Cette phrase, tirée du titre Suicide Commercial (de Lino), résume assez bien ce que pas mal de personnes pensent du gamer. Et bien que ce terme de Gamer soit sujet à débat, c'est celui que j'utiliserai tout au long de cet article, et par "Gamer" j'entends toute personne ayant une pratique plus ou moins régulière du jeu vidéo et étant capable de reconnaître une certaine culture vidéoludique. En gros... Le gamer moyen. Trêves de bavardages, lançons nous dans le vif du sujet.

 

On peut remarquer que, de plus en plus, être geek devient (plus ou moins) cool. T-Shirt NERD, utilisation de l'abréviation "lol" dans les conversations... Le geek devient classe, sort et ne pèse plus 200 kilos. Mais si il y a des améliorations, tout n'est pas rose au pays de Mario et Sonic. Effectivement, le gamer est, encore, sujet de controverses assez gênantes. J'en prend pour preuve cette récente pub de prévention contre la dépendance.

Outre le fait, que l'on y voit le JV comme un simple produit addictif, on ne peut que remarquer être rangé dans la même catégorie que des toxicomanes. Et si cette campagne de prévention à tout de même la gentillesse de casser quelques clichés, à l'exemple du geek "gros porc sale et esseulé", il fait bien de rappeler qu'ils sont toujours présents dans l'imaginaire collectif, ce, principalement à cause d'un manque de réflexion des moins renseignés, prêt à avaler tout ce Claire Chazal voudra bien dire à ce sujet.

Et c'est à la vue de cette campagne que j'ai compris quelle était la différence entre le JV pris en tant que produit et le JV pris en tant qu'objet culturel. Ce produit culturel prôné si longtemps par Usul ou undropdanslamare et que j'avais tant de mal à capter.

Je m'explique : Vous prenez un livre, ou un film. Vous prenez une personne lisant beaucoup, voire excessivement, vas-t-on dire qu'il est drogué ? Vas-t-on lui demander d'appeler un certain numéro, histoire de l'aider à décrocher ? Non, le livre est considéré comme "porteur de culture", c'est pas grave si t'achètes 3 fois plus de livres que tu n'arrives à en lire.

Mais je gueule, je gueule, et ne regarde pas une chose importante : que les joueurs sont pour l'instant minoritaires à avoir eu cette prise de conscience ou du moins à se plaindre de ce genre de choses. Peu sont les joueurs à se poser la question du "Pourquoi on nous prend pour des attardés ?", trop occupé à se plaindre que le jeu préféré ne tourne pas en 60 fps. On est les premiers concernés, et on doit montrer que le jeu vidéo est un média aussi intelligent que le cinéma et la littérature et que la pratique du JV, n'empêche aucunement d'avoir une constitution physique et mentale normale.

Bon, soyons franc, tout n'est pas noir, il y a une grosse évolution des mentalités, et le développement de jeu comme Candy Crush ou autres, poussent de plus en plus de gens à revoir leur point de vue sur le JV, et ce consciemment ou pas. De plus, je n'ai absolument pas envie de tomber dans des travers à la Gameblog, à toujours gueuler dès que quelqu'un dit quelque chose de travers sur le jeu vidéo. J'en veux pour preuve l'épisode avec Jean-Luc Mélenchon, qui s'est fait incendier, alors qu'il n'avait rien dit, ou du moins, rien de répréhensible.

Bon voilà, la fin de mon article... Je vous laisse avec quelques liens plus ou moins en rapport avec ce que j'essayais d’expliquer : le dernier Merci Dorian, le 3615 Usul sur les jeux vidéos et le site de l’Écriture Vidéoludique. Et non, je ne vous les explique pas.