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Bayonetta 2

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Test Bayonetta 2

 

S'il ne fallait retenir qu'un seul Beat Them All sur Xbox 360 et Playstation 3, ce serait sans le moindre doute Bayonetta. Ce concentré de dynamisme et d'absurde a en effet renvoyé Devil May Cry au second plan, idem pour les pâles copies du genre, telles que Dante's Inferno. Ses nombreux atouts étonnèrent, en particulier son excellente ergonomie qui a fini d'achever la série de Capcom, mais aussi son potentiel de rejouabilité exceptionnel. Difficile de ne pas rester bouche bée devant le travail extraordinaire des petits gars de chez Platinum Games, qui n'en étaient certes pas à leur coup d'essai, mais qui réussissent partout où ils mettent les pieds. Maintes fois annoncé, puis retardé, puis annulé, Bayonetta 2 finit tout de même par débouler sur Nintendo Wii U, console qui sera finalement la seule à accueillir cette suite pour le moins attendue. Mais après un développement aussi chaotique, que vaut-il vraiment ?

 

Tout Beau tout propre !


 

Bayonetta premier du nom était véritablement magnifique, quasi parfait si l'on puis dire. Outre son moteur graphique, il bénéficiait d'une touche artistique exceptionnelle et très originale, à la fois symbole de son identité et l'une de ses plus grosses qualités. Et même si le soft a maintenant presque cinq ans, il n'y a absolument rien de choquant à retrouver exactement le même moteur dans ce second épisode, soutenu par une direction artistique très similaire. D'autant que Bayonetta 2 réussit à tirer mieux profit de la puissance graphique lui étant conférée. Ainsi, les décors sont plus vastes, la profondeur de champ est grandiose, le tout est véritablement impressionnant. Et si le jeu de Platinum Games semble encore plus dynamique que son prédécesseur, il n'en reste pas moins d'une fluidité et d'une clarté sans égales. Rien ne laisse jamais une impression de fouillis, de brouillon, tout semble chorégraphié à la perfection. Les décors sont de surcroît quelque peu plus détaillés qu'auparavant, mais surtout sont tout aussi variés, si ce n'est plus. Le design général est de base excessivement dépaysant, et cette variété surprenante ne fait qu'accroître cette sensation grisante. Côté bestiaire on retrouve quelques ennemis déjà présents dans le premier épisode, auxquels s'ajoutent de nouveaux particulièrement bien pensés. Enfin le Character design est excellent, bien que les nouveaux personnages ne soient pas très nombreux.

 

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La grosse nouveauté sur le plan graphique s'avère très surprenante elle aussi, puisqu'elle concerne directement le Gamepad. En effet, l'action est désormais affichée en simultané sur le téléviseur et sur cette manette à l'aspect de tablette tactile, ce qui produit une impression très étrange dans les débuts. Mais quand on finit par s'y faire on découvre que ledit Gamepad possède une qualité visuelle impressionnante, certes pas au niveau de ce qu'une TV réglée en 1080p affichera, mais tout de même magnifique. Les différences sont difficilement visibles à l’œil nu, d'autant que l'action y sera tout aussi claire et fluide. De même les effets visuels sont très réussis sur le premier écran comme sur le second. La bande sonore est elle aussi d'une qualité très intéressante. Les musiques rappellent beaucoup celles du premier Bayonetta, oscillant entre de la pop japonaise ultra dynamique et des thèmes beaucoup plus sérieux, souvent placés durant les phases incluant des boss. Ces derniers rappelleront beaucoup Devil May Cry ou encore God of War dans leur style très théâtral et grandiose, eux aussi utilisant ce genre de morceaux dans les mêmes cas. L'équipe de doubleurs n'a pas bougé d'un iota, si ce n'est en ce qui concerne les nouveaux personnages, et le moins que l'on puisse dire est que le travail est toujours aussi réussi. Les personnages y gagnent en charisme et se révèlent doublés à la perfection. Du grand art, pour ainsi dire.

 

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Le seul réel défaut que l'on retient du premier volet est son scénario. Sans être véritablement mauvais, il se révélait difficile à comprendre, étant découpé d'une façon étrange et jouant volontairement avec l'absurde le plus total. Dans Bayonetta 2 l'histoire sera narrée de façon plus claire et plus suivie. Il sera nettement plus simple de comprendre le scénario qui n'a pour autant pas grand chose de compliqué. Le sempiternel combat de l'héroïne contre le royaume des cieux se poursuit encore et toujours, la différence étant que cette fois-ci les rôles sont inversés. En effet, dans le premier c'est Jeanne, la sœur de Bayonetta, qui vient à son secours en l'aidant à recouvrer la mémoire. Ici Bayonetta forcera la porte des enfers pour aller y récupérer l'âme de Jeanne s'étant fait aspirer de l'autre côté pour une raison inconnue. On suivra le déroulement des événements avec un intérêt certain, cependant il faut reconnaître que l'histoire est un peu clichée et manque clairement de profondeur. Elle vaut surtout par un suspens relativement captivant, ainsi que par le charisme grandiose des personnages. Dommage qu'on n'en apprenne pas plus sur chacun d'entre eux, souvent bien trop énigmatiques, à l'instar du premier volet. Dommage aussi que le tout s'achève d'une façon très brutale, quoique tout porte à croire que, selon les ventes, Nintendo pourrait bel et bien faire revenir la sorcière sexy pour un troisième round. Affaire à suivre.

 

Nouvelle console, nouvelle manette, nouveau gameplay


 

Sur Xbox 360 et Playstation 3, Bayonetta était d'une ergonomie sans faille. Quoique sur la seconde les quelques ralentissements se révélaient par moments véritablement problématiques, sans pour autant rendre le titre injouable. Et même si le Gamepad a déjà largement fait ses preuves, aussi bien sur la flopée de portages de blockbusters que sur les quelques titres étant exclusifs à la Wii U, difficile d'imaginer le résultat présentement. D'autant que les réfractaires à la machine de Nintendo ont toujours une multitude d'arguments en poche pour tacler cette manette bien particulière. Eh bien une fois encore la Wii U l'emporte, et haut la main. L'ergonomie du Gamepad n'était déjà plus à prouver, désormais elle sera de notoriété publique et le restera. Bayonetta 2 est un véritable modèle en matière de Beat'em All, tout comme l'était son prédécesseur. La seule différence réside dans le fait que ce second opus l'est sur deux plans différents. En premier lieu, l'utilisation des touches, qui se révèle agréable, plaisante et très réactive. Et en second, la grosse nouveauté apportée par ce changement de console : le tactile. Les combats sont en effet désormais entièrement jouables via l'écran du Gamepad, nouvelle façon de combattre à la fois déroutante et très intéressante. Dommage que ce nouveau mode de jeu automatise beaucoup les affrontements, dans la mesure où il suffira de toucher les ennemis pour enchaîner les combos un peu au hasard, souvent bien plus aisément que via les touches.

 

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La seconde grosse nouveauté est l'apparition d'un mode à deux joueurs, malheureusement uniquement en ligne. Sympathique, il est cependant assez brouillon, et on s'en lassera assez vite. Il propose cependant une alternative au mode solo plutôt intéressante, et de surcroît complète une durée de vie déjà excellente. Outre une difficulté particulièrement intense, quoique un tout petit peu amoindrie par rapport au premier épisode, Bayonetta 2 se révélera fort long. Il faudra environ huit heures pour l'achever en ligne droite, contre douze pour en faire le tour exhaustif. Et une fois terminé, la foule d'éléments à débloquer et à récupérer au fil des niveaux tiendra le joueur en haleine encore un bon moment. Le potentiel de rejouabilité est une nouvelle fois exceptionnel grâce au système de scoring à la fois jouissif et bien pensé. De surcroît le titre propose de nouveaux personnages jouables à l'intérêt certain, élément supplémentaire venant renforcer cette énorme durée de vie. D'autant qu'avec ce changement s'opère une modification de la difficulté ainsi que des combos. Et en parlant de difficulté, le soft proposera trois modes différents. L'amateur de Beat'em All aura réellement intérêt à choisir le dernier, donc le plus complexe, tandis que le néophyte préférera le second. Le premier se révélant beaucoup trop simple. Tellement d'ailleurs que l'aventure y perd tout son charme et son intérêt. De plus, en mode facile on terminera l'histoire nettement plus rapidement.

 

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  • JOUABILITÉ

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    Auparavant Bayonetta était déjà  pourvu d'un gameplay excellent, mais ce second épisode approche l'apothéose. Le Gamepad offre une ergonomie intéressante, et permet de surcroît l'apparition du tactile dans les affrontements. Et même si on préférera l'utilisation des touches, l'initiative de Platinum Games est à saluer.

  • GRAPHISMES

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    Si le moteur n'a pas changé il n'en reste pas moins sublime, d'autant que Bayonetta 2 en tire nettement mieux profit que son prédécesseur. Ainsi les décors sont plus vastes, la profondeur de champ aussi, et les affrontements se révèlent toujours aussi fluides. Un régal pour les yeux, et la preuve concrète que la Wii U en a dans le ventre.

  • BANDE SON

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    Des morceaux de J-pop ultra-vitaminés couplés à des thèmes grandioses plus sérieux lors des phases de boss, le titre propose une nouvelle fois un mélange grisant et très dynamique. De plus, les doubleurs sont toujours aussi bons, apportant un charisme non négligeable à des dialogues ne manquant guère d'humour et de qualité.

  • DURÉE DE VIE

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    Il faudra environ huit heures pour boucler le titre sans s'arrêter, contre une douzaine en prenant son temps. C'est similaire à ce que proposait le premier opus. Mais surtout cette durée de vie correcte se voit multipliée par un potentiel de rejouabilité énorme, dû à un système de scoring très grisant, ainsi qu'à un nombre faramineux d'éléments à débloquer et à trouver.

  • SCÉNARIO

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    A l'instar de la précédente, l'histoire de Bayonetta 2 est loin d'être exceptionnelle, oscillant entre clichés et absurdités. Cependant elle se révèle plus aisée à appréhender que dans le premier épisode, de surcroît le tout est soutenu par des personnages au charisme improbable, de quoi largement rehausser le tout. Dommage que la fin soit si brutale.

  • Points positifs

    • Un gameplay ultra dynamique
    • Une ergonomie parfaitement maîtrisée
    • Des ajouts plaisants
    • Le charisme des personnages
    • La durée de vie exponentielle
  • Points négatifs

    • Le scénario

Conclusion

Bayonetta 2 était clairement attendu par tous les joueurs ayant fait le premier, tant celui-ci se révélait excellent. Et chose inimaginable, ce second volet surpasse son prédécesseur. Tandis que Devil May Cry stagne, le bébé de Platinum Games évolue lentement mais sûrement, et atteint de véritables sommets. Outre des ajouts très plaisants, il se révèle surtout un peu plus beau et dynamique, et son contenu est de surcroît plus conséquent. Son gameplay frôle la perfection, et une fois lancé dans l'aventure on peine à en décrocher. Clairement, il s'agit du Beat'em All de la Wii U, la killer app qui fait de la console un indispensable pour tous les fans du genre.

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Commentaires (6)

author Mr.Husotsuki 18/12/2014
09:55
Des bugs de caractères à corriger ( sur la fiche du test entier). Je crois que le site ne supporte pas certains caractères orthographique ^^

Sinon j'aime bien :D :mrgreen:
author itokiry 18/12/2014
15:04
C'est le copier/coller dr traitement de texte qu'il n'aime pas. Heureusement que ça ne fait ça que sur le pavé des notes. Je corrige ça en rentrant chez moi ^^
author * 20/12/2014
16:56
Hop ! C'est parfait ;) Désolé du retard ^^'
author Titiboy 22/12/2014
00:49
Il manque 2 images sur le test (voir à la droite du test svp).
author * 23/12/2014
11:47
Et hop là ! J'ai modifié ^^ D'ailleurs, j'ai aussi modifié la mise en page. Il faut respecter celle que GalWii a notifié dans la bible des rédacteurs de tests : http://consolefun.fr/forum/viewtopic.php?f=511&t=14520

C'est très important de la respecter.
author ContraOff 27/12/2014
22:17
Super jeu, y'a rien à dire, même si je lui ai trouvé d'autres défauts par ci par là. Notamment les environnements urbains, toujours aussi peu inspirés, le dernier tiers bourré de recyclage (sans spoiler) et les combats aériens/aquatiques très frustrants.