Wario révolutionne le jeu de plateforme
L’antihéros de Nintendo à la casquette jaune et au ventre bedonnant a déjà eu le droit à plusieurs titres dont il était le héros, les Wario Land. Il revient dans le quatrième épisode de la série sur Gameboy advance, alors que mario, lui, se contente d’ancien hit. Nintendo nous propose donc un jeu original mais pas seulement par le jeu lui-même. En effet la façon de jouer et l’objectif à atteindre dans chaque niveau est une nouveauté. Il n’est pas question d’atteindre la fin du niveau comme dans n’importe quel mario bros, ici il faudra atteindre la fin du niveau pour déclencher un compte à rebours et retourner au début du niveau dans le temps imparti. De plus il faudra trouver une clé pour débloquer le niveau suivant et les quatres fragments de ce monde, nécessaire pour pouvoir affronter le boss de la zone. Cette nouvelle façon de jouer est bien plus stressante que dans un mario bros classique, lors de notre retour il faut souvent emprunter un autre chemin. Il faudra aussi ramasser les derniers fragments pas encore trouvés, et particulièrement bien cachés, tout cela en respectant le temps imparti pour revenir au début, sous risques de perdre nos trésors. Il n’est pas rare de faire plusieurs fois un niveau, non pas parce que la santé de notre antihéros est à zéro mais car il nous manquera très fréquemment des fragments. L’autre nouveauté dans ce jeu est l’utilisation des ennemis, wario n’étant pas le plus honnête des protagonistes de jeu vidéo mais l’un des plus malin, il sait qu’il peut tirer profit des capacités de ses ennemis. On pourra et devra même parfois se laisser attaquer et toucher par notre adversaire dans notre propre intérêt. On peut citer l’exemple de l’abeille qui en nous piquant nous permet de flotter comme un ballon de baudruche, la chauve-souris nous transformera en son espèce en nous mordant nous donnant ainsi l’occasion d’utiliser nos petites ailes, le singe nous jettera une cacahuète qui nous fera devenir obèse et tellement lourd que l’on pourra détruire des rochers très résistants. Cette nouvelle approche est non seulement intéressante mais elle est aussi très drôle grâce au ridicule de Wario dans ces situations. Après avoir réussi les quatre niveaux de la zone, et surtout après avoir réuni tous les morceaux de fragments de chaque monde, wario peut renter dans l’antre du boss. Il y en a 5 au total, et ils sont difficiles à battre sauf si on fait un tour au magasin. Dans la boutique il est possible de faire appel à toutes sortes d’objets (un dragon, un poing géant, un saxo…) qui vont réduire la vie du boss avant que l’on commence le combat, parfois presque la totalité de la vie du boss va être anéantie.
Qu’est-ce qu’il a dans le ventre Wario?
A vue d’œil on pourrait dire que ce sont des milliers de fast-food et des boissons interdites aux jeunes (son nez aussi tend à le prouver) qui ont pris place dans son ventre. Sinon d’un point de vue gamer, on peut préciser que graphiquement le jeu est très joli. Les niveaux sont vastes et variés et premièrement dans leur nature, ils sont parfois labyrinthe, parfois linéaire… Il y en a en tout 16 (+le didacticiel) et aucun ne se ressemble, on passe du champ de fleur au monde des milles et une nuit en passant par un hôtel effrayant ou un volcan. Le tout est très bien réalisé et très coloré, les personnages que ce soit les ennemis ou Wario sont eux aussi modélisés parfaitement. La bande son est réussi, le rire diabolique de wario ou la musique qui collent parfaitement au niveau sont de très bonne qualité. Enfin au niveau du gameplay Nintendo nous montre encore une fois tout son savoir faire, il reste simple et accessible malgré sa grande diversité pour un jeu de plateforme sur portable. Wario possède une panoplie de mouvement beaucoup plus complète que celle de mario dans mario world par exemple. Le vilain à la casquette jaune peut en plus de sauter et courir, charger, s’abaisser, foncer la tête en avant, faire des roulades… Pour conclure on peut dire, enfin ce n’est qu’un avis personnel, que Wario a en plus pour lui ce charisme qu’aucun plombier à casquette rouge (ou verte) ne puisse avoir, son côté bad boy, filou et hilarant font de lui le antihéros que tout le monde adore adorer ou détester.
Commentaires (4)
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Merci antokaz.
Const, peux tu créer sa fiche en mettant l'icone DS. Je rajoutera la bonne icone quand ça sera crée.
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