#IDARB, c’est l’histoire d’un développeur qui a créé un rectangle rouge, et qui a demandé à Internet quoi en faire. Chaque idée proposée était donc immédiatement interprétée et aussitôt implémentée dans le jeu, et suggestion après suggestion, #IDARB s’est finalisé et a débarqué sur Xbox One. Si le concept est original et a le potentiel pour aboutir à un excellent jeu, voyons ce qu’il en est réellement.
« It draws a red box », les initiales qui formeront #IDARB
Un gameplay simple et efficace avec une touche d'originalité
Le principe de base est simple : deux cages, deux équipes, une balle. Vous l’aurez compris, il s’agit là de marquer le plus de points dans la partie, dans un match allant du 1V1 au 4V4. Mais rien n’est jamais simple dans #IDARB : il est en effet beaucoup plus simple de frapper son adversaire que de conserver la balle pour aller tirer au but. Une stratégie comme une autre, si ce n’est pas plus efficace.
De plus, si il est possible d’effectuer des passes à ses éventuels coéquipiers, il faut prendre en compte le fait que l’adversaire peut interrompre la balle, et que si l’équipier est en mouvement, il loupera probablement la balle qui s’empressera de rebondir un peu partout sur l’unique stade du jeu, composé de diverses plateformes. Ainsi, les Alley-Oop (la passe à un équipier qui tire en reprise de volée) et les rebonds donnent lieu à des multiplicateurs en cas de but, preuve en est de la difficulté de marquer. Ces subtilités impliquent une agréable courbe de progression pour le joueur en termes de maîtrise du gameplay.
Or, l’ensemble du gameplay amène parfois à une lisibilité difficile de l’action, surtout quand les hashbombs sont activées. Le principe des hashbombs repose sur l’intégration de Twitch et de Twitter au jeu : chaque partie dispose d’un hashtag, et lorsque les options liées aux hashbombs sont activées, n’importe qui peut interagir avec votre partie via Twitch ou Twitter en déclenchant des actions diverses grâce à une liste assez importante de hashtags.
Transformation de la balle en bombe ou en cube de glace, transformation des joueurs en clowns, rayons lasers sur le terrain, screamer : les parties sont aussi déjantées que le veut votre public, quitte à ne plus rien y comprendre. Cependant, le dynamisme est toujours au rendez-vous, et tous ces éléments forment un charme propre à #IDARB.
La personnalisation, pilier de l’aspect communautaire
Si le jeu propose deux modes dont on a vite fait le tour –un mode un joueur anecdotique et un mode pari où l’on regarde deux IA s’affronter – en plus du mode online, #IDARB tient à se démarquer par son aspect communautaire, qui passe par la création et le partage. En effet, en plus des équipes disponibles par défaut, il vous est possible d’en créer entièrement : logo, joueurs et même musique sont à créer via un éditeur dédié.
De quoi faire la joie des amateurs de pixel-art et des fins compositeurs qui, une fois leur création terminée, pourront la partager via un QR code généré automatiquement. Vous pourrez alors importer chaque élément en scannant son QR code, Kinect étant alors obligatoire. Les outils proposés sont basiques, et pourtant le tout offre un fort potentiel communautaire, pour peu que les joueurs suivent. A l’heure où ces lignes sont écrites, il semblerait que ce soit le cas : on peut déjà trouver énormément de personnages tels que les icônes de Smash Bros, des musiques telles que les thèmes de Pokémon, Mario, ou des titres de groupes connus telle que Business Misery de Paramore, bref, il y en a pour tous les goûts.
L’éditeur de personnage permet de laisser libre court à son inspiration, et partager rapidement le résultat
Vesperia
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