’y a sous tes lunettes infrarouges ?

 

Cet épisode Blacklist se réconcilie avec le genre infiltration pur. Le gameplay donne quasi carte blanche au joueur puisqu’il peut décider de la manière dont il va effectuer une mission. Le nombre de missions est conséquent et permet un dépaysement total. La multitude de gadgets et leur utilité est d’une importance capitale et oriente le jeu dans la subtilité. Le système de Close-Combat est toujours aussi jouissif et prenant. L’inventaire de jeu est tout aussi rapide et intuitif, de quoi rendre l’immersion d’autant plus grande et la partie d’autant plus fluide. Et c’est bien la fluidité entrepris dans l’opus Conviction qui va donner un « nouveau » souffle à la saga. On peut dire que ce Splinter Cell Blacklist fusionne l’ensemble des volets précédents et joue à fond la carte de l’infiltration. Que demander de plus ?

 

Lorsque Sam a été repéré, une ombre blanche indique la

dernière position où ses ennemis l'ont aperçu

 

BOOM !

 

Même si l’aspect infiltration est plus prononcé que l’opus précédent (comparaison oblige), les déplacements sont assez guidés et restreints malgré une légère liberté d’action. Il faut entendre par là que le joueur devra avancer dans un environnement assez dirigé lors des missions du mode scénario. Les missions secondaires sont pour le moins réussies et balayent la plupart des défauts concernant celles ancrées dans le scénario. La liberté est plus grande. Toujours pour rester dans l’esprit de la campagne principale, la narration bloque parfois le potentiel du titre. Les scènes d’action sont trop importantes et cassent l’ambiance selon les situations rencontrées. Il aurait fallu doser ces moments et ne pas faire dans la surenchère. Les deux trois première fois c’est top, mais par la suite c’est un peu exagéré. L’intrigue est globalement simple et se laisse suivre, voire un peu trop… Dommage que les légères phases d’interrogatoires soient peu travaillées et qu’elles reposent uniquement sur le choix « Tuer » ou « Laisser la vie sauve ».

 

"J'adore l'odeur des trains au petit matin..." Copyright

 

Echelon 4, au rapport

 

Ubisoft rempile avec un volet exploitant l’ensemble du gameplay des précédents opus. L’infiltration old-school fait son retour avec une petite touche de nouveauté concernant l’appréhension de chacune des missions. Elle dispose d’une fluidité intelligente et nécessaire pour s’imprégner de l’ambiance Splinter Cell. Malgré de bonnes idées, le scénario ne fait pas mouche en terme de narration mais aussi in-game. Heureusement, le lot de missions secondaires rempli son contrat et assure un challenge de qualité. C’est un nouvel épisode de la saga Splinter Cell, un point c’est tout !

SvainGame

  • JOUABILITÉ

    18

    Le titre dispose d'une très bonne prise en main. L'inventaire des armes et gadget est efficace et simple d'utilisation. Les déplacements sont fluides et instinctifs. L'immersion est totale.

  • GRAPHISMES

    17

    Les environnements rencontrés sont travaillés et en mettent plein la vue. Les décors sont variés et promettent un dépaysant des plus efficace. La modélisation des personnages est de qualité et le tout arbore fièrement les capacités des consoles.

  • BANDE SON

    12

    Des thèmes musicaux laissent à désirer même s'ils sont en adéquation avec l'ambiance. Il manque un petit quelque chose... Cependant, les bruitages sont de rigueurs et accentues l'immersion éprouvée. Du Splinter Cell en terme de bruitage mais un manque d'identité musical.

  • DURÉE DE VIE

    16

    Une durée de vie conséquente si on prend en compte l'importance de la re-jouabilité. Il faudra vraiment intégrer le système des trois styles de jeu pour vouloir refaire un certain nombre de fois une mission. Les quelques objectifs secondaire alimentent chacun des niveaux. Le nombre de missions est honorable. Et le multi promet de petits heures de divertissement.

  • SCÉNARIO

    12

    Un scénario basique et une narration soporifique sur un fond de coup d'état. C'est simple et parfois la surenchère casse le peu d'intérêt porté à l'intrigue. On fait appel à l'équipe de Sam Fisher pour régler un problème international, c'est tout.

  • Points positifs

    • Une alliance infiltration et fluidité qui fait mouche
    • Un contenu conséquent et un multi qui fait enfin son retour
    • Un système de style de jeu intéressant
    • Le joueur à un réel impact sur sa façon de jouer
  • Points négatifs

    • Un scénario (mission et narration) simple et qui fait dans la surenchère
    • Des thèmes musicaux assez pauvres
    • Un système d'interrogatoire inutile

Conclusion

Splinter Cell Blacklist s'apparente à un melting-pot des précédents opus. Il allie infiltration old-school avec une fluidité du tonnerre. Le contenu est conséquent et permet au joueur de jouer selon ses envies en adaptant son matériel et en le customisant. Le multi fait enfin son retour pour le bonheur des fans. Le scénario (mission et narration) laisse cependant à désirer. Mais les missions secondaires sont là pour rehausser le tout. C'est beau, c'est simple, c'est propre et c'est un nouvel épisode de la saga Splinter Cell. Ni plus, ni moins.

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Commentaires (1)

author GM 08/02/2014
20:44
Très bon test Svain :)

Faudra que je teste ce nouveau Splinter Cell un de ces jours !