Vous êtes seul, dans votre chambre, tout parait si calme, et pourtant derrière la porte se trouve un endroit dangereux, effrayant et mortel ! Des créatures rôdent non loin. Vous êtes sans arme, et vous vous rappelez à peine ce que vous avez fait la veille ou de qui vous êtes. Mais vous n’avez plus le choix, la faim se fait de plus en plus grande, alors vous décidez de sortir affronter ses monstres, juste pour survivre… bienvenue dans Lone Survivor !
Seul au monde
C’est ainsi que se lance le soft de Jasper Byrne. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre vous plonge directement au cœur de ce qui fait l’essence du jeu, la solitude et la survie. Equipés d’une simple lampe torche, vous allez devoir explorer les environnements alentours sans savoir sur quoi vous allez tomber ! La musique se fait de plus en plus oppressante, désormais vous en avez le cœur net, une créature difforme approche ! Malheureusement, il faudra attendre un peu avant de pouvoir l’affronter, vous ne trouverez votre première arme qu’un peu plus loin. En attendant vous vous faufilez dans l’ombre pour ne pas qu’elle vous voit, sa démarche est saccadée, et les petits bruits qu’elle fait vous font froid dans le dos.
Voilà sur quoi repose tout le jeu de Lone Survivor, un retour aux sources. Digne successeur du premier Silent Hill, le jeu saura vous mettre à mal grâce à son ambiance malsaine et profonde. A l’instar des premiers Resident Evil et ses fameuses portes, le scrolling vertical de Lone Survivor vous donnera des sueurs froides quand vous essayerez d’avancer à tâtons dans le noir, sans vraiment savoir ce qui vous attend à quelques mètres.
Lone Survivor est une véritable réussite, en tout point. Tout d’abord parce que le jeu arrive parfaitement à nous faire flipper, et ce peu importe les graphismes. Le Pixel Art a rarement était utilisé aussi bien, et colle parfaitement aux émotions que le développeur a voulu faire passer. Jasper Byrne maitrise vraiment cette technique et cela se voit.
Seul dans le noir...
Simple et efficace
Au niveau du gameplay, on reste sur des bases simples mais qui ont le mérite de marcher. Il n’y a jamais des centaines de possibilités et des combinaisons de boutons à effectuer, et cela vous oblige à vous concentrer sur ce qui se passe à l’écran et donc à vous faire rester dans l’ambiance du jeu.
Les seuls véritables points négatifs du soft résident tout d’abord dans l’utilisation de la carte. Il vous faudra souvent la sortir, car il faut le dire, elle n’est pas très lisible et claire et on se mélange vite les pinceaux dans ce dédale de porte et de couloir. Et le second se trouve dans le design de l’inventaire, qui n’est pas non plus ce qu’on a vu de mieux dans le genre, mais cela ne gâche en rien l’expérience générale du jeu.
Surtout, ne pas hésiter...
Dormir et manger c'est la vie !
Si on exclut les monstres assoiffés de sang qui trainent dans le coin, vos plus grands ennemis seront le sommeil et la faim. Il vous faudra parfaitement gérer les deux. Pour vous reposer, vous devrez obligatoirement retourner à votre appartement, qui est au passage, le seul lieu de sureté. Pour la faim, il faudra faire avec le tout-venant. Mais pour manger certains aliments, vous aurez besoin soit d’outils, soit d’un four, d’un ouvre boite, ou encore d’une machine à café.
Tout le scénario repose sur vous et les chemins que vous emprunterez, puisque le jeu dispose de plusieurs fins possibles ! Le soft possède donc une bonne rejouabilité, sans compter que la difficulté peut être augmentée !
Le meilleur endroit du jeu !
Quoi de neuf ?
Cette version Director’s Cut éditée par Curve Studios en étroite collaboration avec Jasper Byrne exclusivement pour la PS3 et la PS Vita n’est pas un simple portage de la version PC, bien au contraire. Elle apporte des centaines de changements par rapport à la version originale comprenant de nouveaux dialogues, plus de 20 nouveaux objets, de nouvelles fins, des trophées... Sans oublier qu’il vous suffira d’acheter le jeu sur un seul support pour pouvoir en profiter à la fois sur PS3 et PS Vita, et d’utiliser la même sauvegarde d’une console à l’autre.
Une des nombreux rêves de notre personnage...
Commentaires (3)
15:45
Je ne pensais pas qu'il aurait été aussi bien. Du coup, je vais m'y intéresser un peu plus lol.
07:40
11:42