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Spyro the Dragon (psx)

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1998, Insomniac Games donne naissance à Spyro, un petit dragon violet cracheur de feu accompagné de Sparx la libellule. Ce jeu de Plates-Formes suit la lignée de la série des Crash Bandicoot. Cependant, il adopte un environnement 3D beaucoup plus libre et ouvert. Crapahuter dans un semi-open world truffé de détails et d’ennemis en tout genre et désormais possible. La PlayStation de Sony s’arme ici d’une seconde mascotte. C’est indéniable !

 

Ahlala il est irritable celui là

 

L'aventure commence dès lors que les dragons sont interrogés par le narrateur du jeu (non non, ce n'est pas une blague). Les animaux ailés affirment vivre dans une contrée calme et paisible où le mal n'existe pas. Il aura donc fallu qu'ils soient interrogés au sujet de l'ignoble Gnasty Gnork pour que ce dernier décide d'attaquer les pauvres cracheurs de feu. Un « lâche », un « gros nullos », un « débile de première », bref, ces quelques insultes auront suffit à énerver le pauvre Gnork... Des hordes de monstres répugnant (ou presque) ont alors envahit le monde des dragons et l'horrible Gnasty a transformé en statues de cristals les habitants des lieux et a éparpillé de nombreux joyaux çà et là du territoire. Heureusement, seul le petit Spyro a été épargné et il est désormais l'unique espoir pouvant vaincre le monstrueux Gnasty Gnork. Récupérer les joyaux et libérer ses amis seront ses principales quêtes !

 

Tout commence à cause de cette interview

 

Qu'est ce qui est violet ? Qui a quatre pattes et des ailes ?

 

Le joueur incarne Spyro tout au long de l'aventure. Accompagné de Sparx (son ami la libellule), il doit traverser les cinq mondes du royaume des dragons pour parvenir à celui de Gnasty Gnorc. Chaque monde sert de HUB donnant accès à différents niveaux. Il y a cinq stages par monde dont un ayant des allures de niveaux bonus et un autre contenant un Boss. Après avoir libéré un certain nombre de dragons et/ou récupéré un chiffre donné de joyaux, le héros doit se rendre dans la montgolfière de Marco et ses frères pour naviguer à sa guise entre les différents mondes. Évidemment, de multiples ennemis attendent le petit Dragon pour le ralentir dans sa quête. Mais comment zigouiller tous ces méchants pas beaux, allez-vous me demander ? En crachant du feu ou en leur fonçant dessus tel un bélier enragé. Certains ennemis devront être éliminés d'une manière précise (les plus gros en crachant du feu, les plus petits vêtus d'une armure en leur fonçant dessus et... les plus gros vêtus d'une armure ? À vous de trouver l'astuce!). Les lieux sont, par ailleurs, parsemés de Plates-Formes en tout genre. No stress, Spyro est un dragon donc par définition il peut sauter et plané pour atteindre des endroits périeux. Si Spyro a le malheur de tomber dans un précipice, son compteur de vie représenté par un trophée de... lui-même diminuera (logique). Des trophées de ce genre pourront être trouvés dans des conteneurs pour palir à ce problème. À noter que Sparx joue le rôle de la jauge de vie. À chaque fois que le dragon violet se fera touché par un ennemi, la couleur de la libellule changera (jaune = maximum de santé ; bleu ; vert ; rien = minimum de santé). Il permettra aussi de capturer les joyaux à proximité du héros. De petits œufs pourront être récoltés mais il faudra alors entamer une course contre un voleur à capuche plutôt rapide pour dénicher ces items (utiles pour le 100%). Enfin, les niveaux dit « Bonus » donneront la possibilité de voler un court instant puisqu'un chrono s'enclenchera et il faudra parcourir le stage en traversant des anneaux dans l'ordre, en détruisant des cargaisons de train, en éliminant des pilotes d'avions, … Un gameplay simple demandant de la dextérité à de nombreuse reprises.

 

Il est costaud mais... en crachant du feu il est K.O !

 

Cœur de dragon

 

Spyro the Dragon est un véritable bijoux en terme d'univers 3D grâce à son monde semi-ouvert. Le joueur peut vaquer dans les différents mondes et niveaux à sa guise. Les décors fourmillent de détails et les stages sont d'une imagination féerique. D'ailleurs, les ennemis rencontrés sont uniques à chaque niveau et il est très rare de croiser les mêmes monstres. Leurs animations sont, toutes autant qu'elles sont, hilarantes ! Voir un gnome toréador baisser son pantalon pour laisser entrevoir sa paire de fesse et narguer Spyro a de quoi faire rire. Les dialogues offrent un ton décalé. Les thèmes musicaux nous plongent dans l'univers somptueus et envoûtant de Spyro. La difficulté augmente au fil de la progression tout en étant dosée pointilleusement. Le jeu d'Insomniac Games se révèle être un petit bijoux de conception.

 

Il court il court le p'tit Gnome

 

Gnasty a frappé !

 

Bien sûr, le soft n'est pas immunisé contre les défauts. On va plutôt parler ici de désagréments. Le plus gros point noir réside dans la gestion de la caméra. Autant le dire tout de suite, il est préférable d'activer la caméra dynamique pour éviter de manipuler maladroitement les angles de vues. Car oui, elle peut devenir très capricieuse selon certains angles. La maniabilité de la caméra est tout de même primordial pour un jeu 3D à environnement semi-ouvert. Ensuite, on pourra peut-être reprocher un sentiment de vide en parcourant les niveaux. Certes, de nombreux ennemis pullulent la contrée des dragons, mais il aurait été sympa d'ajouter des « habitants » sur les lieux. Car une fois sauvés, les dragons disparaissent et laissent place à un socle vide... Enfin, petite déception concernant les Boss du jeu. La plus grande difficulté réside dans le parcourt à suivre lors du combat. Les combats suivent un schéma précis : On avance dans le stage, on élimine quelques ennemis, on trouve le Boss, on le « blesse » une fois, il s'échappe, on le poursuit en avançant dans le stage, on élimine encore des ennemis et ainsi de suite... Il n'y a pas réellement de techniques particulières pour vaincre ces ennemis clés. Un ou deux sortent du lot. Des désagréments mineurs mais qui peuvent parfois titiller le joueur (surtout au niveau de la caméra).

 

Un des Boss du jeu. Il attend son tour !

 

Toujours plus haut !!!

 

Insomniac Games prouve qu'un univers issue d'un jeu vidéo peut totalement vous dépayser. L'ambiance est belle et bien là. Tout a été fait pour hypnotiser le joueur. Les musiques, l'humour, les personnages, les environnements, … Tous ces éléments fabriquent un monde féerique amplis de virtuosité.

SvainGame

  • JOUABILITÉ

    14

    Une assez bonne jouabilité. Elle demandera parfois d'avoir une bonne dextérité. Dommage que les problèmes de caméra soient présents. Ils jouent parfois des tours selon les angles de jeu. La caméra dynamique réduira un peu ce désagrément.

  • GRAPHISMES

    17

    Des environnements de toute beauté. Des décors travaillés et variés. Les personnages sont modélisés comme il se doit et apportent un plus à l'ambiance du soft. Les graphismes nous plongent dans la féerie de Spyro.

  • BANDE SON

    19

    Des thèmes musicaux incroyablement riches et qui collent parfaitement à l'univers du jeu. Stewart Copeland, ex-batteur du groupe The Police, a participé à l'élaboration des musiques du titre. De quoi bercer les joueurs. Les bruitages apportent un plus et correspondent à cet univers fabuleux.

  • DURÉE DE VIE

    15

    Spyro the Dragon dispose d'une bonne durée de vie. En ligne droite, il faudra compter environ 12 heures de jeu pour voir le bout de l'aventure. En revanche, l'accomplissement des 100% demandera 6 à 7 heures de plus afin d'accéder au niveau bonus ultime !

  • SCÉNARIO

    14

    Un scénario basique et décalé à souhait. C'est simple : Spyro doit éliminer Gnasty Gnorc. Faut-il en demander tant au titre d'Insomniac Games ?

  • Points positifs

    • Une ambiance féerique
    • Des environnements dépaysants
    • Des thèmes musicaux envoûtants
    • Un gameplay simple et efficace
  • Points négatifs

    • Des problèmes de caméra ennuyants
    • Des combats de boss parfois peu innovants
    • Des niveaux manquant peut-être d'animations

Conclusion

Spyro the Dragon fait parti de ces rares jeux qui transportent le joueur dans une aventure à l'ambiance et l'univers uniques. L'environnement féerique, les personnages et les thèmes musicaux déterminent à eux seuls la qualité du soft. La PlayStation peut désormais compter sur le petit dragon violet pour se faire une renommé. Une nouvelle mascotte made in Sony ? Oui !!!

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Commentaires (1)

author Vilca 07/05/2014
11:37
Des heures passées sur ce jeux !!! J'adore.
Super difficile quand on essaie de tout faire.
Et encore aujourd'hui je m'entends dire "Et Gnasty Gnork alors? C'est lui qui m'intéresse"

Faudra que j'y rejoue un jour !