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Final Fantasy Type-0 HD Remaster

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Sorti initialement sur PSP il y a quatre ans de ça, Final Fantasy Type-0 n’avait jusque-là pas dépassé les frontières du Japon. Alors que la saga Final Fantasy peine à convaincre la totalité de son public depuis quelques années, et en l’attente de Final Fantasy XV qui est pressenti comme le messie, Square Enix nous livre ici une version HD et entièrement localisée de Type-0. Il est donc l’heure de vous en fournir notre test, pour le meilleur et pour le pire !

 

Note : Final Fantasy Type-0 n’étant jamais arrivé dans nos contrées avant cette édition HD Remaster, nous en profiterons pour faire ici un test complet, et pas seulement un test de portage. Bonne lecture.

 

Final Fantasy Type-0, à l’instar de la trilogie Final Fantasy XIII et du Final Fantasy XV à venir, s’inscrit dans le projet Fabula Nova Crystallis, consistant à proposer une série de jeux à la mythologie commune, et interprétée différemment selon le réalisateur du jeu. Si Toriyama a traité le sujet en se penchant sur les divinités de la mythologie et leurs relations directes avec le monde dans la trilogie Final Fantasy XIII, Tabata nous livre avec Final Fantasy Type-0 une aventure vue d’un point de vue historique, beaucoup plus penchée sur les relations entre les humains.


La mort est un thème omniprésent dans ce Type-0.

 

 

La guerre au cœur de l’intrigue

 

 

L’histoire prend place dans le monde d’Orience, une terre divisée en quatre pays : le royaume féodal de Rubrum, l'empire de Milites, le royaume de Concordia et l'Alliance de Lorica. Chaque pays possède une capitale, cœur administratif nommé Peristylium, renfermant un Fal’Cie prenant la forme d’un cristal. Si vous n’êtes pas familiers à la mythologie du projet Fabula Nova Crystallis, un Fal’Cie est un demi dieu, ayant une emprise plus ou moins grande sur les humains, et pouvant sélectionner des humains pour accomplir une Tâche : l’humain devient alors un l’Cie, et sombrera dans un repos cristallin lorsque sa Tâche sera accomplie ; s’il échoue, il deviendra alors un Cie'th, l’Cie maudit condamné à errer sans but.

 

Final Fantasy Type-0 apporte à cela le fait que les l’Cie choisis par les cristaux perdent peu à peu leurs souvenirs. De même, lorsqu’un humain meurt, les souvenirs concernant cette personne sont effacés de la mémoire des vivants. Cette mise en œuvre des souvenirs ne manquera pas de donner lieu à des scènes particulièrement émouvantes, dont quelques rebonds scénaristiques mèneront les protagonistes à se questionner quant au bien-être procuré par l’oubli de la mort de leurs proches.



En Orience, personne ne se souvient de vous une fois décédé.

 

Le ton très mâture du jeu est posé dès les premières minutes de jeu : alors que tout allait bien en Orience, le Maréchal Cid Aulstyne profite de l'absence inexpliquée de l'empereur de Milites pour en prendre le pouvoir, et viole le saint traité de paix entre les quatre nations en attaquant l’Alliance de Lorica et le royaume féodal de Rubum.

 

Ce dernier oppose une féroce résistance grâce à leur connaissance de la magie, jusqu’à ce que Milites déploie un brouilleur de cristal, annulant toute magie chez Rubrum qui se voit alors écrasé par la technologie militaire de Milites. C’est sur la mort d’un personnage secondaire et de son chocobo qu’entre en scène la prestigieuse Class Zero. On vous aura prévenu, le ton de Type-0 sonne mâture, et le jeu n’hésite pas à faire de la mort son outil émotionnel.

 

 

Une histoire, quatorze héros.

 

 

Les protagonistes, parlons-en. Initialement au nombre de douze, ils constituent la Class Zero de l’académie de Rubrum. Leur nom provient d’un jeu de cartes : Ace, Deuce, Trey, Cater, Cinque, Sice, Seven, Eight, Nine, Queen, King et Jack. Deux autres membres rejoindront assez vite le groupe, Machina Kunagiri et Rem Tokimiya, dont la différence de composition des noms indique clairement une importance scénaristique particulière. Allant du lancer de cartes au pistolet, en passant par la faux, le katana et même simplement des coups de poing, chacun de ces joyeux fanfarons dispose d’un style de combat bien à lui, plus ou moins efficace selon les situations.

 

Cette fine équipe donnera lieu à de nombreux dialogues, plus ou moins courts, qui nous donneront l’occasion d’observer comment évoluent leurs interactions. Car si les autres classes de Rubrum sont réunies à l’Académie de la capitale, ce n’est pas le cas de la Class Zero, qui se voit réunie pour la première fois suite à la déclaration de guerre de Milites. Derrière cette organisation particulière se cache Arecia, un autre personnage important de l’histoire qui a choisi elle-même les membres de la Class Zero, ces derniers lui vouant une confiance totale et l’appelant « Mère ». Le tout est appuyé par une légende disant que seul celui qui deviendra l’Agito pourra contrer Tempus Finis, à savoir une apocalypse vouée à détruire Orience.


14 héros tenteront de devenir l’Agito, seul Être capable de contrer Tempus Finis, l’apocalypse.

 

Si vous sentez que la présentation du contexte commence à être trop consistante, c’est normal : c’est exactement ce que l’on peut ressentir au début du jeu. Le titre ne nous ménage pas, en nous plaçant dans le cadre d’une déclaration de guerre et en nous submergeant de toutes les informations nécessaires en cette situation, allant des noms des personnages aux noms des villes, et c’est sans parler des personnages secondaires.

 

Ce flot d’informations peut alors paraître bancal –surtout en sachant que le jeu était sorti sur PsP à l’origine, un format plutôt adapté à des sessions de jeu courtes et sans prise de tête- mais il n’en est rien : pour peu que l’on s’y investisse dès le début, nous avons là le meilleur moyen de profiter pleinement de l’univers d’Orience par la suite, qui s’avère très riche. L’histoire est parfaitement narrée, malgré un dernier arc scénaristique un peu plus particulier.

 

 

Aller en cours et défendre son pays, même combat

 

 

Nous vous le disions, l’aspect initialement décousu de la Class Zero permet de mettre en place une évolution des personnages et de leurs relations. Il s’agit là d’un pan de l’histoire, qui va de pair avec le déroulement de la guerre. En effet, si la Class Zero sera au cœur de nombreuses batailles, elle disposera aussi d’un temps de repos entre les missions, où l’on pourra faire à peu près ce que l’on veut.

 

Concrètement, entre deux missions qui font avancer l’histoire, le joueur dispose d’un certain nombre d’heures avant le début de la prochaine mission. Il peut alors visiter l’Académie et assister à certaines scènes, ce qui consomme une partie du temps disponible. Et ce ne sont pas les activités qui manquent à l’Académie ! La capitale se divise en 7 parties distinctes, dont la plupart seront accessibles en accès rapide via un portail de téléportation.

 

On retrouvera alors une écurie où l’on pourra se livrer à l’élevage de chocobo, un jardin menant à un cimetière qui donnera souvent lieu à des discussions plus ou moins philosophiques, le crystarium où l’on pourra accéder à l’ensemble des archives du jeu –cinématiques, bestiaire… - ou encore l’amphi Zero, où vous pourrez assister à des cours donnés par le Mog de votre classe pour augmenter vos différentes statistiques. Une arène est aussi présente, où vous pourrez entraîner un seul de vos personnages, et une navette est à votre disposition pour retourner rapidement aux endroits déjà visités de la mappemonde.

 

Enfin, vous pourrez personnaliser les caractéristiques de votre magie à l’Altocrystarium, un endroit réservé à la Class Zero puisque ses membres sont les seuls à pouvoir collecter l’Anima des ennemis vaincus, source de la magie et essence de la vie. A noter que l’ensemble de la visite peut être faite avec n’importe quel personnage, certains évènements n’étant déclenchés que par tel ou tel héros.


Les personnages auront souvent l’occasion de chercher un sens à leurs actions.

 

Libre aussi à vous de sortir de l’Académie et visiter le monde d’Orience à votre guise, que ce soit pour explorer ou pour participer à des opérations spéciales, sorte de missions secondaires permettant d’acquérir de l’expérience en plus et des éléments enrichissants pour le background de l’histoire. Cela dit, si rien de tout ça ne vous intéresse, vous pouvez foncer au QG et demander au commandant de partir immédiatement en mission, perdant alors les heures de temps libre dont vous disposiez.

 

Les missions sont donc le point central de l’histoire, faisant avancer le scénario et amenant au cœur du gameplay : le système de combat. Clairement orienté Action-RPG, les combats de Final Fantasy Type-0 sont ultra-dynamiques, et surtout très nerveux. Contrôlant un des personnages parmi une équipe de trois, vous serez toujours en mouvement, pouvant changer de personnage à tout moment pour adapter votre arme à la situation.

 

De plus, les combats mettent en place un système d’attaque fatale, qui mettront K.O instantanément un ennemi si vous l’attaquez au bon moment, après l’esquive d’une de ses attaques par exemple. Les missions vous mettront face à de nombreux groupes d’ennemis, qui se rendront si vous éliminez leur commandant, pour peu qu’il y en ait un. L’occasion alors de leur faire les poches comme il se doit.

 

Très vite dans le jeu, vous pourrez aussi invoquer un eidolon que vous contrôlerez vous-même, une aide qui s’avère très puissante mais dont le prix est fatal : l’invocation d’un eidolon tuera instantanément son invocateur, et n’est possible qu’une fois par mission. Enfin, vous recevrez en plein combat des défis souvent assez difficile que vous êtes libre d’accepter ou de refuser, leur complétion étant l’opportunité de rafler des récompenses généralement appréciables. Là encore, si vous acceptez le défi, soyez prêt à en assumer les conséquences, puisqu’un échec se traduira par la mort de votre personnage.

 

Petit bonus toutefois si vous activez l’aide, des auxiliaires de combat pourront rejoindre votre équipe et vous aider : il s’agit de silhouette de la Class Zero portant des noms de l’équipe de développement, et généralement assez puissant. Leur arrivée remplace les membres de l’équipe, et permet de cumuler des points échangeables contre de l’équipement au QG de l’Académie.


Le système de combat est nerveux et ultra-dynamique.

 

Malheureusement, le système de combat se voit entaché par trois choses. Premièrement, les deux alliés ne sont pas souvent d’une grande aide, ils se contentent de lancer une ou deux attaques, mais on sent clairement leur envie de vous laisser vaincre une armée à vous tout seul. Si ce problème relève sans doute de l’épisode original et des capacités restreintes de la PsP, il est regrettable de voir que l’IA n’a pas profité du passage à la next-gen.

 

Deuxièmement, le système de lock est très rigide, et souvent on se retrouve à verrouiller un ennemi à la place d’un autre, prenant une attaque par erreur. Ce qui ne serait pas vraiment gênant si les points de vie ne descendait pas aussi vite : Final Fantasy Type-0 se montre parfois très punitif, d’autant qu’il n’y a pas de checkpoint, les sauvegardes étant à faire vous-même à des points clés des missions. De plus, le jeu vous obligera à varier vos compagnons, puisque seuls les membres embarqués en mission recevront de l’expérience, et vous devrez vous passer de certains personnages lors de quelques missions.

 

Enfin, la caméra est beaucoup trop sensible. Elle défile à une vitesse bien trop élevée, créant un effet de flou vraiment désagréable, et aucune option de configuration pour la sensibilité de la caméra n’est disponible. Associé à la rigidité du lock, vous comprendrez bien que cela ne rend pas les choses aisées, et qu’il faudra un peu d’entraînement pour maîtriser pleinement –avec regrets cela dit- le système de combat, jouissif mais encombré de ces deux vilains défauts. Pourtant, ces deux derniers points relèvent du problème de game-design : le jeu de base, sur PsP, ne proposait pas de caméra, juste un système de lock. Pour bien faire, le stick lié à la caméra ici n’aurait dû servir qu’à changer l’ennemi verrouillé, mais cela aurait été bien évidemment dommage. Ainsi, même si l’on n’excusera pas le rendu final bancal de cette prise de position, il est intéressant de comprendre l’intention des développeurs derrière.

 

Dernier point pour conclure sur le gameplay, les missions de reconquête du territoire. Il s’agit de missions prenant une tournure différente des missions classiques, puisque l’objectif sera de reconquérir des villes où l’ennemi s’est établi, afin de réunifier le pays. Pour cela, vous guiderez les troupes d’une ville alliée de façon à ce que son armée mette en déroute l’armée ennemie, et ce n’est que lorsque la ville principale visée sera encerclée que vous pourrez alors la prendre d’assaut.

 

Ce mode offre un certain renouvellement au gameplay, proposant une façon plus stratégique d’illustrer la narration de la guerre en Orience. Libre alors à vous de libérer chaque ville, la plupart de ces missions étant optionnelles. A noter d’ailleurs que de nombreuses quêtes annexes sont loupables, il vous faudra donc fouiller un peu pour ne rien louper de cette fine aventure.


Certaines missions cherchent à proposer un aspect plus stratégique au joueur, pour faire varier les plaisirs.

 

 

Avantages et désavantages d’un portage

 

 

Même si Final Fantasy Type-0 HD Remaster est un excellent jeu à faire chez soi, il est flagrant de voir à quel point le jeu de base est pensé pour une jouabilité portable. Certains éléments s’adaptent sans problème à la console de salon : par exemple, l’arène d’entraînement de l’Académie vous permet de participer à un entraînement personnalisé pour un seul personnage, qui sauvegarde votre partie et prend place pendant que vous ne jouez pas, vous redirigeant alors sur le menu principal. De quoi remporter des points d’expériences facilement dès que vous n’êtes plus devant votre console, une feature qui, si elle était fantastique sur PsP, saura se faire apprécier sans problème sur console de salon.

 

De plus, toutes les missions sont rejouables à partir du menu principal, l’expérience et les objets gagnés s’ajoutant à votre partie comme si de rien était. Cette possibilité-là montre clairement un intérêt accru pour le format portable, et pas pour le format next-gen : à part pour gagner un peu d’expérience en complément –ce dont on a pas nécessairement besoin sur l’ensemble du jeu-, on aura plutôt tendance à continuer l’histoire ou tenter des missions secondaires que l’on a pas encore fait. Gros avantage de ce gameplay basé sur la rejouabilité, le titre propose un New Game+, avec nombre de contenu déblocable dans une seconde partie.


Il est possible de rejouer chaque mission et de consulter les archives, à partir du menu principal.

 

Le petit point noir de ce portage vient de son appellation même : HD Remaster. Certes, le jeu s’affiche sur nos télés HD. Mais l’effort technique n’est clairement pas suffisant pour de la next-gen. Hormis les quelques cinématiques refaites entièrement pour cette mouture HD, qui sont pour le coup magnifiques, le jeu peine à se différencier de son aspect d’origine, graphiquement limité par la PsP.

 

Un upgrade est notable sur les personnages principaux, mais pas plus. Le reste est visuellement correct, pour peu que l’on ne s’amuse pas à zoomer n’importe où. On ne va pas se mentir, le titre étant une adaptation d’un jeu PsP, et au vu de la qualité de certaines réadaptations HD, on ne s’attendait pas à plus que ce qui est proposé ici. Le tout est acceptable, et même si ce n’est pas spécialement flatteur pour l’œil, il n’y a rien de particulièrement choquant à regarder.

 

On pourra ronchonner en faisant le parallèle avec la version HD de Kingdom Hearts Birth By Sleep, mais globalement, il n’y a rien d’alarmant, d’autant que les effets de lumière sont eux, très bien gérés, constituant le principal atout de cette mise à jour graphique. Le titre se révèle d’ailleurs particulièrement fluide, nos 35h de jeu n’ayant subies aucune baisse de framerate.

 

Gros bémol cependant pour un point du gameplay : la disparition du mode multijoueur. Si l’épisode PsP permettait de jouer en mode ad-hoc, il est regrettable de constater ici sa disparition, alors que le jeu aurait pu profiter pleinement des capacités de la next-gen, plus axée que jamais sur le multi. D’autant plus que cette disparition manque de logique : en effet, la personnalisation de la magie accessible à l’Altocrystarium était, sur l’épisode PsP, uniquement disponible en multi !

 

Alors qu’on imagine facilement que le choix de transposer uniquement cet élément dans le mode solo relève du budget disponible et du temps de développement, il reste regrettable, quand bien même Final Fantasy Type-0 HD Remaster est un excellent jeu à jouer en solo. D’ailleurs, il est globalement étrange de ne pas avoir vu de sortie PsVita pour ce remake, la pauvre console abandonnée constituant sans aucun doute le support idéal pour y jouer.


A gauche, c’est moche, tandis qu’à droite, c’est l’éclate

 


Histoire de conclure sur une note plus joyeuse, il est important de souligner la bande-son de haute volée, signée Takeharu Ishimoto. L’ensemble de la musique s’accordera sur le ton des différents moments, avec des thèmes particulièrement marquant tel que Disappearing Memories, qui ne manquera pas d’augmenter l’intensité de certaines scènes. Vous pourrez par ailleurs choisir entre doublage japonais ou anglais, ce qui est très appréciable.

  • JOUABILITÉ

    15

    Malgré une caméra trop rapide et un système de lock un peu trop rigide, le gameplay est agréable, et dispose d’un système de combat aux petits oignons. Ce qui est primordial, quand la majorité du gameplay concerne ledit système de combat.

  • GRAPHISMES

    13

    Hormis un honorable effort sur le jeu des lumières et la finition des personnages principaux, le rendu graphique n’exploite clairement pas les possibilités offertes par la next-gen. Et c’est dommage, tant le rendu n’est pas désagréable : on ne peut s’empêcher d’imaginer ce que cela aurait pu être, surtout à la vue des quelques cinématiques refaites pour l’occasion.

  • BANDE SON

    16

    Toujours en accord avec le ton, l’OST saura accompagner les sensations amenées par l’histoire, que ce soit dans les moments les plus tristes ou lors des petites joyeusetés.

  • DURÉE DE VIE

    17

    Histoire principale, quêtes secondaires, quêtes secrètes, rejouabilité des missions et New Game+, il n’y a pas à dire, Final Fantasy Type-0 HD Remaster nous donne de quoi faire et refaire, surtout pour les plus curieux. Comptez entre 30 et 40 heures de jeu pour compléter votre première partie, selon le nombre de quêtes secondaires que vous compléterez.

  • SCÉNARIO

    18

    Tout simplement la force du titre. Abordant une narration du point de vue historique, Type-0 vous fera vraiment ressentir la guerre, son intensité, son horreur, et les lueurs d’espoir qui vont avec malgré tout. On saluera les quêtes optionnelles, dont certaines ont un intérêt scénaristique au moins aussi élevé que les missions principales. Et c’est sans parler des quêtes secrètes disséminés çà et là en Orience, apportant toujours un peu plus au background.

  • Points positifs

    • Entièrement localisé
    • Un système de combat efficace
    • L’évolution de la Class Zero
    • La narration
    • L’OST
    • Le contenu et le background
    • Fluide, sans baisse de framerate
  • Points négatifs

    • Graphiquement à la ramasse –hormis certaines cinématiques
    • La disparition du mode multi
    • La caméra trop rapide
    • Le système de lock trop rigide
    • L’IA des alliés, trop souvent à la traîne

Conclusion

Final Fantasy Type-0 HD Remaster est un bon, un excellent jeu. Son seul problème vient de sa nature de portage, avec une refonte graphique qui s’avère loin d’être époustouflante. Pourtant, le jeu nous donne l’occasion de découvrir le monde d’Orience, et de replonger une fois de plus dans la mythologie de l’univers Fabula Nova Crystallis, avant de faire le saut final avec Final Fantasy XV. Avec sa narration originale et son gameplay survitaminé, Type-0 nous livre ici de quoi passer un excellent moment manette en main.

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Commentaires (2)

author GM 23/04/2015
19:10
Je ne vois pas grand chose à redire sur ce test, très complet et bien expliqué! Je ne connais pas l'univers des Final Fantasy, alors je laisserais les autres s'exprimer si il y a des incohérences. En tout cas, pour moi c'est tout bon :)
author hora 20/07/2015
05:57
Le jour ou j'aurais une ps4 , je vais l'essayer.