Connu pour produire des jeux tels les Worms, Alien Breed ou plus récemment Flockers, Team17 revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec Schrödinger’s Cat and the Raiders of the Lost Quark, développé par Italic Pig. Ayant pour thème principal la physique quantique, découvrons ensemble ce que vaut ce titre à première vue aussi déjanté qu’original.
Rendre la physique quantique sympathique...
Schrödinger’s Cat and the Raiders of the Lost Quark nous fait incarner le célèbre chat de Schrödinger, qui, pour faire court, est à la fois mort et vivant. Vous ayant appelé à la rescousse, le gardien d’un zoo contenant chaque élément connu de l’univers vous explique que toutes les particules se sont échappées, et qu’il faut faire en sorte de les capturer au plus vite avant que cela dégénère.
De plus, le noyau du zoo semble scellé. Petit problème : c’est l’endroit où est gardée la matière étrange, une matière qui transformerait toute particule à son contact en matière étrange, balayant ainsi toute forme d’existence dans l’univers. N’ayez crainte cependant, vous pouvez contrôler les quarks, ces petites particules ayant quatre formes différentes que l’on peut combiner pour obtenir l’une des quatorze combinaisons possibles, chacune étant plus ou moins adaptée à telle ou telle situation. On prépare alors un quark via une des gâchettes, ce qui n’est pas très intuitif au début et nous amènera par ailleurs à souvent regarder la liste des combinaisons pour s’y retrouver.
Le menu de pause permet de s'y retrouver parmi les 14 combinaisons de quarks possibles.
Schrödinger’s Cat and the Raiders of the Lost Quark joue la carte de l’humour : en plus d’un scénario déjanté, chaque personnage rencontré sera l’occasion d’apprécier quelques dialogues totalement décalés, alliant des blagues sur la physique quantique à un excellent doublage. Le reste de la bande-son est d’ailleurs plutôt bon, se mariant très bien à l’ambiance générale du soft. De plus, la plupart des dialogues amèneront une interactivité avec le joueur, qui pourra choisir parmi plusieurs réponses à donner au cours d’une discussion.
Libre alors au joueur de tenter l’absurde ou le censé, le jeu vous ramenant de toute façon dans son univers peu importe votre approche, avec toujours à la clé de quoi vous décrocher un sourire inattendu. Enfin, on mentionnera le bestiaire qui, s’il est loin d’être énorme (moins d’une dizaine de monstres différents), saura se suffire à lui-même tout en s’appuyant sur le thème de la physique quantique, vous amenant à côtoyer des gluons, des muons et même le fameux boson de Higgs.
Un panneau indique le nombre de particules en liberté, à côté de la porte scellée du noyau.
...mais avec peu d'ambition technique.
Seulement, là où le jeu pèche vraiment, c’est dans son gameplay. Si l’idée de combiner des quarks pour progresser à travers les zones est originale, l’application se fait de manière bien trop inégale. Ainsi, on ne manquera jamais de quarks de chaque couleur dans certaines zones, alors que dans d’autres il faudra prendre soin de ne faire aucune action inutile sous peine de recommencer au checkpoint.
Ces pics d’exigence peuvent être assez frustrants pour le joueur, même s’ils sont suffisamment peu nombreux pour être surmontables. De plus, il est regrettable de voir que certaines zones du jeu seront retrouvée plusieurs fois à l’identique : la progression se faisant via des donjons, les espaces de transition entre ces donjons sont des zones qui se répètent purement et simplement, hormis l’apparence qui devient de plus en plus psychédélique. Passer et repasser dans des zones identiques amène un côté répétitif au titre, sentiment auquel viendra s’ajouter un certain agacement lors de rares bugs rencontrés çà et là.
Les dialogues déjantés et l'excellent doublage sont un véritable atout pour le jeu.
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