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Halo Reach

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Qui ne connait pas la série des Halo ? Son Master Chief, ses Convenants ou encore cette chère Cortana sont autant d'éléments impossibles à confondre. Aujourd'hui, en revanche, exit le Master Chief et place à ceux qui sont morts pour la survie de l'Humanité.

 

Au commencement, il y avait les Spartans

Halo Reach prend place bien avant Halo 1. Quand le premier opus de la saga s’ouvrait sur un Master Chief perdu dans un monde infesté de Covenants - les célèbres aliens et principaux ennemis de la saga - Halo Reach, lui, revient au commencement de cette invasion.

Vous y incarnez un Spartan, nouveau membre de l'escouade Noble, et portant le numéro 6 suite au décès héroïque de son prédécesseur. Tandis que vous faites la connaissance de vos compagnons d’arme, Carter - Noble 1 - vous informe que les communications ont été rompues avec l’une des colonies de la Terre : Reach.

C’est ainsi que débute votre mission. Vous dirigeant vers Reach en pensant devoir calmer quelques rebelles, vous avez la mauvaise surprise de tomber sur des Covenants. Vous vous lancez alors dans une guerre désespérée pour la survie de cette planète, et par extension l’avenir de l’espèce humaine.

Un gameplay connu

Comme on pouvait s’y attendre, Halo Reach n’innove pas beaucoup d’un point de vue gameplay. On retrouve évidemment les mécaniques communes à tous les opus de la saga : armes à feu humaines et extra-terrestres, grenades et panoplie de véhicules. Reach reprend également un certain nombre d’élements de Halo 3, à savoir les atouts interchangeables comme le Sprint, le Jetpack ou l’Hologramme, ainsi que le système de crânes que l’on peut activer pour modifier certaines caractéristiques du jeu et des ennemis. Dommage que l’ont ait pas besoin de les collecter contrairement à Halo 3.

Cependant, un point positif de Halo Reach est qu’il ne fait pas l’erreur de pousser trop loin le fan-service. Il est vrai qu’il aurait été tentant de glisser tout un tas de références aux opus précédents - qui se passent après, vous me suivez ? - mais cela aurait pu donner à Reach une image de jeu vide.

Fort heureusement, Bungie a pris de bonnes décisions. Reach innove en développant pleinement son univers sans s’enfermer dans la vision des jeux précédants. On a alors une vision d’un jeu très bien réalisé, qui ne se prive pas pour autant de quelques allusions, qui servent au contraire à étoffer son immersion au sein de la licence. C’est ainsi, par exemple, que vous serez choisi pour porter le Colis - qui est en fait cette chère Cortana - jusqu’au Pillar of Automn, célèbre vaisseau portant le Master Chief.

Master Chief, d’ailleurs, que l’on peut brièvement apercevoir endormi dans une capsule de stase.

Comme dans un film, mais en mieux

A l’image de son ancêtre le plus direct, Halo Reach possède des graphismes très réalistes. Les décors sont somptueux, avec des couleurs harmonieuses. Des couleurs qui, à l’image de celles d’un film, savent nous communiquer le ton de la situation. A mesure que l’on avance dans l’histoire, l’environnement devient toujours plus vide et dévasté, car ne l’oublions pas, les Covenants sont là pour vitrifier la planète.

Les musiques sont elles aussi un élément clé du jeu. Elles ont été composées par la grand Martin O”Donnel qui, très soucieux d’offrir une expérience de jeu immersive au possible, affirme avoir composé “une musique sombre et viscérale”.

C’est en effet exactement ce que l’on ressent en jouant à Reach. Une impression de se battre de toutes ses forces pour une cause perdue. Tandis que la planète est peu à peu perdue aux mains des ennemis, et que la situation devient de plus en plus désespérée, vous vous sentez de plus en plus écrasé. Mais vous êtes un Spartan, un soldat, et vous devez suivre les ordres.

Une mise en forme soignée

Qu’on se le dise, le pari d’un Halo sans Master Chief était risqué. Pour combler ce manque immense dans le coeur des fans les plus fervents de la série, Bungie a eu une idée qui relève du génie : ne pas imposer de héros.

En effet, le personnage que vous incarnez est probablement celui qui a été le moins travaillé. Son nom est inconnu, et ses compagnons ne s’adressent à lui que de manière impersonnelle : “Six”, “Noble Six” ou encore “Lieutenant”. Les interactions entre le héros et les autres personnages sont d’ailleurs très rares, se limitant souvent à des ordres et ne permettant d’entendre sa voix que de rares fois.

Mais cela ne s’arrête pas là. Le menu du jeu vous donne en effet la possibilité de modifier votre apparence. Sexe du personnages, pièces de son armure, couleurs, emblème et même jusqu’au matricule peuvent être changés selon votre convenance. Il va sans dire que tous les changements apportés à votre Spartan prendront effet en Campagne comme en Multijoueur. Et rien n’est plus satisfaisant que d’entendre les répliques des personnages évoluer du “veillez sur lui” vers un “veillez sur elle” !

Vous l’aurez compris, tout a été mis en oeuvre pour que le héros ne soit justement pas un héros, mais vous-même. Agrémenté d’une vision à la première personne - la caméra étant fixée sur votre casque - le sentiment de faire partie du jeu est très présent. Ajoutez à cela la possibilité de jouer à plusieurs en Campagne locale ou en ligne, et c’est un pari réussi pour Bungie.

 

Un multijoueur qui n’est pas en reste

Comme pour Halo 3 avant lui, Bungie n’a pas oublié de nous livrer un mode multijoueur pour Reach. Il permet en effet des affrontements allant jusqu’à 4 joueurs en local, et 16 en ligne. Les parties possibles sont très variées : capture de drapeau, mode zombie, meurtres uniquement par Headshot ou encore massacre de vagues d’ennemis, il y en a pour tous les goûts. Avec pas moins de 17 cartes sur lesquelles s’affronter, de nombreux packs de maps en DLC et un mode forge, le multijoueur de Halo Reach n’est jamais dépaysant.

Et pour jouer avec ses amis, tous les moyens sont bons. Bungie y a d’ailleurs pensé en mettant à disposition des joueurs un profil invité compatible Xbox Live. En clair, si vous invitez un ami à la maison et que vous voulez jouer en ligne, il pourra vous rejoindre grâce à ce profil sans avoir à payer l’abonnement, si vous le possédez vous-même bien sûr.

De plus, Reach est agrémenté d’un système de grade, que l’on gagne grâce à des points. Ces points peuvent être collectés en réalisant des Citations - c’est à dire en répétant une action un grand nombre de fois - ou en relevant des défis. Ces défis sont au nombre de quatre qui changent tous les jours, et d’un autre plus difficile qui change chaque semaine. Des défis qui ne sont pas tous à réaliser en multijoueur, rassurez-vous !

 

Conclusion : Bien plus qu’un simple “Halo Origins”

Halo Reach est un jeu très bien réalisé. Si son histoire peut sembler vue et revue dans l’ensemble, l’immersion offerte par les musiques et les graphismes, ainsi que le soin porté aux personnages - et pas uniquement le Noble 6 - offrent une expérience de jeu très singulière.

Le mode multijoueur n’est pas en reste, et permet de s’amuser avec ses amis sans trop se soucier de l’abonnement Xbox Live. Un jeu à tester, indéniablement.

 

  • JOUABILITÉ

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    Halo Reach n’est pas très innovant du point de vue du gameplay. Il se contente de reprendre la formule de ses ancêtres, avec cependant toutes les améliorations apparues dans les derniers opus. Il reste très agréable en main, et gagne un gros bonus pour le soin apporté à l’appropriation du personnage principal.

  • GRAPHISMES

    19

    Les décors de Halo Reach sont superbes. Les couleurs et ombres sont justement choisies, et le cadrages des plans, tantôt à la première personne et tantôt issues de scanners satellites, sont très agréables.

  • BANDE SON

    19

    Sans aucun doute le plus bel élément du jeu. Les sentiments communiqués par cette musique, non pas héroïque mais écrasante et résignée, sont garantis.

  • DURÉE DE VIE

    16

    Comprenez-le, Halo Reach n’apporte pas vraiment de replay value, tout du moins si vous souhaitez vous limiter à la campagne. Avec une absence totale d’objets à collecter, les seuls challenge hors multijoueurs se limiteront aux succès et aux défis quotidien. Si vous jouez en ligne, cependant, les parties seront variées et addictives.

  • SCÉNARIO

    15

    Le scénario pèche un peu pour Halo Reach. S’il aurait de toute manière été difficile de nous surprendre, le jeu ne nous surprend pas pour autant. Cependant, les personnages sont attachants, et le sentiment patriote très fort.

  • Points positifs

    • Une immersion parfaite
    • Des personnages attachants
    • Un menu de personnalisation très complet
    • Des doublages très bons
    • Des musiques et images superbes
    • Un multijoueur agréable
  • Points négatifs

    • Une histoire un peu cliché
    • Un jeu disponible uniquement sur Xbox 360

Conclusion

Si Halo Reach n’est pas l’opus préféré des fans, il n’en reste pas moins un jeu excellent. Que ce soit le multijoueur varié ou la campagne immersive, il est toujours agréable d’y jouer et, si la campagne manque de replay value, on prend toujours autant de plaisir à la recommencer.

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Commentaires (1)

author Isukikun 06/03/2015
19:03
Y a un truc qui me chaffouine grandement dans le test qui est bon cela dit.
[quote]"Reach reprend également un certain nombre d’éléments de Halo 3, à savoir les atouts interchangeables comme le Sprint, le Jetpack ou l’Hologramme" [/quote] Y a jamais eux d'atout dans Halo 3, que ce soit dans la partie solo ou multi.
Y avais deux élément qu'on pouvait trouver sur les map multi (l'invisibilité, et un autre que j'ai oublier) mais rien de comparable au jetpack ou hologramme.